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Le blog de sanctuaryofajran

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Ceci est un blog ou je publierais des fan fiction CCS, mes nouvelles et romans. Si vous avez des suggestion pour mettre à améliorer tout cela, me faire part de votre avis. N'hésitez pas à me faire part de votre avis en me laissant un commentaire.


La vie amoureuse de la grande catcheuse kaori part 1

Publié par sanctuaryofajran sur 11 Mai 2011, 15:11pm

Catégories : #autre

Chapitre I

Le défi

Si vous voulez lire mes autres fics cliquez ici

- Passe-la-moi !

- Il en est hors de question !

- Il me semble qu'elle me revient de droit !

- Ah oui ? Et pourquoi ça ?

- Parce que c'est comme ça.

- Ce n'est pas parce que Môssieur décide pour une fois de rester à la maison plutôt que de faire la tournée des bars qu'il doit s'approprier la télécommande.

Ce soir-là Kaori et Ryo se disputaient une fois de plus. Rien de nouveau sous le soleil, donc. Sauf que depuis quelque temps, c’était devenu leur passe-temps quotidien. En vérité.

Il y a à peu près trois semaines, City Hunter avait reçu une demande venant d'une très belle chimiste. En temps normal, Ryo l’aurait harcelé et dragué et elle serait tombée folle amoureuse de lui à la fin de l’enquête comme d’habitude. Et cette fois-là n’avait pas fait exception à la règle. La belle après l’affaire c’était vu confier un poste sur un grand projet très loin en Europe. Petite innovation tout de même Ryo avant son départ , Ryo lui avait offert un cadeau très spécial. Et pas des moindres puisqu’il avait couché avec elle. Kaori n’avait rien pu faire pour l’en empêcher, car pendant l’enquête elle avait été, exposer à des produits toxiques qui l’avait cloué au lit pendant deux jours. Ce n’est quand revenant de l’hôpital qu’elle avait vu leur ancienne cliente sortir de bon matin de l’appartement. La réaction de Kaori aurait du de flanqué un bon coup de massue dans la tête de Ryo. Pourtant cette fois, elle ne l’avait pas fait et avait gardé toute cette colère au fond elle. En vérité, elle était aussi déçue qu’en colère. Elle était blessé que Ryo est profiter de son absence pour s’offrir une partie de jambe en l’air. Bon elle n’avait pas été en danger de mort, mais quand même cela méritait une vengeance un peu plus importante qu’une partie de jambe en l’air.

Il Y avait aussi autre chose. Quelques choses qui couvaient en elle depuis un bon moment. En dehors de se perversion maladive Ryo était un irresponsable de première qui n’avait aucune notion de l’argent. On était à la fin du mois et encore une fois, elle avait eu du mal à payer les factures. Malgré toutes les économies qu’elle faisait sur la nourriture, le chauffage et l’électricité. Depuis trois mois, elle voyait leur compte sombrer inexorablement dans le rouge. Ryo ne se rendait pas compte de la situation. Encore quelque temps à ce régime-là et il serait interdit bancaire. Il fallait qu’elle trouve quelque chose pour remédier à cette situation.

Ce n’était pas que les propositions de travail manquaient bien au contraire. Seulement monsieur Ryo ne travaillait que pour les femmes. Ce qui réduisait déjà de moitié leur clientèle. Et encore s’il n’y avait que ça, mais en plus elle devait être belle et avoir entre 18 et 28 ans. Autant dire que cela réduisait leur clientèle de façon plus que significative. Elle devait absolument obliger Ryo à changer sa politique.

Surtout que depuis quelque temps , il sortait tout les soirs à croire qu’il faisait cela pour énerver la jeune femme.

Ryo, fatiguer de cette semaine de débauche avait décidé de passer une soirée tranquille chez lui, mais c'était sans compter Kaori. Il avait prévu de regarder le défilé de Miss Bikini, mais il n'avait pas prévu qu'il passerait le même jour de la finale du tournoi mondial de catch qu'attendait Kaoridepuis des semaines. Eh oui, d'où pensez-vous que lui viennent ces prises de catch totalement efficaces qu'elle utilise contre son partenaire ? De la télé bien sûr !

Et aucun des deux n'était prêt à céder à l'autre.

Kaori tendit le bras pour essayer de s'emparer de l'objet de leur dispute, mais elle ne put l'atteindre. Seulement, dans son mouvement d'esquive, Ryo envoya la télécommande à quelques mètres. Ils se levèrent précipitamment, mais sa partenaire fit un faux pas. Il la prit dans ses bras pour arrêter sa chute et il fut pris par son élan. Au final, ils se retrouvèrent par terre, Kaori allongée sur le nettoyeur.

- Ryo ?

- Oui ?

- Tu ne trouves pas qu'on est pitoyable ?

- Si, nous sommes tombés bien bas !

Au fur et à mesure qu'ils se parlaient, leurs visages se rapprochaient. Bientôt, Ryo put sentir le souffle tiède de sa partenaire contre son cou. L'effet fut immédiat. Pour ne femme qui ne lui faisait pas bander elle s'en tirait plutôt pas mal. Son érection ne passa pas inaperçue au yeux ou plutôt aux cuisses de Kaori. Mais à la grande surprise de Ryo, aucune massue ne sortit de nulle part pour s'abattre sur lui. Au contraire, Kaori se serra un peu plus contre lui et rapprocha son visage au point que leurs lèvres pouvaient presque s'effleurer. Elle s'empara des lèvres de son partenaire en un baiser fougueux. Bien que ce dernier n'eut pas le temps de réaliser ce qui lui arrivait, il en profita pleinement en se disant qu'une occasion pareille ne se répèterait peut-être plus.

- Waouh, tu embrasses divinement bien dit-il dès qu'ils se séparèrent.

- Je sais, fit-elle sans la moindre modestie

Kaori poussa alors un profond soupir.

- Écoute ça ne peu plus continuer ainsi Ryo. Ça fait des semaines que nous n’avons plus travaillé. Tu dois accepter de travailler pour des hommes sinon on ne s’en sortira jamais.

Ryo haussa les épaules.

- Tu sais très bien ce que j’en pense, Kaori.

La jeune femme lui jeta un regard inquisiteur.

- Je ne vois pas pourquoi tu prendrais cette décision tout seul on n’est associer, je te signale.

Le city hunter lui adressa un sourire moqueur.

- La loi du plus fort tu connaît.

- Et qui dit que c’est toi le plus fort de nous deux, s’insurgea-t-elle. Je te signale que tu ne m’as encore jamais battu, mais que moi et ma massue on t’as mis plus d’une fois ko.

- Dans un vrai combat, tu n’aurais aucune chance et tu le sais.

-Non j’en sais rien du tout. Mais si tu es si sur de toi pourquoi ne pas me le prouver. Que dirais-tu d’un petit combat ! Le vainqueur gérera les affaires.

Ryo leva un sourcil intrigué.

- Ce n’est pas ce que tu fais déjà ?

Kaori eut beaucoup de mal à cacher sa satisfaction, il venait de tomber dans son piège.

- Je me suis mal exprimé. Le vainqueur gérera seul l’entreprise et l’autre n’aura absolument rien à dire et devra obéir bien gentiment.

L’idée sembla plaire au city hunter

- Tu veux dire que tu ne passeras plus ton temps à m’engueuler.

- Seulement si tu gagnes et juste pour ce qui concerne le travail.

- La manière dont je me comporte avec nos belles clientes fait partie du travail.

- Je sais.

- Intéressant fit-il avec un air lubrique. Mais C'est quel genre de match que tu proposes?

- Un match de catch.

- T'es tombée sur la tête ou quoi ? Tu n'as aucune chance ! Regarde-toi et regarde-moi. Je suis de gagner.

- Ça, c'est ce que tu crois. Et puis si t'es sûr de gagner, tu n'as rien à perdre en acceptant.

Ryo réfléchit. Ça paraissait trop facile pour être honnête, mais après tout elle avait raison.

- C'est d'accord.

- OK. Dans une semaine ça te va ?

- C'est OK pour moi.

Ryo la fit rouler sur le côté.

-Je serais capable de le tuer si j'y vais trop fort.

- Ho, vraiment fit-elle feignant d’être effrayer.

Elle lui prit la main et la posa sur la sa poitrine -J’ai peur fit-elle. Regarde comme mon cœur pas fort.

Le city hunter mal à l’aise recula.

- Quel gentleman qui l’eut cru !

Puis en baissant les yeux sur l’entrejambe de son associé. Elle remarqua une excroissance pas vraiment inhabituelle chez un obsédé de ce calibre. Elle lui sourit moqueuse.

- Enfin peut-être pas tant que ça. Ajouta-t-elle après un moment.

- Sans hésiter même une seconde. Car je...

- Car tu quoi ?

- Non-rien.

Kaori s'allongea entièrement au sol. Seulement, en dessous d'elle, il y avait la télécommande. La télé s'alluma et justement sur la chaine de catch. Elle se leva et prit la télécommande.

- En attendant, aujourd'hui, c'est moi qui décide de ce qu'on regarde et ça ne sera pas Miss Bikini dit-elle en reprenant sa place sur le canapé.

 

Chapitre 2  

 

Confidence  

 

 

Kaori était sortie de l’appartement parce qu’elle ne pouvait plus supporter Ryo qui ne cessait de fanfaronner sur sa future et très hypothétique victoire. Il ne cessait de lui rebattre les oreilles sur le fait que les coups de massue ne lui manqueraient pas le moins du monde. Et le succès qu’il ne manquerait pas d’avoir avec les jolies clientes une fois débarrassées des sempiternelles interventions de l’encombrante Kaori.  

 

Depuis qu’elle avait surpris leurs anciennes clientes sortir de leurs appartements, il y a de cela plusieurs semaines, une profonde rage bouillait en elle en général cette colère se serait exprimer par un bon coup de massue. Mais cette fois , elle n’était pas simplement en colère, mais véritablement blessé au plus profond de son être. Pour la première fois, elle n’arrivait pas à exprimer sa colère à travers une bonne crise de rage. Pire, elle n’arrivait pas en parler ni à Ryo, ni à ces amies. Et cela la rongeait. De toute façon, elle imaginait très bien ce que Ryo dirait. A savoir qu’il n’était pas ensemble et que ce n’est pas parce qu’il avait une partenaire a moitié folle qu’il devait faire vœu de célibat éternel. Le pire c’était que tous ces arguments n’étaient pas faux. Cela ne pouvait vraiment plus durer ainsi sinon, elle allait devenir folle. Kaori en était venu à comparer Ryo à un chien en chaleur dans son esprit. Et bien si c’était le cas, il était plus que tant de dresser ce foutu clébard. Malheureusement, elle n’avait pas la moindre idée de comment arriver à ce résultat.  

 

Elle arriva devant le café cat’s eye sans vraiment l’avoir voulu. Mais le hasard faisait bien les choses cela ne lui ferait pas de mal d’un peu se confier à une oreille amie. Elle poussa la porte du café. A cette heure de la journée, il n’y avait que peu de gens, cela l’arrangeait bien. Elle alla s’asseoir au bar.  

 

- Ça n’a pas l’erre d'aller, Kaori lui dit Miki.  

 

Laura leva les yeux vers son amie et son regard était vraiment las.  

 

- C’est Ryo, il est vraiment trop insupportable en ce moment.  

- Tu devrais être habitué depuis le temps.  

 

Elle aurait aimé lui parler de ce qu’elle avait vu à son retour de l’hôpital, mais encore une fois les mots ne sortirent pas. Elle se contenta donc de faire un petit geste évasif de la main afin d’exprimer son raz le bol.  

 

- Le problème c’est l’argent. On ne travaille que tous les 36 du mois. Ça n’a rien de vraiment surprenant vu les critères extrêmement sélectifs de mon associé.  

 

Elle ne lui mentait pas, mais c’était juste la partie émergée de l’iceberg. Son amie lui adressa un sourire de sympathie et de compréhension.  

 

- Ce n’est pas nouveau pourtant. Ce n’est rien que quelque coup de massue ne puisse arranger.  

 

Miki servit une tasse de café à Kaori.  

 

- Les coups de massue n’ont aucun effet ni sur le compte en banque ni sur l’irresponsabilité de Ryo. Quelques mois à se régime et on ferra faillite. Ryo est un véritable gosse pour certaines choses.  

- Il y a sûrement une solution.  

 

Kaori poussa un profond soupir.  

 

- J’ai bien pensé à quelque chose, mais c’est un acte extrême.  

 

Miki leva un sourcil intrigué.  

 

-A savoir ?  

- J’ai lancé un défi à Ryo pour obtenir la gérance de l’affaire.  

- C’est plus qu’extrême, c’est désespéré. Je suis bien placé pour savoir que Ryo n’est pas un adversaire facile.  

 

Kaori haussa les épaules.  

 

- Je n’avais pas vraiment le choix de toute façon.  

- J’espère que tu as bien choisi le défi.  

- Bha, le catch.  

 

Les yeux de la jeune femme s’arrondirent.  

 

- Tu peux me répéter ça ?  

- Le catch.  

- Tu avais bu ou quoi ? Tu défies le city hunter dans un match de catch.  

- Et alors c’est toujours mieux que de le défier au tir. En plus, je m’y connais en catch. Quand j’étais au lycée, J’ai fait de la lutte et j’étais plutôt douée. J’ai gagné trois fois de suite le tournoi interscolaire. Ryo lui n’y connait rien.  

 

La jeune femme réfléchit un instant à la suggestion.  

 

- Tu n’as peut-être pas tout à fait tord concéda la jeune femme après un instant de réflexion. Mais c’est tout de même de Ryo Saeba le city hunter qu’il s’agit. Il est un peu beaucoup habitué aux bagarres.  

- Qui va se bagarrer avec Ryo fit une voix derrière Miki.  

 

Les deux jeunes femmes se retournèrent vers un homme d’une taille gigantesque.  

 

- Falcon, tu vas pouvoir nous aider Kaori à défier Ryo au Catch. Il faut que tu trouves un moyen pour la faire gagner. Tu as fait la guerre, tu as dû connaître des situations plus désespérées que ça.  

 

- Heu oui… pas si souvent que ça quand même. Franchement vous avez de bonne.  

 

Le mercenaire réfléchit un moment à la question et demanda :  

 

- Vous le faites quand ce combat ?  

 

- Dans une semaine  

 

l’ancien mercenaire n’affichait aucune émotion sur son visage, mais Kaori savait qu’il pensait que le délai était ridiculement trop cour. Devant les regards inquisiteurs de Falcon, Kaori se sentit obliger de se justifier.  

 

-Le catch n’a rien avoir avec une bagarre de rue en plus c’est ma spécialité.  

 

Miki leva les yeux au ciel. Exaspéré devant l’attitude obstinée de Kaori.  

 

- C’est un avantage de l’affronter en terrain connu, concéda tout même Falcon.  

 

- Mais cela ne suffira pas, renchérit Miki. Kaori est une femme et Ryo tout pervers qu’il est est un athlète. Déjà rien que le problème de la différence de force physique est un problème difficile à surmonter.  

 

Falcon ne dit rien, mais approuva d’un mouvement de tête.  

 

Un silence tomba. Kaori comprit que son impétuosité risquait de lui couter cher. Si elle devait supporter de voir Ryo draguer les clientes sans se défouler, elle ne tiendrait pas longtemps.  

 

-Ne me sous-estimez pas quand même, fit –elle pour rompre le silence qui commençait à devenir pesant. Manier des massues de cent tonnes ça fait des muscles. En plus, je ne me suis jamais sentie aussi forte que depuis mon retour de l’hôpital.  

 

Falcon semblait peu sceptique à ce sujet. Il se tourna cependant vers Miki et lui dit :  

 

- Teste là.  

 

- D’accord.  

 

Kaori ravala sa salive peu rassurée. Falcon était un ancien soldat, elle pouvait donc s’attendre à tout.  

 

- Comment ça me tester ?  

 

Miki redressa sa manche à hauteur de son avant-bras dévoilant ainsi une légère musculature. Elle posa alors son bras sur le comptoir du bar.  

 

- Au bras de fer.  

 

Le soulagement sur le visage de Kaori fut tellement évident que même Falcon faillit en rire. Les deux jeunes femmes se prirent la main.  

 

Couvrant de ces grosses mains celle des deux femmes Falcon s’apprêtait à donner le signal de départ.  

 

- Près ! Allez-y!  

 

Le combat ne dura pas longtemps Kaori écrasa le bras de son amie en une quinzaine de secondes.  

- Oui, j’ai gagné, se réjouit-elle  

 

Mais elle se rendit compte que son amie la regardait avec de grands yeux surpris. Il y avait de quoi. Miki était très bien entraîné et pouvait sans aucun problème rivaliser en force avec un homme de corpulence moyenne. Que Kaori et put réussir à la battre si vite justifiait l’étonnement ! Cela intriqua Falcon.  

 

- Je vous l’avais dit je ne suis pas si faible que ça, s’exclama la jeune femme reprenant un peu espoir  

 

Falcon et Miki échangèrent un regard.  

 

- Va me chercher le bottin de téléphone.  

 

La jeune femme acquiesça et s’exécuta.  

 

- Qui veux-tu appeler ?  

 

- Personne.  

 

Pour le coup Kaori fut quelque peu interloqué. Mais elle n’eut que peu de temps pour se poser des questions, car Miki revenait déjà avec le bottin. Falcon le prit des mains de la jeune femme et le posa sur le comptoir juste en face de Kaorii. Falcon posa son coude sur la table.  

 

-Fais un bras de fer contre moi.  

 

-Tu es fou. Je suis d’accord sur le fait que ce combat était peut-être une erreur qui va me coûter cher. Mais je ne suis tout de même pas prête à me casser le bras pour l’éviter.  

 

- Fais ce que je te dis, dit le mercenaire de sa grosse voix autoritaire qui faisait toujours un peu peur à Kaori.  

 

Ce fut Miki qui cette fois donna le signal de départ.  

 

- Go  

 

Dans les deux premières secondes, Falcon fut tellement surpris par la force inattendue de Kaori qu’il laissa la jeune femme prendre l’avantage. Son bras recula de deux centimètres. Après quoi il reprit l’avantage et abattit le bras de Kaori. Cependant, Miki voyait à la tension sur le visage de Falcon qu’il avait mis toute sa force. Et Kaori avait tout de même tenus prés de trente secondes.  

 

Kaori fit la grimace.  

 

- Merci de ne pas m’avoir cassé le bras.  

- Kaori comment peu-tu être aussi forte ce n’est pas normal.  

 

La jeune fille la regarda sincèrement sur prise.  

 

- Comment, mais j‘ai perdu, je te signale.  

- Oui. Contre Falcon et après trente secondes. Je l’ai déjà vu faire des bras de fer contre des paracommandos qui duraient moins que ça. Tu t’entraînes en secret ou quoi ?  

- Un peu à la salle de sport. Mais ça n’a rien de secret . Je t’y ai d’ailleurs déjà croisé une fois ou deux.  

-Ce n’est pas normal une femme de ta corpulence d’être si forte. Surtout si elle ne s’entraîne que quelque heure par semaine dans une salle de sport.  

- C’est vrai que je me sens différente depuis mon retour de l’hôpital.  

 

Falcon décida de mettre de côté ce problème pour l’instant.  

 

- Bon alors moi je vais m’occuper de ton entraînement, annonça Falcon.  

 

Puis se retournant vers Miki.  

 

- Toi tu t’occuperas du reste.  

 

Son amie le regarda l’air de ne pas comprendre.  

 

- Du reste ?  

 

Pour une raison que ne comprit pas immédiatement Miki, Falcon eut l’air soudain très embarrassé.  

 

- Quand on affronte un adversaire plus fort que soi, il faut savoir tirer parti de la moindre de ces faiblesses. Et qu’elle est le plus gros défaut de Ryo.  

 

- C’est un pervers dire à l’unisson les deux jeunes femmes.  

 

Miki ouvrit la bouche pour avoir un complément d’information, mais soudain un voile de compréhension passa sur son visage. Elle avait compris.  

 

- Je vois, fit-elle en lançant un regard machiavélique vers Kaori. Cette dernière fut soudain très mal à l’aise sous ce regard. Et elle se demandait dans quelle nouvelle galère, elle s’était de fourre en décidant de pousser la porte du café et de se confier à son amie. Décidément, c’est dernier temps , elle prenait de très mauvaises décisions.. 

 

Chapitre II

Le dressage

Malgré le fait que le combat s’annonçait sous de meilleurs hospices que l’on aurait pu le croire au début, le moral de Kaori n’était pas remonté d’un iota. Avec de la chance, elle arriverait à ces fins. Elle battrait Ryo. Et prendrait le contrôle de l’affaire. Mais elle ne se faisait aucune illusion sur le reste. Ce n’est pas ça qui fera changer Ryo d’attitude. Bien sûr, elle pourrait exiger de lui qu’il travaille pour tout client leur proposant du travail. Et quand ils travailleraient pour te jolie femme, elle aurait l’autorité d’obliger Ryo à ,ne pas les harceler à tout bout de champ. Cependant dans la vie de tous les jours Ryo ne changerait pas. Ils continueraient à mener une vie de débauché. Et d’un point de vue plus personnel, il ne s’intéresserait pas plus à elle pour autant. Il se pourrait même que cela détériore leurs relations. À supposer bien sûr qu’elle puisse être pire que ce qu’elle était déjà. Après un moment son désespoir avait du se voir, car Miki était finalement venue la voit et l’avait attiré dans l’arrière-salle du café. La jeune femme se doutait bien que Miki avait remarqué que quelque chose n’allait pas et allait à l’évidence la soumettre à interrogatoire acharné jusqu'à ce qu’elle céder. Quelle ne fut pas sa surprise alors de l’entendre lui ordonner avec un air à la fois malicieux conspirateur qui ne lui disait absolument rien : -très bien ma petite Kaori si tu veux battre ce petit crétin de Ryo tu ferra tout ce que je dirais.

Kaori surprise ne répondit rien, mais acquiesça cependant pour marquer son approbation.

- Déshabille-toi.

Les yeux de Kaori s’arrondirent d’étonnement. Elle avait failli en tomber à la renverse tellement l’étrange requête l’avait pris de court. La jeune femme fixa son amie avec des yeux étranges se demandant si elle avait bien dit ce qu’elle avait cru l’entendre dire. Ou alors si c’était elle qui était devenue folle à cause de la vie infernale que lui fait vivre sans s’en rendre contre ce crétin de Ryo.

- Tu peux répéter ?

- Tu as très bien compris déshabille-toi. A poil mademoiselle Kaori est plus vite que ça.

- Mais pourquoi ?

-Tu as bien entendu ce que mon gros nounours à dit, fit Miki en se retenant de rire en imaginant la tête qu’aurait ferais Falcon s’il l’avait, entendu, le désigner ainsi.

- Oui, mais…

- Il n’y a pas de mais. Le point faible de Ryo c’est sa perversion. Tu dois donc en tirer parti. Et pour cela tu dois être assez sexy pour troubler sa concentration. Cela veut dire Séance de relookage demain. Le problème c’est qu’avec ta salle habitude de t’habiller toujours d’habiller avec des jeans de mauvaise qualité et des pulls de brocante, je n’arrive pas à imaginer ce qui pourrait-elle. C’est pour ça que tu dois te déshabiller.

Kaori fronça les sourcils regardant son amie avec un air plein de suspicion et de doute C’était vraiment l’argument le plus débile qu’elle avait entendu de toute sa vie. Même le crétin de Ryo trouvait mieux que ça pour se justifier.

Cependant, voyant la résolution dans le regard de Miki, elle sut qu’elle gaspillerait beaucoup d’énergie en vain si elle tentait d’y échapper.

Elle poussa finalement un long soupir se disant que peut-être Ryo n’était pas le seul pervers de son entourage. La jeune femme s’exécuta donc.

- Tu enlèves aussi les sous-vêtements, fit Miki décidé à pousser son avantage jusqu’au bout.

- Tu abuses là.

- Je ne vois pas ce qui te gêne. On ‘est entre filles

- Ben, justement là tu vois, je me pose de sérieuses questions sur ton hétérosexualité.

Malgré tous ces ronchonnements incessants. Elle s’exécuta. Mais quand elle eu terminer et se retourna ce fut, au tour de Miki d’avoir l’air surprise.

-Kaori depuis quand tu as de gros seins, s’exclama Miki sans la moindre trace d’humour dans la voix. J’ai déjà vu des filles qui avait de plus petits seins qu’il n’y paraissait quand elle était habillée, mais rarement le contraire.

- Ha parce que c’est une habitude de demander à la fille de se déshabiller pour moi.

Miki s’apprêtait à lui faire une réplique cinglante. Mais son regard tomba alors sur le soutien-gorge que son amie avait négligemment laissé traîner par terre. Elle le ramassa et l’examina. C’était un soutien-gorge vraiment moche et de qualité médiocre. Elle regarda l’étiquette pour confirmer se taille c’était des 85B. Bref à peu près la taille des seins que Miki aurait estimée avant de la voir toute nue. Elle lança à la jeune femme un regard étrange. Et pour la peine Kaori se sentit comme un morceau de viande. Elle eut beaucoup de mal à ne pas se couvrir la poitrine par réflexe Miki approcha le sous-vêtement de la poitrine de son amie comme pour mieux s’assurer de ce qui au simple coup d’œil était déjà plus qu’évident. Le sous-vêtement devait être facilement deux peut-être trois tailles trop petites

- Tu n’étais pas un peu serrée là dedans.

Kaori baissa les yeux, rougissantes et tenta alors de s’expliquer avec une frénésie pleine de confusion.

-Il était en promotion au marché l’année dernière. C’était des fins de stock, je crois. Vraiment pas cher. Une affaire malheureusement, ils sont vite partis.. Et quand je suis arrivé au magasin, il ne restait plus que des petites tailles. Mais c’était vraiment une trop belle économie pour passer à côté.

- Toi et ta foutue manie économie de bout de chandelle.

- Si tu vivais avec Ryo toi aussi tu en en ferrais. Tu ne sais pas ce que sait de vivre acvec un irresponsable pareil qui se fout des autres.

- Il nous faut un point de vue masculin. Falcon ché…

Kaori lui sauta dessus en lui couvrant la bouche.

- Non, mais, ça va pas , tu es folle.

Miki lui adressa un sourire dès qu’elle eut retiré la main de sa bouche.

-On dirait que cela va beaucoup mieux, remarqua- telle.

-Comment ça ?

-Ho ! Et bien depuis tout à l'heure tu ne semblais pas très en forme. Tu avais l’air de déprimer sec.

Kaori comprit alors que tout le cinéma que lui avait fait son amie n’avait pour but que de lui rendre le sourire. Elle lui en fut reconnaissante et se décida à lui confier ce qu’elle avait sur le cœur.

-Ryo à couché avec une cliente, jeta-t-elle a brûlé pour point.

Un lourd silence passa. Puis Miki lui demanda : -comment le sais-tu ?

-Je suis rentré plutôt que prévu de l’hôpital et je l’ai vu sortir de l’appartement au petit matin.

Miki eut l’air désolé pour elle.

- Tu sais c’est un peu de ta faute quelque part.

Kaori lui jeta un regard révolté.

-C’est de ma faute s’il drague tout ce qui porte un jupon.

Miki hocha la tête en semblant jauger l’argument.

- Non. Par contre es-tu en position de le lui reprocher. Le travail était fini et Ryo est célibataire. Après tout, vous n’êtes pas ensemble.

Kaori foudroya son amie du regard.

- Alors Ryo a raison fit-elle la voix pleine de larmes.

Le regard de Miki s’adoucit soudain.

- Je n’ai pas dit ça. Je sais que tu l’aimes. Mais tu n’as jamais essayé de faire évoluer votre relation plus que ça.

Des larmes coulèrent des yeux de Kaori.

-Parce que toi tu crois peut-être que c’est facile avec un pervers irresponsable pareil.

- Je comprends, lui dit Miki avec compassion. Mais tu n’as jamais essayé de le dresser non plus.

-Dresser tu en as de bonne c’est pas un chien.

En sont for intérieur Kaori remarque qu’il y a peu elle aussi avait fait cette comparaison.

-Un homme, un chien , ils n’ya pas tant de différence qu’en on y réfléchit tu sais. Les hommes sont comme de petit chien, repris –elle. Au début ils sont mignons et tout gentils, mais si tu ne l’ai dresse pas, il feront pipi partout dans ton appartement. Et bien les hommes c’est pareil…

- En pire, ajouta-t-elle après un moment.

Kaori fit une grimace.

-Falcon sera heureux t’apprendre ça.

Miki eut l’air soudain paniqué.

- Mais je ne disais pas pour mon gros nounours fit-elle. Mais quand on vit ensemble ou qu’on est un couple, les deux doivent faire des concessions. Et accepter les défauts de l’autre. Jusqu’ici dans ta relation avec Ryo, il n’y a que toi qui es fait ça. Il ne le fera pas de lui-même alors tu n’as pas d’autre choix. Tu le dresses et tu t’investis un peu plus dans votre relation ou tu renonces.

Kaori tête baissée réfléchit à ce que venait de dire son amie. Bien sûr elle avait raison. Kaori le savait. Pour ce qui était de la mise en pratique, c’était déjà autre chose.

- Je ne sais pas comment faire pour le dresser, murmura timidement Kaori.

Miki lui adressa un large sourire.

- Ne t’en fais pas, je te donnerais des conseils.

- Merci heu….Je peux me rhabiller.

- Bien sûr ! J’ai de très bonnes idées pour la séance de relookage, maintenant. Mais attends un instant.

Miki alla fouiller dans une garde-robe et lui ramena des sous-vêtements.

- Tiens, je te les prête, tu seras plus à l’aise. Franchement, si on m’avait dit un jour que je te prêterais des soutifs sans que tu flottes dedans, je ne l’aurais jamais cru.

Kaori se rhabilla en vitesse de craindre que Falcon ne décide de venir voir ce qu’elle faisait.

- Ha je respire tout de suite mieux. J’avais oublié ce que c’était que de respirer sans être oppressé. Mais je suis encore un peu serrée. Demain, j’en rachèterais de nouveau ces décidés.

Quand elle retourna la tête vers Miki cette dernière semblait mortifiée ! La vérité s’était imposée à elle avec la même violence que les coups de massue de Kaori sur la tête de Ryo. Kaori avait de plus gros seins qu’elle. Voilà une pensée qui était des plus déprimante

 


 

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