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Le blog de sanctuaryofajran

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Ceci est un blog ou je publierais des fan fiction CCS, mes nouvelles et romans. Si vous avez des suggestion pour mettre à améliorer tout cela, me faire part de votre avis. N'hésitez pas à me faire part de votre avis en me laissant un commentaire.


De l'indifférence à la popularité Partie IV

Publié par sanctuaryofajran sur 10 Mai 2011, 23:23pm

Catégories : #autre

Journal de Sakura kimimnoto 28 janvier 2009
Vous l’aurez sans doute déjà compris, tout mon samedi fut flingué en essayage. Et je dus faire de gros effort pour ne pas devenir violente. De fait, Tomoyo et sa manie à me faire porter du rose et le comportement efféminé de Shaolan me portaient sur les nerfs et je me jurais de leur faire payer un jour cette journée. Mais pour l’heure, j’étais simplement contente d’en avoir fini avec ce calvaire.
Je commençais donc à renfilez les vêtements puants de mon frère lorsque, je m’aperçus qu’il n’était plus du tout ma taille. Et ouais ! Logique quand on y pense dans la mesure où j’avais pris dix centimètres et quelque rondeur depuis ce matin.
« Tomoyo, appelais-je.
« Qu’est ce qu’il y a ? me demanda-t-elle en en entrant dans la cabine d’essayage.
Elle posa la question, mais toute explication fut inutile dès qu’elle eut posé le regard sur moi. Le pantalon m’arrivait au milieu des genoux et le t-shirt ne couvrait à peine plus que ma poitrine laissant mon ventre nu. J’avais beau avoir désormais de très jolis abdos le résultat final n’en était pas moins indécent… et surtout incroyablement ridicule. Tomoyo dut être de cet avis, car dans la seconde, elle éclata aussitôt de rire.
« Arrête de te marrer, cela n’as vraiment rien de drôle ! Amène-moi d’autres vêtements.
« Impossible. Tu ne peux pas repartir avec des vêtements que tu n’as pas encore payés.
J’étais tellement contrarié par le problème que je ne relevais pas le « tu ». En d’autres circonstances, je leur aurais fait remarquer que c’était à eux de casquer en guise de dédommagement pour les vêtements incinérés. Mais en cet instant, je n’avais d’autre désir de quitter ce magasin en préservant ma dignité. Et cette cruche avait beau être idiote si quelqu’un pouvait me sortir de ce guêpier c’était bien elle. Après toutes les fringues de midinette et la mode, c’était son truc. Elle confectionnait et cousait déjà des vêtements de poupée à l’époque où nous étions en primaire.
«Fais quelque chose, lui ordonnais-je sèchement.
«Tu en as de bonne que veux tu que je fasse sans un minimum de matériel.
« Débrouille-toi, je ne peux pas sortir comme ça.
Une voix annonça alors qu’il était dix-sept heures et que le magasin allait fermer incessamment sous peu et que les derniers clients devaient se diriger vers la caisse. J’enrageais. Ces deux enfoirées avaient réussi à me flinguer mon samedi.
Tomoyo du sentir que j’approchais dangereusement de mes limites et que le sang coulerait une fois que cela serait chose faite, car elle leva les bras aux ciels et me dit :
« Ca va ! J’ai compris ! Enlève ton pantalon, je reviens tout de suite.
Pour une fois, elle fut rapide, car J’eus à peine le temps d’enlever le pantalon qu’elle fut de retour avec des ciseaux.
« Je l’ai est emprunté à la caisse, me dit-elle comme si j’en avais quelque chose à foutre.
Elle raccourcit les jambes du pantalon. Et du jeans de mon frère se transforma en short jeans.
« C’est tout, fis je pas du tout impressionné.
L’idiote Tomoyo haussa les épaules.
« Tu t’attendais à quoi dans ces conditions. Au moins auras-tu l’air un peu moins ridicule qu’avec des habits habituels.
Je poussai un grognement habituel, mais ne dit rien, car j’avais compris que se serais de la salive gaspillée pour rien.
Arrivée à la caisse, les regards posés sur moi érodèrent encore un peu plus mes nerfs. Bref, je payais sans songer à râler tant j’étais crevé. On me donna le ticket et je sortis. Ce ne fut qu’une fois sorti en regardant les tickets que je me rendis compte de l’ampleur de la somme que j’avais dépensée.
« Un million de yens, bredouillais-je.
« Faut ce qu’il faut, me répondit le duo comique.
« Vous vous foutez de ma gueule, hurlais-je si fort que tout le centre commercial dû m’entendre.
Cette fois, j’avais atteint ma limite et magicien ou pas, cousine ou pas, j’étais bien décidé à leurs éclater la gueule à tous les deux.
«Ho, qu'est-ce que c’est que ce ramdam lança une voix.
Je me tourna et vit s’approcher un agent de la sécurité du centre commercial. Mais j’étais peu disposé à écouter qui que ce fut.
« De mêle pas de ça, toi, grommelais-je.
« Comment ? C’est ainsi que vous parlez à un représentant de l’ordre.
Je levais les yeux au ciel. Les mecs, je vous jure. Dès qu’on leur donne un petit uniforme et un peu d’autorité, il ne se sent plus.
« Un représentant de l’ordre, répétais-je d’une voix moqueuse. Tu te prends pour un vrai flic ma parole. Tes qu’un agent de sécurité dans un centre commercial de troisième zone. Tu penses vraiment me faire peur ? Et qu’est ce que tu vas faire ? M’interdire de revenir dans cet endroit pourri. Ben, franchement s’i l n’y a que ça, je n’ai pas besoin de toi. Alors, écoute-moi bien le concierge, tu vas baisser les yeux et allez voir ailleurs si j’y suis.
« Je pourrais vous faire arrêter.
« Ho ? Et pourquoi ? Pour avoir dit de méchante chose au gentil monsieur de la sécurité.
Le visage de l’agent se déforma dans un rictus mauvais. Il était furieux et je m’en foutais pas mal. Après ce que j’avais enduré cette journée, j’avais besoin de me défouler sur quelqu’un. C’était de sa faute, de toute façon. S’il ne s’en était pas mêlé, j’aurais explosé le duo comique. Il pouvait encore s’en sortir à bon compte, mais ce débile semblait fermement décidé à n’en faire qu’a sa tête. Tant pis pour lui si les choses finissaient par dégénérer.
«Surveille des paroles morveuses ! Le magasin pourrait porter plainte pour racolage dans un endroit public.
« Quoi ?
« Tu m’as parfaitement comprise. C’est un commerce respectable, ici, pas une maison clause ou un quelconque trottoir dans un quartier chaud. Allez chercher vos clients ailleurs.
Il me prenait pour une pute. Ce qui à tête reposée pouvait se comprendre vu la manière dont j’étais habillé. Cependant, à ce moment-là j’étais hermétique à toute pensée susceptible de tempérer mon humeur. Et cette menace me fit –comme dirais les fans de la guerre des étoiles- basculé du côté obscur de la force.
J’assénais un violent coup de poing au flic. Je fus vaguement surprise de la facilité avec laquelle je l’avais envoyé s’écraser à terre. Vaguement, car j’étais tellement enragé que je ne pensais plus qu’a assouvir toute la rage accumuler au cours de la journée. Il tenta de se relever, mais le revoilà à terre d’un violent cou de pied. Me jetant sur lui, je lui piquais son arme de service et le retourna contre lui.
« Ta encore des commentaires à la con à nous faire partagée.
Une main se posa sur mon épaule.
« Hé ! Sakura tu te calme, maintenant, fit la voix de Shaolan derrières-moi.
Sans me retourner, je lui balançai mon coude dans la face. Surpris, il tomba à terre. Je me retournais l’oeil mauvais. Cette intervention m’avait remis les idées en place autant que ce fut possible dans l’état de folie passagère dans lesquelles je me trouvais. Pourquoi m’acharné sur ce pauvre type alors que les deux responsables de mon énervement étaient là.
L’arme de l’agent de sécurité au poing, je me penchais sur le métro sexuel toujours à terre et posa le canon du flingue sur son front.
« Tu m’as bien fait chier aujourd’hui, fis je une lueur assassine dans les yeux. Je suis sûr qu’aucun tribunal ne me condamnera après ça.
Mon regard croisa le sien. J’appréciai vraiment, mais alors vraiment la terreur que je lu dans ses yeux. Puis sans une once d’hésitation, j’appuyai sur la détente.
Journal de Sakura kimimoto 28 Janvier2009 (camarade de cellule)
Après avoir tiré sur Shaolan, je fus bien sûr arrêté et mis en garde en vue en compagnie de la pire lie de la société. Prostitué, dealer et autre petite frappe. Si l’on tenta de m’emmerder un peu, j’eut tôt fait de mettre tout ce petit monde au pas. Et très vite on me laissa ruminer dans mon coin ma rage contre le duo comique.
« T’es la pourquoi ? me demanda le clochard dans la cellule d’à côté en me proposant un clope.
J’en pris une, l’alluma et tira une bouffée avant de répondre :
« Homicide volontaire !
Le clochard émis un sifflement admiratif.
« Hé, bien ! On dirait que je ne fais pas le poids avec mon arrestation pour mendicité et vagabondage. Et qu'est-ce qui à poussé un top model dans ton genre à de telles extrémités.
Je ricanai intérieurement croyant à un sarcasme puis me souvint que mon apparence avait été améliorée récemment. Je faillis l’envoyer paitre comme tous ceux qui avaient eu le malheur de m’approcher depuis mon incarcération. Mais pour une raison qui m’échappait, le clochard me paraissait étrangement sympathique. Un peu comme deux personnes n’ayant pas mal de choses en commun. Je grimaçais à cette idée, car ce n’était guère flatteur pour moi. L’homme était pitoyable avec sa barbe de huit jours et son visage sale. Il était vêtu d’un imper qui avait connus des jours meilleurs et ne sentait pas la rose.
Je lui racontais mon histoire. Le pari, l’enjeu, et le cauchemar de mon rellooking. Pour finir, je conclut :
« Je regrette vraiment que l’arme du vigile n’ait été qu’un pistolet d’alerte, uniquement destinée à la dissuasion et à faire beaucoup de bruits.
Il éclata de rire.
« Et tu le savais ?
« Je le sais maintenant.
« Avant de tirer, je veux dire.
Je lui adressais un sourire énigmatique.
« Disons que c’est ce que je dirais au juge.
Il éclata de rire.
« Je crois que je t’aime bien, lança le clochard. Si je te sors d’ici, tu m’accordes un rendez-vous.
Je rêve ou il me draguait là. Comprenez-moi, bien, j’ai beau ne pas avoir de critère très élevé en matière de mec et désespérer d’obtenir mon premier baiser, je n’en étais pas encore là. Apparemment la tronche que je dirais devait se passait de commentaire, car il ajouta :
« Ce n’est pas ce que tu crois. Même si à mon avis, tu le regretteras une fois que tu m’auras vu laver, raser et habiller décemment. Je suis plutôt beau mec sous cette crasse. Disons simplement que nous avons un ennemi en commun.
Je me demandais qu’elle âge, il avait. Sa voix paraissait jeune, mais impossible de lui donner un âge sous cette épaisse barbe. Ne voyant pas comment, il pourrait me sortir de là et me disant que j’étais bien assez grande pour me défendre, je pris ma décision.
« J’accepte, fis je. Même si à mon avis, il y a peu de chance que je sorte avant mon procès.
« Connaissant Yukito, tu éviteras surement le procès.
« Et qui est ce grand homme.
« Mon avocat.
J’écarquillais les yeux depuis quand les clodos avait-ils un avocat.
« Commis d’office ?
«Un ténor du barreau.
Alors là, je n’y comprenais plus rien.
« Et depuis quand les SDF ont les moyens de s’offrir les services de grand avocat.
« En fait, c’est l’avocat de ma famille.
À ce stade de la conversation, je n’avais bien sûr aucun doute sur le fait que toute son histoire n’était que du pipeau. Je décidais de mettre le doigt sur les incohérences de son histoire.
« Tu es en assez bons termes avec ta famille pour qu’il te sorte de taule, mais pas assez pour qu’il ne te laisse pas dormir sous les ponts.
« En fait, j’ai travaillé pendant les vacances dans un journal qui appartient à ma famille et j’ai décidé pour le fun de faire un article sur la mendicité. Je suis allé sur le terrain, puis je me suis rendu compte que quand on savait s’y prendre cela rapportait. Alors, j’ai décidé de prolonger mon séjour.
« La mendicité ça rapporte.
« Entre cinq et dix mille yens par jour. Évidemment, ce n’est pas à la porte de tout le monde. J’ai toujours eu un certain talent pour la comédie. J’ai même formé une vingtaine de clodos à mes méthodes en échange de cinq pour cent de leurs gains pendant un an. Ce n’est pas une mauvaise affaire, pour eux puisque grâce à moi, il double au minimum leur recette. Ce qui fait que même en arrêtant de mendié, je suis sur de percevoir un revenu de deux cents à trois cent mille yens tous les mois.
Pour la peine, je fus intéressé. Si ce type disait la vérité alors, il était exactement comme moi. Merde comment n’y avais je pas pensée. Mes activités de racket étaient limitées à nombre restreint d’exclus fautes de temps, mais si je recrutais, d’autre brut moyennant une commission, je pourrais toucher toutes les classes et de fait augmenter considérablement mes revenus. Il fallait que j’y pense.
Je m’apprêtais à lui poser une autre question, histoire de voir s’il avait d’autres idées géniales lorsqu’il se leva brusquement. Je vis alors qu’était entré dans sa cellule un bel homme aux cheveux blonds vêtus d’un costume à la coupe impeccable.
Il se planta devant le clochard et lui dit :
« Tu aurais pu donner des nouvelles tout de même.
Il haussa les épaules.
« J’ai envoyé un message pour prévenir que je ne rentrais pas tout de suite.
« C’est peu dire cela fait un mois et demi depuis la rentrée scolaire.
« Je suis un bon élève, je rattraperais le retard. Et puis j’ai entendu dire que vous m’avez trouvé une doublure. Au fait, tu pourrais aussi faire sortir ma nouvelle amie Sakura de prison.
Yukito leva les bras au ciel en signe de renoncement. Il me jeta un regard, puis poussa un soupir.
«Qu’a-t-elle fait ?
Il eut un sourire machiavélique.
« Ho ! Trois fois rien. Elle a juste essayé de tuer un certain Shaolan Li.
Il fronça les yeux en me regardant.
«À cette Sakura-là.
Journal de Sakura kimimoto le 29 janvier 2009
Je commençais à me dire que je faisais un drôle de rêve, car la réalité était vraiment devenue trop bizarre depuis que je m’étais réveillé ce matin. Chaque fois que je me disais que cette fois, j’avais atteint les limites du fantasque et de l’absurde, quelques événements survenaient pour me donner tort.
Cela avait commencé avec l’incinération de mes vêtements. Après tout ce qui m’était arrivé en une seule journée, cet incident me paraissait presque si pas normal pour le moins modérément exceptionnelle. Pourtant, ce genre de chose ne doit pas arriver très souvent dans la vie d’une jeune fille ordinaire. Puis il y a eu ma transformation physique. En une minute j’étais passé de l’état de jeune fille au physique quelconque à celui digne d’un top model posant dans les magazines de mode. Enfin, il y avait eut ce brusque d'humeur et cette mauvaise blague qui m’avait valu une nuit en prison et une étrange rencontre avec un clochard de vocation qui semblait connaitre LI.
J’étais sorti de prison en même temps que mon nouvel ami le mendiant professionnel. Son avocat m’assura qu’il allait s’occuper de mon cas et qu’il pourrait probablement éviter que je n’aie trop d’ennuis. Je m’en sortirais sans procès avec une vingtaine d’heures de travaux d’intérêt général. Je le remerciais en espérant ne pas avoir à le payer pour ses services.
Je n’étais pas au bout de mes surprises, car à peine sortie de prison, je découvris qu’une limousine nous attendait. Un homme habillé en pingouin –le chauffeur à n’en pas douté- attendait devant une portière ouverte. Le mendiant
entra dans la limousine avec un bref signe de tête en signe de salut au chauffeur.
« Nous allons à la maison de la plage. Appelez, le traiteur ! Je veux pouvoir me remplir l’estomac dés que je me serais rafraichi.
«Bien, monsieur.
Évidemment, comme la majorité des personnes assistant à une scène improbable, je demeurais pendait un bref instant quelque peu décontenancé. M’avisant après quelques secondes que le pingouin ne refermait pas la porte et regardait dans ma direction, je rejoignis le clodo.
Mon Dieu qu’est-ce qu’il puait, me dis-je à peine la porte refermée. J’espérais secrètement que le trajet –quelle que soit la destination — ne serait pas trop long. Le mendiant prit une bouteille de champagne et du caviar dans le minifrigo. Après avoir bu la moitié de la bouteille et ingurgité deux cents grammes de caviar, il poussa un renvoi, bien sonore. Décidément, ce type m’était de plus en plus sympathique.
Cependant, plus le temps passait plus, je m’inquiétais. Je ne savais rien de ce type, après tout. Même s’il semblait avoir des centres d’intérêt proche des miens, j’ignorais totalement à qui j’avais à faire. Et si, il me jouait la comédie pour m’attirer dans un endroit isolé pour me violer. C’était possible… J’étais mignonne maintenant. Ou peut-être ses activités criminelles allaient bien au-delà que la mendicité organisée. Je n’étais qu’une petite frappe de lycée, je ne me sentais nullement de taille à me mesurer à de vraie criminelle, yakusa ou autre. Je n’avais aucune envie de me frotter ni même de rencontrer ce genre d’individu et ce, indépendamment de l’admiration que je leur porte
.cela faisait maintenant plusieurs minutes que le silence perdurait, et aucun de nous n’avait tenté de le rompre jusqu’ici. Mes doutes et l’incertitude commençant à devenir pesants, je me résolus à partir à la chasse à l’information. Mais au moment ou je m’apprêtais à l’interroger, il déclara :
« Tu n’as pas l’air très rassuré.
Il avait parlé avec un air amusé comme s’il s’agissait d’une réaction puérile ou ridicule.
«Ça te surprend ! répondis-je un peu sèchement. Je n’ai pas le plaisir de te connaitre. Tu pourrais aussi bien être un…
Il leva une main pour m’inciter à stopper là mon plaidoyer.
« Ça va ! Question stupide ! Je redire ce que j’ai dit. Pourtant, je ne te veux aucun mal. Mieux, je pense même que nous avons des intérêts communs. Que puis-je te dire pour te convaincre ?
Il marqua une pause comme s’il venait d’avoir une idée ce que devais à bien y réfléchir être le cas. Il fouilla dans sa poche et en tira un objet que je n’identifiai pas immédiatement et qu’il me tendît.
« Tiens. Prends ça ! tu pourras l’utiliser si je me comporte de manière un tant soit peu déplacer.
Je reconnus alors Çal’objet qu’il me tendait pour ce qu’il était un coup de poing américain. Voilà un mec qui savait faire des cadeaux qui faisaient plaisir aux filles. Et non, je ne suis pas du tout sarcastique.
« Mais seulement dans ce cas là. Interdiction de s’en servir contre moi juste pour s’amuser, s’empressa-t-il d’ajouter avec un sourire entendu.
J’enfilais le coup de poing américain.
« Merci, fis-je avec le plus grand sérieux. Je me serais plutôt attendu à des fleurs pour un premier rendez-vous, mais vu le lieu de notre rencontre c’est assez approprier.
« Ho ! As-tu considères donc cela comme un rendez-vous amoureux.
Je du virer au rouge pivoine. Enfin, je suppose que je l’ai fait, vu mon embarras.
« Ce n’était qu’une façon de parler, me défendis-je. Je ne sais même pas qui tu n’es ni où nous n’allons
-justement, nous voilà .
Arrivée, mais ou ? Arrivés a l’endroit ou j’allais être violé, dépecer et enterrer dans l’anonymat. Stressé ou possible, je vis une petite maison luxueuse en bordure de plage. Nous descendîmes et entrèrent. L’extérieur était encore plus luxueux et impressionnant que l’intérieur.
Il se retourna vers moi et s’approcha vers moi. Lorsqu’il pencha la tête, j’eus peur qu’il tente de m’embrasser. Mais il se contenta de renifler bruyamment avant de s’écarter.
« Tu devrais aller prendre une touche. Tu pues.
Je fus tellement désarçonnée par son hypocrisie que j’en restais muette. Que ce soit lui qui me fasse ce genre de réflexion, c’était un comble. Moi, au moins, je m’étais lavé la semaine dernière ce qui au vu de l’état de crasse dans lequel, il était loin d’être son cas. J’aurais aimé lui lancer une réplique qui l’aurait bien cassé. Mais comme d’habitude dans ce genre de situation, je ne trouvai rien de bien original à dire. Je me contentais donc de lui sortir un pauvre :
« Je ne sais pas si tu es le mieux placé pour me dire ça.
Auxquelles, il répondit du tact au tact par un :
«Fait couler la douche beauté, je t’y rejoins dans cinq minutes.
Malgré nos points communs et les valeurs communes que nous partagions pour certaines valeurs comme l’argent facile et la violence, je compris qu’il maitrisait les mots bien mieux que moi. Je préférais donc tourner les talons et m’exécuter plutôt que de poursuivre une joute oratoire que j’étais certaine de perdre.
Journal de Sakura kimimoto 29 janvier 2009 (combat de catch sous la douche)
Arriver dans la salle de bain, je me dévêts pour prendre ma douche et fus surprise de la transformation que mon corps avait subie au cours de la journée. Avant mon corps était fait un peu comme celui d’un mec, pas de seins peu de fesses. Sans être grosse, j’accusais au moins deux ou trois kilos de trop… bon d’accord cinq de trop, mais je n’irais pas plus loin. C’était dans ce corps que je m’étais réveillé trainé par les pieds le matin même par un métro-sexuel, une folle et l’odeur acre de mes vêtements qui cramaient. Et pourtant aussi insensée que cela puisse paraitre, je finissais la journée un corps qui n’avait rien à envier aux pinups qui s’exhibait les seins à l’air en couverture de certains magazines qu’une jeune fille bien comme il faut ne devrait pas connaitre. Au cas, ou vous vous poseriez la question si vous ne l’avez pas encore remarqué je n’ai rien d’une jeune fille bien comme il faut. Mon corps était plus grand, plus svelte, j’avais une poitrine c’était arrondi dépassant dans des limites raisonnables la moyenne. Mais c’était déjà suffisant pour me faire traiter de vache laitière par les médisantes dont je faisais encore partie la veille. La fermeté du tout était assurée par une fine musculature qui bien que discrète et pouvant passer inaperçus à un oeil distrait ne m’en donnait pas moins une allure sportive qui loin de nuire à ma féminité ne faisait que la rehausser. Cependant, je vous rassure si extérieurement, j’étais la quintessence de la grâce et de la beauté à l’intérieur, je restais la même petite frappe sans morale ni scrupule.
Alors, vous vous dîtes surement « que j’ai trop de la chance » ou que « c’est trop bien ». Et n’aller pas prétendre ce genre de réaction de midinette décérébrée est typique. Ni voyez aucune insulte c’est un passage presque incontournable chez les adolescentes durant lesquelles sans chercher à être péjorative, ces demoiselles n’on pas vraiment la lumière à tout les étages. Je vous parle là d’une période dans la vie d’une femme ou sa dégénérescence intellectuelle est telle qu’elle rivalise avec un Alzheimer bien avancé. Bref, je suppose qu’un ratio élevé de mes lectrices est dans cette période ou le bon sens et le sens des valeurs du gent féminine est tellement déficient qu’elles font
passer des choses futiles comme les mecs et les fringue avant les choses vraiment importantes comme le fric.
Pour résumer, je n’étais pas aussi contente que vous l'auriez été à ma place de tous ces changements si positifs soit-il pour la bonne et simple raison que contrairement à la plupart des adolescentes de mon age, je disposais encore de toutes mes facultés intellectuelles. L’inconvénient lorsque qu’on a toute sa tête, c’est que l’on ce pause immanquablement des tonnes de questions, que l’on cogite comme ce n’est pas possible. Et quand survenait des événements aussi incongrus et dépourvus de logique tel que ceux que j’endurais depuis ce matin, on en venait inévitablement à se demandée si on n’est pas mur pour l’asile. Comment en était je arrivé en une seule journée à me retrouver dans une demeure luxueuse en compagnie d’un clochard à laquelle je préférais c’elle de ma soi-disant cousine et meilleure amie et de la coqueluche du lycée. La vie pouvait devenir vraiment bizarre quand le destin décidait de s’en mêler.
Poussant un soupir, j’entrais dans la douche et fis couler l’eau. Fermant les yeux, j’essayais de ne plus penser à rien et pendant un instant béni, j’y arrivais. Mon dieu comme cela fut agréable. Mais bien sûr, comme toutes les choses agréables qui avaient pu m’arriver dans ma chienne de vie cela ne dura pas longtemps.
Je commençais tout juste à me détendre que j’entendis la porte s’ouvrir. J’eu à peine le temps de me retourner que le rideau de la touche fut tiré. Je me retrouvai face à face avec le barbu puant qui sourit en me voyant. Apparemment le spectacle de ma nudité lui plaisait infiniment.
Avec un retard, je poussais un cri strident en me couvrant la poitrine. Je sais, j’ai été lente à réagir sur ce coup là, mais devant autant de nonchalance avait de quoi décontenancé une fille. Sans tenir compte de mes cris stridents , il me força à me pousser pour profitée de ma douche.
— Ça fait du bien quand ça s’arrête, lâcha-t-il à l’ instant où je m’arrêtais de crier pour entamer les insultes.
— Sors de là ! Espèce de pervers !
— Et c’est reparti avec les cris de pintade. Tu pourrais faire un effort. Tu étais si charmante dénué de scrupule et pourrie jusqu'à la moelle en prison. On aurait dit moi avec une paire de seins.
— Justement, j’ai une poitrine alors…
— Et quelle poitrine, m’interrompit-il dans ma réplique avec un regard lubrique.
— On ne rentre pas comme ça sous la douche d’une fille. Alors, t’es gentil et tu dégages.
— Essaye de me faire sortir.
Je levais ma main pour le gifler, mais il l’a saisi au vol.
— Tes mouvements sont trop amples. Ça laisse le temps de réaliser que l’on va s’en prendre une et de réagir.
— Et c’elle là, tu l’avais vu venir.
De ma main libre, je le frappai. Et cette fois ce ne fut pas une gifle, mais un direct. Il recula en titubant, mais gardant ma main prisonnière.
— Aieu… Ça fait mal.
Je m’apprêtais à le frapper une nouvelle fois. Mais il s’élança vers moi et me saisit l’autre poignet. Je ne me laissai pas faire pour si peu, j’étais fermement décidé à la virer de la douche. Je le poussais de toutes mes forces, il recula, se cabra et ne bougea plus d’un millimètre. Je poussais de toutes mes forces m’aidant de mes jambes, mais en pure perdre, il était trop fort. Ne vous faites pas de fausse idée quand même, il n’avait pas le dessus. Le clodo était exactement dans la même impasse que moi puisqu’il n’arrivait pas à me maîtriser. J’avais décidément beaucoup commun même sens moral –ou plutôt absence de sens moral-, même taille et même force.
Je réalisais que j’étais désormais plus forte qu’avant. J’arrivais à tenir tête à un mec qui était loin d’une mauviette. Ces bras étaient assez musclés et surtout ses Abdo étaient… Enfin, disons que peu de filles seraient restées de marbre. A ce moment, je commençai à me demander s’il était vraiment si vilain que ça sous cette barbe.
Ce fut l’erreur qui m’y fin à notre petite épreuve de force. Il me repoussa et je glissai sur le sol mouillé de la salle de bain. Je me retrouvai sur le cul.
Il se pencha vers moi avec un petit sourire suffisant.
-J’ai gagné, me lança-t-il. On recommence…
Je pris alors conscience du ridicule de la situation. Cela faisait cinq bonnes minutes que je me battais contre lui complètement nue. Même si j’arrivais à le virer de la douche, c’est lui qui gagnait. Je n’ai pas beaucoup d’expérience en matière de mec, mais je suis sûr qu’un match de catch nu dans une douche ne doit pas être une perspective si affreuse. Bien au contraire. Je me relevais, et quitta la salle de bien furieuse. Enfin, j’aurais dû l’être, je le serais… dès que je me serais sorti les Abdo de leur pouilleux de la tête.
Journal De Sakura Kimimoto 30 Janvier 2009
Je commençais à peine à me remettre de l’humiliation subie dans la douche que l’on sonna. Qui diable pouvait bien venir à une heure si avancée. Sachant que l’autre clodo n’irais pas ouvrir puisqu’il profitait de MA douche, je me décidais à aller ouvrir. S’était l’avocat que j’avais vu à la prison.
« Jeune Anakin, fit-il à mon intention.
De quoi ? Il m’a appelé comment le pingouin. Je décidais toute même de ne pas réagir trop agressivement. D’abord, parce que c’était le type qui allait peut-être m’éviter d’avoir trop d’emmerdes, ensuite parce que je n’étais pas sûr que c’était une insulte. Après tout Darkvador, est le personnage le plus classe de la guerre des étoiles.
« Je ne m’appelle pas ainsi, lui répondis-je. Si vous avez envie de me donner des surnoms, choisissez-en au moins des féminins.
«Excusez –moi. Mais cela convient tellement bien à la situation dans laquelle vous vous trouvez.
Je faillis lui demander qu’elle était cette situation au juste, car depuis ma sortie de prison force lui était de reconnaitre qu’elle ne comprenait rien à la situation. A commencer par qui était réellement le clodo aux Abdo à tomber. Merde, elle devait arrêter de fantasmer sur le corps de se salle type. Je décidais finalement de m’occuper de mes affaires avant de tenter de découvrir s’elle des autres.
«A quelle point suis-je dans la merde ?
L’avocat haussa les épaules.
« Vous devriez ne pas vous en faire pour ça. Vous devriez vous en tirer avec une dizaine d’heures d’intérêt général.
Je fis la grimace. Du travail gratuit cela allait quelque peu à l’encontre de mes principes, mais si je m’en tirais avec ça, je pourrais m’estimer heureuse. Pourtant, j2tait suspicieuse vis-à-vis de la situation. De ma vie, je n’avais jamais eu de chance.
« Shaolan pourrait porter plainte.
« J’en doute. J’en doute fort. Ce n’est vraiment pas son style et il le voudrait qu’il ne le pourrait pas. Enfin pas sans risquer des poursuites pour usurpation d’identité.
Usurpation d’identité ? Comme s’était intéressant Je me retins d’interroger l’avocat. Il ne m’aurait sans doute rien dit à cause de secret professionnel ou un truc dans le genre. Je décidais donc de garder cet atout.
« Exact, répondis-je à tout hasard pour lui laisser croire que j’étais dans le secret des dieux.
« Je vous ai apporté le repas du traiteur et des vêtements pour demain et ce soir. Le jeune maître m’a demandé de vous dire de mettre cette robe fit-il en lui tentant une superbe robe de soie rouge.
Il déposa le reste de son farda sur une table et prit congé.
Non, mais pour qui se prenait-il se salle clodo pour lui dire ce qu’elle devait porter. J’observais la robe, elle était jolie, moulante à n’en pas douté et le décoté était un peu trop échancrée à mon gout –les mecs sont décidément tous pareil. De toute façon, j’avais horreur des robes. J’allais jusqu'à la porte de la salle de bain.
« Tu rêves si tu crois que je vais mettre ton bout d’étoffe rouge.
« Tu fais comme tu veux. Mais si tu m’accordes ce petit plaisir, je t’accorderais le baiser que Shaolan t’as refusé.
Merde pourquoi ce type finissait-il toujours par avoir le dernier mot. En tout cas, c’était une offre que je ne pouvais décemment pas refusé. J’avais attendu trop longtemps mon premier baiser et mes hormones me titillaient depuis un bon moment. Certes avec ce nouveau corps me trouver un mec n’était qu’une formalité, mais malgré la colère que ressentais pour lui en cet instant, il m’attirait. En de nombreux, il me ressemblait. Et puis la perspective de le tripoter en bonus du baiser n’était pas désagréable du tout.
De plus, j’estimais que sur ce point le clodo devait être plus fiable que Shaolan qui passait son temps à temporiser. Je mis la robe, mourante avec un décotée qui évidemment en dévoilait plus que je n’aurais voulu. Car malgré mon caractère de cochon, je suis extrêmement pudique. Bon, je dois avouer qu’en me regardant dans la glace, je fus très surpris de l’image que me renvoyait le miroir. La fille dans le miroir était une fille à la quintessence de sa féminité à l’antipode du garçon manqué que j’étais une journée plus tôt. Et j’imaginais mal qu’un mec est pu poser son regard d’indifférence sur elle comme l’avait fait quasiment tous les mecs qui avait croisé ma route depuis ma naissance. Je demeurais un moment interdite. Sans vouloir faire preuve de vanité excessive dans cette robe, j’étais à tomber et ce n’était pas uniquement dû à ma transformation physique. Je crois que si cela n’avait pas été moi, j’aurais songé à devenir lesbienne. Désolé si je vous parais quelque peu narcissique, mais c’est la stricte vérité. Avec ça peut-être arriverais-je à rendre la monnaie le beau mendiant, qui sait.
J’entendis le bruissement métallique de la porte de la salle de bain qui s’ouvrait et mon coeur se mit à battre plus vite. Je me maudis pour cette réaction surtout après l’humiliation qu’il m’avait infligée un peu plus tôt. Je me promis de me contrôler. Résolution aussitôt faite, aussitôt briser au moment où le mendiant apparut dans l’embrasure de la porte. Lavée et habillé d’un costume noir ce n’était plus, mais alors plus du tout le même homme. Sous la douche, s’était seulement son corps je l’avais trouvé attirant, mais là on passa encore un grand dans l’échelle de la séduction. Je lui trouvais une certaine ressemblance avec Shaolan en un peu plus grand, plus costaud et surtout
infiniment plus viril. Mais je n’ai jamais été particulièrement physionomiste et sa barbe impeccablement taillée, désormais dissimulait une partie de ses traits. Il devait être aussi séduisant aux yeux d’une femme que je devais l’être en cet instant aux yeux d’un mec. Toute cette similitude entre nous commençait à m’intriquer. Cela commençait vraiment à en faire beaucoup. Sans raison particulière, j’en fis la liste tandis qu’il traversait la pièce pour prendre place. Tout d’abord même vision du monde (pour nous le monde n’est qu’un vivier de pigeon à plumer), même taille (ce qui n’est qu’un détail) même forcée et maintenant même quoi… sex-appeal. Franchement, c’était quoi ce mec, mon double masculin.
Alors qu’il prenait place en face de moi, je dus faire un effort pour me rappeler que j’étais en rogne contre lui. Pas question de laisser passer ne cela.
Nos regards croisa le mien –ce que je croyais être une impossibilité masculine, surtout avec cette robe- il me sourit, et s’assit.
«Tu es très belle dans cette robe.
Je dus faire un effort magistral pour l’ignorer et ne pas lui retourner le compliment. J’avais ma fierté après tout. Mais bon sang, le charme de ce type, ce n’était pas rien. Bon sang, comment pouvais-je être attiré à ce point par un gros pervers dont je ne connaissais même pas le nom.
«Tu m’en veux encore pour ce qu’il sait passer sous la douche ?
Tu veux dire, il y a vingt minutes crétines, pensais-je. Je persisterais à bouder, jusqu'à ce qu’il me présente au moins un semblant d’excuse. Mais dieu que c’était dur. Je mourrais d’envie de lui demander quel était son nom.
« Allons Sakura ne fait pas l’enfant c’était drôle ce petit combat. Tu aurais pu rester sous la douche, mais tu as essayé de me virer. Honnêtement que voulais-tu que je fasse. D’ailleurs toutes mes félicitations, tu es très forte, tu m’as fait même peur à un moment.
Là, il touchait une corde sensible. J’étais très fier de ma toute nouvelle force qui m’avait permis de rivaliser avec lui qui était loin d’être une mauviette comme cet idiot de Shaolan. Je brûlais d’exiger une revanche. Je devais donc faire très attention à ne pas rentrer dans la conversation et continuer à l’ignorer.
« Ta transformation, t’as fait beaucoup de bien tu es très prés de pouvoir rivaliser en égal dans une épreuve de force. La seule fille de ma connaissance à en être capable. Enfin presque… j’ai quand même gagné. Et si on comptait les points, nous en sommes donc à un zéro.
Je réagis immédiatement et sans réfléchir. Je le toisais un bref instant avec du défi dans les yeux.
«Arrête de te la péter. J’ai juste glissé.
« Tu as glissé parce que je t’ai repoussé, donc j’ai gagné, raisonna-t-il.
« J’ai juste été distraite par… je m’interrompis rougissant à cause de ce que j’allais dire.
« A ? Insista-t-il l’air de beaucoup s’amuser.
L’enfoirée, il savait, mais je lui réservais un chien de ma chienne. Je sus aussitôt quoi répondre. Ce qui est très rare, je n’ai aucun dont pour la réparti d’habitude. Je profitai donc de ce moment comme il se devait. Prends-toi ça dans les dents clochard.
« Par un truc horrible, difforme, long et raide qui pendait de ton entrejambe. Je ne sais pas ce que c’était, mais tu devrais peut-être aller voir un médecin.
Il éclata de rire, m’applaudis et j’en fus vexé. Pour une fois que je lâchais une bonne pique, il aurait pu montrer un peu plus d’affliction.
« Magnifique. Très bonne réplique, me félicita-t-il. Je suis content que tu te sois décidé de rejoindre la conversation.
Merde, il avait réussi à me piéger en me faisant sortir de mon mutisme. N’ayant jamais rencontré qui que ce soit qui soit comme moi, je m’étais stupidement laissé piéger. Et si, j’appréciais la manoeuvre, j’enrageais d’avoir encore perdu, car c’était bel et bien une défaite. Croisant son regard moqueur, je sus que sur ce point les choses était clair entre-nous.
«Deux zéros, commenta-t-il simplement. Tu ne vas pas de remettre à bouder, j’espère ?
Je souris.
«Non, mais tu ne perds rien pour attendre.
« Je suis impatient de voir ça. C’est Yukito qui à amener la nourriture et les vêtements, je suppose. T’a-t-il fait des commentaires à la guerre des étoiles.
Je haussais les épaules.
« Oui. Mais je n’ai pas honte de t’avouer que je n’ai rien capté.
Il rit.
« Yukito considère que d’un côté, il y a les jedï en la personne du sois disant Shaolan et de l’autre l’empereur des forces obscures que je représente.
Je me souvins que je ne connaissais toujours pas son nom. Je me décidai donc avec un train de retard de le lui demander.
« Et comment s’appelle, le bel empereur.
Il eut un grand sourire ravi.
« Tu me trouves beau ? C’est gentil. On n’a pas le savoir, c’est toujours agréable de se l’entendre dire.
Putain, c’est quoi ce mec, songeais-je en poussant un soupir affligé.
« Je m’appelle Ramdom.
Je fronçais les sourcils.
« T’es parent-on vraiment appelé Ramdom.
« Tu ne trouves pas ça joli.
« Si. Mais ça ne sonne pas très asiatique comme prénom.
« En fait, si tu veux tout savoir, on m’a volé mon nom et je compte bien le récupérer. Enfin, bref Yukito pense que Shaolan était essaye de t’attirer du bon côté, alors que moi, j’essaye de te manipuler à mes propres fins.
« Et il se trompe ? En ce qui te concerne ?
Il se pencha en avant comme pour me faire une confidence.
« Tu plaisantes ? Yukito est très perspicace. Il n’a jamais tort.
Je tressaillis.

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