L'homme qui térrorisait les dieux

L’homme qui terrorisait les dieux

 

Le printemps était déjà bien avancé, pourtant dame nature ne semblait pas l’entendre ainsi car les températures hivernale persistaient. Sakura avança en grelottant dans l’obscurité d’une  nuit sans lune, suivie de Tomoyo et d’Eriol. Seul la lueur de leurs torche leurs permettait de  voir ce qui se trouvait à deux pas devant eux. Bref, une nuit horrible pour toute personne ayant mission de patrouiller. Sakura pesta en son for intérieur.  Bien que parfaitement entrainé et aguerrie  par des années passées au  service de l’ordre, elle savait qu’elle ne serait pas capable de faire face aux abominations dans cette obscurité.

Pourtant, telle était le devoir qu’elle avait accepté le jour ou elle avait prononcées ses vœux lors de son intronisation au rang de chevalier de l’ordre.  Le premier et le plus important des impératifs étant  l’obéissance aveugle et sans condition.  Quand bien même l’ordre donné eut signifié la mort inutile de sa personne, de ses amis ou de sa famille, elle devait si conformé sous peine de mort. Et l’expression « peine de mort » était à prendre au propre comme au figuré. Mais davantage au propre car les exécutions arbitraires était devenue monnaie courante. Il arrivait que Sakura se réveille en hurlant hanté par le souvenir des atrocités qu’elle avait du commettre au nom de l’ordre.

Combien de fois avait-elle envié les fanatiques qui obéissaient sans se poser de question ? Chaque année, il était plus nombreux. Quoi de plus normal, il était jeune et  pour la plupart aucun d’eux et n’avait  connu  la période post apocalyptique. Ce monde, régi par les lois rigide de l’ordre était le seul qu’il connaissait, le seul qu’il pouvait concevoir. Avant le 21 décembre 2011, un tel régime aurait été qualifié de dictature. Pourtant, aujourd’hui on pouvait demander à n’importe qui son opinion sur le régime tous, à une exception prés l’aurait porté au nue. S’il était vrai que certains ne pensait pas que du bien de l’ordre mais n’osait le dire de craint fort d’une exécution sommaire, la plupart était sincère. Car  aucune horreur commise dans tout l’histoire de l’humanité rien ne pouvait rivaliser en horreur avec les années sombre qui avait précédé l’apocalypse.

A l’époque, Sakura n’avait que douze ans et bien qu’une dizaine d’années ce fut écoulé les souvenir de la période qui avait suivis la  fin de l’ancien monde continuait de  l’a hanté. Immeuble détruit, cadavres par millier jonchant les rues et la puanteur de leur décomposition. Sakura avait survécus à la famine, à la précarité et s’était alors jurée de protéger ceux qu’il lui était cher quel quant  soit le prix.  Au final, elle avait payé Le même prix que tout un chacun.  L’avilissement, la foi, l’obéissance totale et sans condition aux valeurs, et à la bigoterie  de l’ordre. Tels avaient été les conditions de leur survies. Tous si soumettait ou était exécuter. Tous,  a une exception prés encore une fois et cette exception quelle ironie s’était son mari.

Shaolan enfreignait les lois tout les jours en toute impunité. Des choses graves qui auraient du lui valoir la mort. Par exemple, sous l’ordre les repas était calibré pour répondre au besoin nutritionnel de chacun. Tous le monde mangeait la même chose.  Manger autre chose aurait été une infraction comme ne pas finir son assiette. Si d’aventure on vous dénonçait cela s’était passible d’un blâme. La dénonciation était encouragé voir récompensé mais pas la délation qui était punie de mort. Bref, son mari se faisait un point d’honneur à ne jamais mangé « la tambouille de l’ordre » comme il se plaisait à l’appelé. Il n’y avait pas que ça, il ne respectait pas le couvre feu, blasphémait les vrais dieux –Il ne remettait pas leur existence en question, il les critiquait les traitant de crétins. Faisant référence à tout bout de champs en tes termes peu restrictifs, faisant référence à leurs divine personne par des soubriquet peu respectueux du genre  « la  bande d’anémique». Pire, Shaolan avait à plusieurs fois interférer pour empêcher    une exécution   -toujours avec succès qui plus est-

Une seule fois, une seule Shaolan avait failli avoir des ennuis. L’ordre était jeune et plus indulgent à l’époque… un peu. L’immortelle Kasuma était alors venu en personne le sermonner. Il l’avait invectivé de tous les noms, l’avait traité de profiteur, qu’il déshonorait sa propre famille.  Ces belles paroles furent des mots perdus dans le désert car Shaolan n’avait pas même daigné lever les yeux du livre qu’il lisait. Ce ne fut que lorsqu’au comble de l’énervement Kasuma insinua qu’il pourrait ne pas être le seul à payer pour ses actes, que ses proches pourraient eux aussi avoir à subir les conséquences de son attitude rebelle qu’enfin il réagi.

Shaolan s’était alors levé avait franchis les quelques pas qui le séparait du représentant des dieux de l’ordre sur terre. Il s’était planter face à lui avait relevé le menton avec arrogance et l’avait toisé avec mépris. A croire que Kasuma qui était le chef de l’ordre et le magicien le plus puissants du monde n’était qu’un insecte qu’il hésitait à écraser ou à laisser vivre.

« Regarde-moi, petit immortelle, avait alors exigé son mari.

Ce qui se passa alors, Sakura ne l’avait pas compris et ne le comprendrait sans doute jamais. Ce qu’elle retenait c’est que quelque chose s’était passer entre les deux hommes qu’elle ne pouvait pas expliquer. Elle avait eu l’impression que Kasuma l’avait reconnu, mais reconnu qui ou quoi. Qui était son mari  pour inspirer semblable terreur à une créature de l’ordre…. Elle en était encore à ce poser la question. Durant ce bref, instant en tout cas pour la première et la dernière fois, elle avait vus la peur dans les yeux du serviteur des dieux. Il avait reculé comme s’il l’avait frappée, de la terreur pur au fond de ces yeux.  Sakura compris bien des années plus tard que s’était la peur d’une destruction imminente qu’elle avait lue dans son regard. Pourtant c’était ridicule parce que Kasuma n’était pas humain, s’était un immortel, un demi-dieu et rien ne pouvait détruire. A maintes reprises Sakura avait  eues l’occasion de voir la puissance de Kasuma à l’œuvre et sa capacité de guérison quasiment instantanée pour savoir que c’est affirmation n’était pas de la propagande pour épater le peuple.  Pourtant, en cet instant l’immortelle avait  craint pour sa vie.

« Je ne te crains pas, ni toi, ni ton ordre, ni même des dieux, l’inverse n’est pas vrai. Si tu venais à t’en prendre à moi ou a mes proches, vous serez anéantis. Peu, importe le nombre déployé et les forces en présences en vous en prenant à moi ou à mes semblables vous allez au devant de votre propre destruction.  Même si vos dieux débarquaient pour vous soutenir, tous qu’ils pourraient faire ses partager votre sort.

Kasuma les yeux remplis de terreur, le visage déformer par la frustration ouvrit la bouche pour s’insurger contre cette assertion.

« Ceci à déjà fait, jeune immortelle. Tu ignores de nombreuse choses, mais tu n’es surement pas s’en savoir que  t’as présence à toi et au tiens dans ce plan d’existence est juste tolérer en raison des circonstances  exceptionnelles ne va pas t’imaginer qu’il soit impossible d’y remédier. Ne t’avise plus jamais de menacer ma famille.

Pour le coup Shaolan était retourné s’assoir et Kasuma blanc comme un linge était partis sans demander son reste. Sakura ne sut jamais ce qui se cachait derrière cet unique avertissement annoncé dans un langage sibyllin à double sens. Encore une fois, qui était son époux pour inspirer pareil crainte à la créature la plus puissante de l’ordre.  Elle n’eut jamais la réponse malgré de nombreuses questions, toute ignorée.

En tout cas, a daté de ce jour, Kasuma ce fit un devoir d’ignorer les infractions de Shaolan même lorsqu’il s’opposait aux exécutions. Mieux, il lui arrivait à l’occasion de demander des services à l’ordre –Il ne manquait pas de culot-  et Kasuma accédait toujours favorablement même quand la dite demande allait clairement contre un de leur précepte de l’ordre.

Les rumeurs les plus farfelues  n’avaient  pas mis longtemps à courir sur l’étrange attitude de l’ordre vis-à-vis de son mari. Certaine présentaient Shaolan comme un des dieux de l’ordre s’étant incarné dans un corps humains. C’était ridicule, pour toutes personnes connaissant Shaolan et son mépris des règles – celles de l’ordre plus particulièrement-

Enfin les choses étaient bien comme ça. L’ordre malgré ses défauts protégeaient la moitié du monde et les forces du chaos l’autre. Malgré, un antagonisme qui devait dater de la création de l’univers. Les deux factions partageaient les mêmes ennemis désormais. Des créatures venus d’une autre dimension appelé hollows  et leurs maîtres les arancars. Ceux là même qui avait détruit le monde dix ans plus tôt.

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[sanctuaryofajran]

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