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Le blog de sanctuaryofajran

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Ceci est un blog ou je publierais des fan fiction CCS, mes nouvelles et romans. Si vous avez des suggestion pour mettre à améliorer tout cela, me faire part de votre avis. N'hésitez pas à me faire part de votre avis en me laissant un commentaire.


Petite racaille part 3

Publié par sanctuaryofajran sur 26 Septembre 2015, 19:42pm

Catégories : #Petite racaille

Journal de Lucy Haertfilia 04 mai 2018


Salut, me revoilà… Lucy Heartfilia la top motel de renom et futur star du grand écran qui raconte sa vie sur son blog. Trop pas crédible. Je suis surement une folle qui aime se la raconter, hein ? Continuer à penser ça.

Bon, où en étais-je la dernière fois ? Bha… peu importe… Je vais vous parler de mon nouvel iPhone 10 que je viens de recevoir cet après-midi. Oui… Vous ne rêvez pas, je vous parle du dix (pas du neuf) celui qui est censé ne sortir que l’année prochaine. C’est parfois bien pratique d’être riche, célèbre et belle. Et attention, je ne vous parle pas, de la version bas de gamme, bon marché avec seulement un téra de mémoire, moi j’ai la version à deux téra. Après tout quand on a un téléphone capable d’émuler des jeux PS3 et Xbox 360, il vaut mieux avoir un maximum de place.

Hein, quoi ? Vous vous en foutez de mon nouveau téléphone. Vous voulez savoir si j’ai tué ou violé, Natsu ? Allez, j’arrête de vous embêter.

Non, attendez juste encore un petit peu pour la route. Pour les pisseuses que crève t’envies d’être moi, arrêté de rêvé les filles, vous n’avez pas ce qu’il faut ! Même chose pour vous les mecs, je sais que vous fantasmé devant les photos qui son publié de moi dans les magazines –pour ne pas parler d’autres choses. Les mecs sont tous des porcs- mais bon je suis, trop bien pour vous.

Mon Dieu que ça fait du bien de regarder le reste de l’humanité avec condescendances.

Je reprends donc :

*

La dernière fois, je vous avais donc raconté l’histoire de mon premier baiser. Au moins cela avait le mérite de sortir du commun. D’un autre côté, j’avais attendu jusqu’à mes quinze ans pour ça, j’aurais été trop dégouté si cela s’était passé de manière banale. Alors les midinettes qui me lisent voudront surement savoir si ça valait le coup. Eh bien, je n’ai pas tué à Natsu, alors, je suppose qu’il n’était pas si mauvais que ça. En fait, il était même très doué.

Même si j’étais intriguée par le fait qu’il soit au courant de l’existence des mages et que j’étais impatiente de savoir ce qu’il savait, je ne l’étais pas de mettre fin à ce baiser. Il s’écoula donc plusieurs minutes d’embrassade passionnée avant que je ne me décide à le retourner, je me retrouvais assisse à califourchon sur lui. Il se débâtit plus par jeu que pour se libérer, je suppose, puisqu’il savait que j’étais plus forte que lui. Je lui saisis les poignets, il me résista. Ce qui en soit n’était pas un mince exploit. En général, j’arrivais à maitriser qui je voulais sans que ma victime puisse m’opposer une quelconque résistance. Je parvins après une vingtaine de secondes de lutte à lui plaquer les poignets au sol.

« OK ! Maintenant, tu me racontes tout ce que tu sais.

« Je sais beaucoup de choses.

« Commence par le début.

« Bon, alors tu devrais porter des jupes. Si tu veux porter des pantalons, choisis-les bien serrées pour qu’il soit bien moulant afin de mettre tes fesses en valeur. Ce serait un crime de ne pas le faire, tu as un cul à tomber, tu sais. En tout cas, je te préviens, il n’y a aucune chance pour que je te laisse quitter cette maison sans avoir au préalable brulé cette horrible salopette que tu portes. Franchement, une salopette Lucy. Rassure-moi, tu faisais du jardinage ou tu t’apprêtais à te rendre à une soirée dont les thèmes étaient les années 80 quand les flics ont débarqué. En plus, elle est déchirée de partout, tu l’as trouvé ou à l’armée du salut, ou quoi ?

Je me demandais à cet instant si le pouvoir de Natsu n’était pas celui de lire dans les pensées parce que c’était exactement là où je l’avais trouvé. Ben quoi… Il me semble que je vous ai déjà dit que je n’aimais dépenser mon précieux argent pour faire les boutiques pour acheter de stupide vêtement, non? Et puis c’était quand même mieux que ce soit moi qui en profite plutôt qu’un clodo qui allait surement finir par crever de froid au coin d’une rue. Quoi ? Vous me trouvez dur et cruel ? Putain c’est seulement maintenant que vous capter. Eh ben, mieux vaut tard que jamais. Parce que là ça fait quand même une dizaine de pages que je vous parle de prison, de racket, de chantage, de détournement de fonds et de trafic de drogue. Enfin pas grave, vous êtes lent, voire légèrement con, mais je vous aime quand même –en fait, non ! Mais bon, c’est un peu vous qui payer mon nouvel iPhone, alors-allez voir mon film le mois prochain-.

Enfin bref, on s’éloigne une fois de plus de sujets.

« Je te parle de cette histoire de mage, pervers. Comment es-tu au courant de leurs existences.

« Ben, parce que j’en suis un, évidemment ! Quelle question ?

Pour la énième fois, il me surprit. Bien sûr, il tenta d’en profiter, mais je n’allais pas me faire avoir deux fois. Il renonça.

« Quel genre de mage, tu es ? me demanda-t-il.

En vérité, je ne savais que très peu de choses sur la magie. J’étais donc contente qu’il me pose l’une des rares questions dont j’avais la réponse.

« Je suis une mage Constellationnisme.

Il écarquilla les yeux surpris

« Sérieux !

« Qu’est-ce que ça a de surprenant.

« Les mages Constellationnisme sont assez rares. Pas parce que cette affinité pour ce type de magie est plus rare que les autres, mais à cause des clefs.

J’approuvais d’un hochement de tête pour faire genre que j’étais dans le coup. J’avais en ma possession deux clefs en or massif qui me permettaient d’invoquer deux esprits. L’un avait une apparence humaine, l’autre beaucoup moins. J’étais tombé dessus en fouillant le grenier de ma maison à la recherche de quelque chose à vendre. J’avais été attiré par les deux clefs. À l’époque j’avais pensé que c’était parce qu’elle était en or, mais peut-être était-ce leur pouvoir qui m’avait attiré. En réalité, je savais très peu de choses sur ma propre magie, alors pour ce qui était des autres. J’étais donc très curieuse, je ne décidais donc de le laisser parler.

« Elles sont très rares, reprit-il comme je ne disais rien. Il n’y en a que quatre-vingt-huit à travers le monde. De plus, un mage Constellationnisme ne découvre en générale qu’il possède des pouvoirs qu’une fois qu’il entre en possession d’une clef. Autant dire que la chance pour qu’une personne ayant le don tombe sur une clef son aussi mince que celle de gagner au loto.

Je fis la grimace et dit

« J’aurais quand même préféré gagner au loto.

« J’ignorais que les mages Constellationnisme pouvaient utiliser leurs pouvoirs pour devenir plus forts physiquement.

« Mes créatures me prêtent un peu de leurs forces, lui répondis-je. Mais dis-moi quel genre de magicien es-tu toi ?

« Je te le dirais si tu me donnes un baiser.

Ho, le sale petit profiteur. D’un autre côté l’offre était tentante. J’avais bien apprécié et n’aurait pas été contre de sauter sur l’occasion. Seulement, j’avais peur à cause de mon inexpérience. Certes, il m’avait volé un baiser, mais là, c’est moi qui allais devoir prendre l’initiative. Je ne me sentais pas encore prête pour ça. J’avais peur de me ridiculiser et me demandais s’il y avait une différence entre embrasser et se faire embrasser. Putain, arrêtez de vous marrer ou je vous retrouve IRL et je demande à Natsu de cramer votre baraque avec vous dedans.

En tout cas, il était hors de question que je cède au chantage. Comme je l’ai déjà dit, je ne suis pas la personne la plus sociable du monde. Ma relation avec les autres se résumait à une histoire de dominant – dominé (non, je ne suis pas une sadomasochiste. Arrêtez d’avoir l’esprit, mal tourné) Bien sûr, j’avais toujours été la personne dominante et j’aimais ça. Sauf qu’avec Natsu, même si de fait, je le dominais physiquement, je n’avais vraiment pas l’impression d’être la patronne, je décidais donc de le recadrer.

« Contre-offre, fis je. Tu réponds à ma question ou je te cogne.

Je levais mon bras pour le frapper quand il se produisit un phénomène étrange, j’avais le feu aux fesses. Et non, je ne veux pas dire que j’avais envie de le faire, bande d’obsédés. Même si avec Natsu torse nu sous moi j’en avais forcément un peu envie. Sauf que là le torse de Natsu était aussi chaud qu’un poêle qui marchait à fond. Je me retirais en poussant un cri.

« Putain, c’était quoi ça ?

« Ben quoi je pensais que tu voulais savoir, quel était mon pouvoir.

La main de Natsu était entourée de flamme. En voyant ça, je ne cherchais même pas à comprendre. J’agis. J’allai chercher un extincteur et assez maladroitement, je l’avoue, je le recouvris de neige carbonique.

« Bon sang, Lucy, tu joues à quoi?

Je n’eus pas le loisir de lui répondre, car à l’instant même où je pensais être parvenu à éteindre l’étrange combustion spontanée qu’un geyser de flammes jaillit du nuage de neige carbonique qu’était devenu Natsu et fonça vers moi. Je crus ma dernière heure arrivée. Au mieux, je garderais des traces de brûlure au troisième degré pour le restant de ma vie. Je lâchai la bonbonne et tenta de protéger mon visage avec mes mains.

Je me mis à hurler lorsque les flammes m’atteignirent.

Journal de Lucy Heartfilia 08 mai 2018

Salut, me revoilà pour vous raconter, un nouvel épisode de ma vie passionnante. Alors, oui je sais ça fait une semaine que je n’ai plus écrit, mais bon j’ai été très occupé avec les séances de photos et les interviews. Enfin, vous savez ce que sait la vie, d’une idole… Oups… non, en fait vous ne savez pas puisque vous n’êtes pas gâté par la nature et n’avez aucun talent. Vous êtes tellement jaloux… ou plutôt jalouse devrait-je dire, car je doute que ce soit la jalousie que j’inspire à vos copains. Ce qui du reste est tout à fait normal, puisqu’il se masturbe probablement tous les jours en pensant à moi.

Alors, dites-moi-les filles, je suppose que vous étiez contente à la fin du premier chapitre lorsque j’étais sur le point de me faire carboniser. Vous, vous êtes dit que Je n’étais pas parfaite puisque je dissimulais des brulures au troisième dégrée quelque part sur ce corps qui fait fantasmer des milliers d’hommes. Et pourtant, j’imagine votre frustration durant cette semaine de ne pas en avoir la confirmation. Je vous imagine en train de lire ses mots en trépignant d’impatience. Pour vous aujourd’hui c’est encore mieux que Noël. Car c’est bien connu, il n’est rien dont les médiocres raffolent plus que de brûler ce qu’ils ont adoré. Sauf que moi, vous voyez, j’adore, décevoir les attentes des minables de votre espèce.

Préparé, vous donc à être déçue.

Voici ce qu’il s’est passé :


*

Je me couvris le visage avec les bras alors que les flammes me submergeaient. Je m’attendais à une terrible douleur, mais rien ne vint. Je restais malgré tout recroquevillé en position fœtale pendant pas loin de trente secondes.

« Bon sang, Lucy qu’est-ce qu’il t’a pris ? Regarde-moi ça j’en ai absolument partout. Mes vêtements sont complètement foutus. En plus ça pique les yeux ce truc

Ce type était complètement barré, il avait failli être immolé, sa baraque était en train de cramer, mais il s’inquiétait pour ses fringues et parce qu’il avait les yeux qui piquent. D’un autre côté, je ne sentais pas la chaleur des flammes à proximité, j’osai donc un regard. Je ne vis rien d’autre que Natsu essayant de se débarrasser de la neige carbonique qui le recouvrait.

Avais-je eu une hallucination ? Je me posais sérieusement la question.

« Tu… tu …brulais, lui dis-je.

« Évidement que je brulais, tu m’as demandé quelle était mon pouvoir, non ? Je te l’ai montré.

C’est alors que je compris.

« Tu as le pouvoir de créer des illusions ?

Natsu eut l’air surpris par mon affirmation.

« Des Illusions… non… je maitrise le feu.

« Mais tes flammes ne m’ont pas brûlé. C’est forcément, une illusion, sinon je serais bonne pour l’hôpital.

« Mes flammes ne brulent que ce que je veux qu’elle brûle

Je me redressais ne comprenant pas. Et là, je vis l’expression de Natsu changer ce qui m’alarma. Manquant d’expérience à l’époque, je ne reconnus pas l’étincelle de la lubricité. En conséquence, je ne tins aucun compte de ce changement d’expression et lui dit avec une certaine suffisance, je l’avoue:

« Tes flammes n’ont rien brulé du tout. Un vrai pétard mouillé… Mes pouvoirs sont bien plus puissants.

Natsu haussa les épaules avec nonchalance

« J’ai fait ce que j’avais annoncé.

« Tu n’as rien fait.

« Si ! Me contre dit-il. J’ai brulé tes vêtements.

Je ne comprenais rien à ce qu’il me disait. Il m’observa avec un air étrangement approbateur.

« En revanche, je suis un peu surpris. J’ignorais que mes flammes avaient le pouvoir d’augmenter le tour de poitrine.

C’est alors que je me rendis compte à ma grande horreur que j’étais nue comme un ver. Les flammes de Natsu avaient absolument cramé tous mes vêtements. Pas seulement ma salopette mes aussi – et surtout- tout ce que j’avais en dessous- y compris vous l’aurez compris mon foutu soutien-gorge 85B que j'avais acheté quand j'avais douze ans et qui était désormais deux tailles trop petit et me comprimait la poitrine. Dans la seconde qui suivit cette révélation, je réalisais que cela devait faire plus d’une minute que Natsu me reluquait.

Rhhoooooo… le salopard. J’allais le faire souffrir… J’administrais à ce charmant jeune homme un coup de poing magistral dans le ventre qui lui coupa la respiration malgré ses tablettes de chocolat. Je lui fis un croche-pied et le poussa, il se retrouva le cul par terre. Je lui sautai dessus et le maitrisa en moins de deux seconde. Mais alors que je m’apprêtai à lui casser la gueule, quelque chose m’arrêta. Un truc qui ne l’était encore jamais arrivé. Je me rendis compte que je ne voulais pas lui faire de mal. Enfin si, un peu quand même. Mais pas au point de l’envoyer à l’hosto pour les trois prochains mois (sans compter la rééducation) or si je me lâchais dans mon état c’est ce qui allait se passer. Je me connaissais. C’était déjà arriver deux ou trois fois, l’une de mes victimes avait même passé deux semaines dans le coma. Je n’éprouvais aucun remords pour ce que j’avais fait, c’était le boulot. Il m’était même arrivé d’y prendre un certain plaisir. Sauf que là, c’était de Natsu qu’il s’agissait. Merde… Je ne pouvais pas le laisser ce petit con s’en sortir si facilement.

C’est alors qu’une idée me vint pour régler les comptes tout en joignant l’utile à l’agréable. Ha… Monsieur, voulait se la jouer naturiste. Et bien on allait être deux à y jouer. D’un geste sec, je lui déchirai son t-shirt, déboutonna son pantalon et le lui enleva. La suite logique du programme aurait été que je lui enlever son caleçon, mais il n’en portait pas. Et après, on va dire que c’est moi qui manque d’hygiène. En tout cas, vu la longueur et la raideur de son machin, il ne devait pas mentir quand il disait me trouver jolie. Mais bon, j’étais nue.

Enfin, je fis un tas avec ses vêtements, les prit, alla les mettre dans le cheminé et les brûla. Voilà au moins maintenant, on était quitte. Je me retournais triomphante vers Natsu. A ma grande déception, il avait l’air ravi.

« C’est quoi cet air béat. Je viens de bruler tes fringues.

« Je sais quand tu m’as déshabillé j’ai eu peur que tu prennes mes affaires pour les mettre, puis t’en aller. Sauf que là on est nu tous les deux et personne ne viendra avant lundi tu es coincé avec moi pour le week-end, complément nu. Et il n’y a pas de vêtements de rechange.

J’étais horrifié. Je n’avais pas pensé à ça, mais alors pas du tout. Le pire c’était qu’il continuait à me reluquer. Je crois que ce fut la situation la plus embarrassante de toute ma vie.

Je lui lançai alors un regard plein de reproches.

« Toi…

« Oui, je sais je mérite une fessé.

«Et c’est ce que tu vas avoir.

Je lui saisis le poignet et l’obligea à se coucher sur mes genoux. Je commençai à lui donner la fessée. Comme je ne risquais pas de l’envoyer à l’hôpital, je n’hésitai pas à y aller de toutes mes forces. Ce dut être la fessée du siècle. Je doute qu’il ait pu s’assoir une seule fois sans souffrir pendant les semaines qui suivirent.

Quand je m’arrêtai enfin, il essaya de se relever, je l’en empêchai.

« Hé, se plaignit-il.

La leçon était peut-être terminée, mais pas question qu’il bouge de là. Tant qu’il était dans cette position, il ne pouvait pas me mater.

« Tu restes là.

« Mais je commence à avoir le sang qui me monte à la tête.

« Vaux mieux à la tête qu’autre part.

« L’un n’empêche pas l’autre. Tu ne sens pas.

Maintenant qu’il le disait… Je rougis

« Mais tu n’es vraiment qu’un gros pervers ça t’excite tant que ça de te faire latter par une fille.

« Pas spécialement. Mais c’est bien que tu sois forte. Tu ne pourrais pas accomplir le travail que je compte te confier, sinon.

« J’avais oublié que tu m’avais trainé, ici pour me parler affaires. Qu’est-ce que c’est ? J’espère que c’est bien payer.

« Deux cent mille yens par mois.

C’était trois fois ce que je gagnais avec mes rackets. Vous comprendrez que j’étais très intéressé. J’étais contente que Natsu dans la position où il était ne puisse pas voir l’expression d’avidité de mon visage.

Il ne fallait pas que je lui montre à quel point je l’étais intéressé. Ce fut donc d’une voie neutre que je lui dis simplement.

« C’est honnête. Bien sûr, cela dépend de ce que tu veux en contrepartie.

Inutile de préciser que pour deux cent mille yens, il y avait peu de choses que je n’aurais pas faites. Mais bon, ça, il n’avait pas besoin de le savoir et je ne voulais pas m’engager avant de savoir exactement dans quoi je m’aventurais.

« Écoute, je ne peux pas discuter de ça dans cette position.

Je lui administrais une claque sonore sur les fesses.

« Ca mon mignon fallait y penser avant de cramer mes vêtements.

« On ne va pas rester comme ça tous le week-end.

« Tu paries ? Tu ne me verras pas nue

« Plus.

« Quoi ?

« Je ne te verrais plus nue, précisa-t-il. Je t’ai déjà vue nue.

« Pervers!

« Si tu n’es pas à l’aise avec la nudité, tu n’as qu’à mettre un bikini.

« Hein ? Il y a des maillots de bain. Je croyais que tu avais dit qu’il n’y avait pas de vêtements.

« Les maillots ne sont pas des vêtements.

« Tu ne pouvais pas le dire plus tôt.

« Tu n’en m’en a pas tellement laissé l’occasion. Et puis tu es si jolie toute nue.

Je le fis dégager de mes genoux et m’arrangea pour qu’il tombe face contre terre. Avant qu’il n’essaye de se relever, je lui fis une clef de bras et lui susurra à l’oreille ses mots :

« OK ! Maintenant, tu vas me chercher ses maillots, mais si tu essayes de te retourner pour me mater, tu vas souffrir.

Il se dirigea vers la porte du salon et disparu sans se retourner. Je trouvais qu’il avait de très jolies fesses.

Journal de Lucy Heartfilia 09 mai 2018

Natsu eut la sagesse d’obéir à mes ordres et de ne plus essayer de me reluquer tant que j’étais nue. Quand il revint avec le bikini, il se contenta de passer sa main en travers de la porte entre ouverte pour me le passer. Bien, je commençai à le dresser. Je dois avouer que j’avais craint que ce soit un peu plus dur de le mater. Mais, apparemment, il commençait à comprendre que c’était moi la patronne.

J’examinais le maillot. Ouais… d’accord, il avait choisi le modèle qui ne laissait pas beaucoup de place à l’imagination. J’aurais dû m’en douter. Enfin mieux valait porter cela qu’être nue.

« Bon… Ça va, tu peux rentrer.

Il avait mis un maillot, lui aussi ce qui était bien plus pratique, car ainsi je pouvais le reluquer ouvertement sans être gênée.

Je vous prie de croire que cela en valait la peine. Je restais un moment comme une conne en train de baver devant le corps de Natsu. Je ne m’étais jamais rendu compte que les muscles m’attiraient autant. J’étais attiré par les membres de la gent masculine, bien sûr. Mais pas au point dans être obséder, contrairement aux midinettes de mon âge qui ne vivait que pour parler des mecs. Je l’ai trouvait toutes tellement pathétique. Et voilà, qu’à mon tour, je me comportais comme elle. Allais-je me mettre à agir comme une bécasse pour attirer l’attention des garçons, me mettre à dépenser mon précieux argent en maquillage et même commencer à me laver tous les jours. Non, ça coutait trop cher, et puis l’idée de faire ma belle gosse c’était non seulement pas mon style, mais en plus cette perspective me dégoutait.

Je me forçai à me reprendre. Je me rendis alors compte que Natsu me déshabillait du regard. Apparemment, cela ne faisait pas une grande différence pour lui que je sois nue ou en bikini. Il faut dire qu’avec le peu tissus qui me recouvrait cela ne changeait pas grand-chose. J’en étais presque gênée.

« Heu… Natsu. Il y a un truc tout mou qui dépasse de ton maillot.

C’était un mensonge. Mais cela eut le mérite de le faire réagir. Il sursauta, surprit et regarda son entrejambes.

« Ce n’est même pas vrai.

« Ouais… fis-je, je constate quand même une certaine grosseur.

«Comment pourrait-il en être autrement, vu ta tenue. Je ne suis pas gay.

Je levai les yeux au ciel, affligé par la connerie masculine.

« Ha, les mecs… Peu importe qu’une fille soit un vrai laideron, si elle à une grosse poitrine.

« Je te signale que je te trouvais jolie quand tu faisais du 85B.

Je relevais qu’il avait évalué très justement la taille du soutien-gorge que je portai. Je me demandais jusqu’à quel point, il avait de l’expérience en la matière. Plus que moi ça c’était certain (difficile de faire moins) mais il n’avait que quinze ans, il ne pouvait pas l’avoir déjà fait. Si?

« Je ne suis pas jolie.

C’était ce que je pensais à l’époque. D’ailleurs, aucun mec ne s’était intéressé à moi au cours des quinze dernières années. C’était bien la preuve que je n’étais pas jolie, non ? Bien sûr, vous me direz que le fait que je rackette, que je me batte et que je ne sois pas très féminine pouvait avoir joué un rôle dans mon absence de vie amoureuse. Sauf que sérieusement, je n’avais pas l’impression de voir un canon quand je me regardais dans la glace, ni même une fille vaguement jolie. Je ne voyais qu’une fille style garçon mangues qui poitrine m’y à part aurait pu passer facilement pour un mec. Et ne venez pas me dire que je pensais ça parce que j’ai une mauvaise estime de moi.

Pour vous le prouver, laissez-moi vous raconter l’histoire de mon premier baiser. Quoi, je l’ai déjà fait…. Mais non ? Ho…vous parlez du baiser avec Natsu. Sauf que ce n’était pas mon premier baiser, ça… enfin si c’était la première fois avec un garçon, mais pas la première fois toute cour. Non, je ne suis pas une lesbienne, je n’ai pas eu le choix. Quand j’avais onze ou douze ans, je me suis fait draguer par une fille aux cheveux blancs légèrement plus âgée que moi qui m’avait prise pour un garçon. Alors comme, elle m’a invité au cinéma, je n’ai pas dissipé le malentendu. Sauf qu’en plein milieu du film cette nympho commence à essayer de me tripoter. J’ai tenté de l’en empêché, mais elle a fini par réussi à m’embrasser de force. J’étais finalement parvenu à me libérer et à m’enfuir.

Évidemment, je n’avais pas encore mes pouvoirs et donc pas de super force à l’époque, mais quand même me faire battre par une fille… la honte. Le pire c’est qu’elle embrassait bien la garce. Essayant de me sortir cet évènement au combien traumatisant de la tête, je répondis à Natsu.

« Je ne suis pas une jolie fille, répondis-je finalement.

« Parce que tu te donnes beaucoup de mal pour t’enlaidir. Si tu portais ne fusse que des vêtements décents et que tu te laissais pousser les cheveux, tu serais déjà un peu plus féminine. Mais on va arranger ça. Je vais demander à ma sœur de te relooker.

« Heu… non, merci…

« C’est moi qui payerais ne t’en fait pas. De plus, si tu veux bosser pour moi, il faut que tu fasses un petit effort de présentation.

Je saisis alors cette opportunité de changer de sujet. Je fis donc semblant de m’emporter pour qu’il ne soit pas tenté de revenir à mon changement de look.

« Tu vas me dire ce que sait que ce foutu job à la fin.

« Tout simplement ce que tu faisais à l’école primaire.

« Te piquer ton déjeuner.

« Avec la contrepartie.

« Il n’y a jamais aucune contrepartie.

« Pourtant quand des plus grands venaient m’embêter, tu les corrigeais.

J’eus un petit reniflement méprisant.

« Évidemment, je n’aime pas qu’on vienne jouer sur mes plattes bandes. Tu étais mon souffre-douleur personnel après tout.

« Et tout le monde pensait qu’on était amoureux.

« Tout le monde se trompait. Et ça ne me dit toujours pas ce que tu attends de moi.

« Ben si ! Que tu me protèges et que tu fasses semblant d’être ma petite amie.

J’écarquillai les yeux. Je m’attendais à beaucoup de choses, mais pas à ça. Si c’était la manière que Natsu avait trouvée pour me demander d’être sa copine, il avait à l’instar du baiser trouvé un moyen bien tordu d’arriver à ses fins.

Je sentis mon cœur s’accélérer à l’idée d’avoir Natsu comme petit ami. Ce n’est pas que l’idée de l’avoir pour copain me déplaisait, mais je ne me sentais pas prête pour ça. Quand le serais-je ? Probablement, jamais au rythme ou les choses évoluait. Super mal à l’aise, je cherchais déjà un moyen de me sortir de ce guêpier, quand mon côté vénal reprit le dessus. Il y avait quand même deux cent mille yens par mois en jeu.

OK… une chose à la fois décidait-je.

« Pourquoi, as-tu besoin de protection.

« Mes parents ont décidé de se venger en m’envoyant dans une école publique.

Je ne voyais pas ce que cela avait de si terrible.

« Ils peuvent t’y obliger.

« Comme, je viens d’obtenir mon émancipation, non. Pas directement du moins, mais il on des relations. Ils se sont arrangés pour qu’aucune école privée ou publique ne m’accepte, a une exception. Le lycée de Fiori.

Je fis la grimace. Ce lycée avait la réputation, d’être l’endroit où se retrouvait tous les cas sociaux. Je commençai à comprendre pourquoi il voulait une protection.

« Je vois. Mais je pense que tu peux survivre sans mon aide, non. Tu es devenu très fort.

« Si je suis la victime de simple harcèlement scolaire, peut-être. Par contre si mes parents ont payé certain élève pour me rendre la vie impossible, à ça devient une tout autre histoire.

« Je vois. Tu sais je suis peut-être plus forte que la plupart des mecs, mais je ne suis pas invincible. S’ils sont trop nombreux…

Il m’arrêta d’un geste de la main.

« Tu n’es pas mon seul garde du corps. J’ai prévu toute une équipe, tu sais. Seulement, je serais plus rassuré si j’avais quelqu’un avec moi pour me protéger le temps que les renforts arrivent.

C’était logique.

« OK… mais pourquoi, tu veux que je sois ta petite amie. Comment t’arrive à justifier ça. Je n’ai pas besoin d’être ta copine pour te protéger.

« Peut-être… Mais tu seras en permanence avec moi. Les gens vont forcément penser que nous sommes amoureux, exactement comme quand nous étions en primaire. Alors, autant joindre l’utile à l’agréable.

« Mais je ne veux pas, moi.

Il se renfrogna. Je l’avais blessé… gravement…

« Je te dégoute à ce point-là, me demanda-t-il. Tu trouves que je n’embrasse pas bien. Je me suis porté entrainé avec plein de filles.

Comment ça, plein, m’insurgeais- je intérieurement, avant que cette saloperie de culpabilité ne viennent m’emmerder. Ne vous faites pas de fausse idée quand même, Natsu me plaisait bien. S’il y avait un mec avec qui je pouvais envisager d’avoir une relation amoureuse dans un avenir proche, c’était bien lui. Seulement, cela me terrifiait. Je décidais d’être honnête.

« Ce n’est pas ça, c’est juste que…

Je m’interrompis cherchant les bons mots.

« Tu ne sais pas si tu es plus attiré par les hommes que part les femmes. C’est ça ?

J’écarquillais les yeux. Je ne m’attendais pas à cette pique je dû le reconnaitre. Sauf qu’en fait ce n’en était vraiment pas une. J’en eus la confirmation quand je vis la mine grave de Natsu.

« Hé! Ce n’est pas parce que j’hésite à sortir avec un garçon que je suis forcément lesbienne m’indignais-je.

« Non, évidemment. Mais je sais que tu avais une petite amie quand nous étions en primaire. Si c’est ça, je comprendrais que tu ne veuilles pas être ma copine. C’est juste que j’ai toujours eu un petit faible pour toi.

J’étais mortifié. Qu’est-ce qui pouvait bien lui faire penser que j’étais lesbienne ? Et surtout ou avait-il été cherché que j’étais sorti avec une fille. Puis je me souvins de l’histoire de mon premier baiser… de mes tous premiers baisers. À l’époque, j’étais en primaire. Se pouvait-il que Natsu ait été dans cette salle et nous ait vus ?

Cela me paraissait hautement improbable, mais qui sait. Il fallait que je mette la chose au point. Je n’étais peut-être pas prête à avoir un petit copain, mais je n’avais pas envie de me fermer une porte, parce que Natsu pensait que j’étais une broute gazon.

« Ça n’à rien avoir. Je ne sais pas ce que tu sais. C’est vrai que je me suis fait embrasser par une fille dans un cinéma qui m’avait prise pour un garçon.

« Taratata… Tu supposes qu’elle t’a pris pour un garçon, nuance. Et tu as tort.

Il commençait à m’énerver avec ses insinuations

« Je ne suis pas une lesbienne, grognais-je. Je n’ai accepté le rencard que parce que cela m’a épargné une place de ciné. Et je me suis cassé en pleins milieux du film parce que cette salope m’avait embrassé de force.

« Je sais, elle m’a raconté. Dans tous les cas, tu pourrais arrêter d’insulter ma sœur.

« T’as quoi ?

« Ma sœur. Lisanna, la fille que tu as embrassée. Si tu me dis que tu es amoureuse d’elle, alors je veux bien lâcher l’affaire. Tu seras ma garde du corps et seulement ma garde du corps, mais sois honnête. Entre le frère et la sœur, tu dois faire un choix.


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