Drôle de couple part 10

Dans sa cuisine de très bonne heure, Natsu ruminait les derniers événements et cherchait un moyen de s’en sortir. Il cherchait mais ne trouvait pas. Avec désespoir, il en vint à la conclusion qu’il n’avait aucune échappatoire.
Dire qu’il s’était levé une heure plus tôt, afin de ne pas avoir Lucy sur le dos et réfléchir sereinement à ses soucis. Tous cela pour arriver à cette pitoyable constations. Il aurait carrément mieux fait de continuer à dormir. Sauf qu’en fait non, puisque de toute façon, il n’avait pas dormi, un seul instant cette nuit. Et pour cause Lucy s’était invitée dans on lit. Natsu oubliant qu’elle était beaucoup plus forte que lui avait tenter de l'en faire sortir. Une brève lutte suivie d’une violente douleur du au fait qu’il s’était cogner la tête contre la table de nuit, après avoir été éjecté du lit par la belle blonde, lui rappelerent cette triste réalité.
Il s‘était alors résigner à aller dormir dans son divan. Mais même ça cela elle lui avait été refusé. Il avait donc été contraint de partager sa chambre. Et bien sûr, c’était un lit une personne alors qu’elle que soit la position au moindre mouvement une partie de son corps finissait inmanguablement par toucher les fesses ou les seins de la jolie blonde. Sa gêne n’avait d’ailleurs pas échappé à la jolie blonde qui s’amusait beaucoup à le taquiner et à se coller à lui.
La garce.
Alors certes, il est vrai que la situation pouvait sembler plaisante de prime abor et même coresponde au fantasme de tout homme normalement constitué. Nonobstant, quand toute possibilité de coïte était exclue – elle n’avait pas encore seize après tout- et que le seul usage que l’on souhaitait faire de son lit : c’est dormir. La présence d’une belle blonde dans un aussi petit lit avait tentance à s‘avérer extrémement frustrante et par nuire gravement au sommeil.
Même après qu’elle se fut endormie, il fut incapable de trouver le sommeil. Chaque fois qu’il fermait les yeux, il voyait Lucy nue, ou alors son esprit vagabondait et fantasmait à son sujet. Il envisagea même des passer un peu à l’acte. Et pourquoi pas? Si aux lieux de tenter d’éviter les courbes généreuses du corps de la jeune fille, il en profitait un peu.
Sur une impulsion, il se retourna. Initiative heureuse ou malheureuse tout dépens du point de vue ou l’on se place, le visage du jeune homme se retrouva à quelque centimètre de celui de l’adolescente. Ils étaient si proche que Natsu pouvait sentir sur son visage son souffle. C’était foutrement déstabilisant, mais aussi terriblement excitant. Il hésita donc en proie à un véritable dilemme. Devait-il se retourner et tenter de trouver de trouver le sommeil malgré les scénarios libidineux auxquelles, il ne pouvait s’empêcher de penser ? Ou devait-il les réaliser même un tout petit peu. Un long moment passa durant le quelle, il fut tirailler entre ses deux alternatives et ne fit rien d’autre que de regardé le beau visage de l’adolescence. Puis son regard descendit vers sa poitrine. Elle portait un soutien-gorge rouge et c’était tous ce qu’elle portait pour dissimuler le haut de son corps.
Alors bien sur Natsu savait que la chose à faire, la seule chose à faire en fait s’était de détourné les yeux, mais il en fut incapable. En vérité, une pulsion primaire plus forte que la raison l’empêchait d’agir comme il l’aurait dû. Regarder ne lui suffisait plus. Déqormais, il voulait toucher. Et peut-être qu’après, il trouverait le sommeil. Peut-être cela aurait-il été différent si Lucy ne l’avait pas t’en titiller un peu plus tôt, après tout c’était de se faute si il était dans cette état. Il avait déjà eu un aperçu de ce que pouvait être le contact de la poitrine de la jeune fille contre son corps. Mais ces contacts lui avait été imposé. Et puis ses mains n’avait jamais effleurer la douce poitrine de la blonde... ni d’aucune autre fille d’ailleurs.
Ni tenant plus au comble de la frustration. Il avança son index droit en direction de la poitrine de la fille. Moins d’un demi-centimètre séparait le doigt des seins de Lucy quand une voix intérieure lui hurla :
« Non si elle se réveille et qu’elle te surprend en train de la tripoter, elle te cassera l gueule, et cette fois cela ne sera pas pour jouer. Elle te fera vraiment mal. Il se peut même qu’elle t’envoie à l’hôpital.
Son doigt se figea et se mit à trembler. La perspective d’éventuelle représailles le força à e raviser. Il ‘apprêtait donc à retirer le dit doigt.
« Mais non ! Au contraire, elle veut que tu sois plus entreprenant. Elle te la même dit, non ? s'exlama une voix bien différente de c'elle qui s'était exprimé un instant plus tôt.
« Mais pas comme ça, riposta l’autre voix. Pas en agissant comme un pervers. Si tu oublies toute décence, tu ne pourras pas lui reprocher de mal réagir.
« Je n’ai pas l’impression que cette femme-enfant se soucie tant que ça des convenance, se moqua la voix qui le poussait à la lubricités. En tout cas ce n’est pas l’impression que j’ai eu lorsqu’elle la plaquer au sol pour le tripoter et l’embrasser. Ce n’est qu’un juste retour des choses après tout.
Ce monologue intérieur aurait pu durer toutes la nuit, mais il n’en fut pas ainsi. Alors qu’il était en proie à un terrible dilemme intérieur, elle s‘était agiter dans son sommeil. Et ce qui devait arriver arriva le la poitrine alla littéralement s‘empaler sur son doigt qui n’avait toujours pas bougé.
Natsu terrifier à l’idée que Lucy se réveille et le surprenne dans cette situation en flagrant délit de tripotage nocturne retira son doigt vivement – bien qu’à regret- et s’était retourné l’esprit plus que jamais perturber.
Il avait passé la nuit à y réfléchir et n’avait toujours pas trouvé de solution. Il allait pourtant devoir payer de sa personne, car s‘il ne se montrait pas plus entreprenant avec l’adolescente. Cette dernière le serait pour deux. En conclusion, le seul moyen pour qu’elle tempère son attitude était que lui se montre plus entreprenant. Facile à dire, difficile à mettre en pratique. Il n’avait aucune idée de la manière de draguer une fille comme Lucy…. Déjà qu’avec les autres, il fallait bien tout.
S’avisant qu’il trainait depuis près d’une demi-heure, il se dit que s‘il voulait être tranquille r le chemin de l’université, il devrait peut-être partir maintenant. Il sortit et fait rare,- il ne l'avait plus utuliser depuis un an quand même- il prit son vélo. En fait, il ne voulait s’assurer que Lucy ne le rattrape pas en chemin.
Il tenta donc de se vider la tête, sur le chemin qui le menait à l'université il n’était plus qu’à un kilomètre de l’université quand la voix de Lucy le fit sursauter.
« Hé Natsu c’est quoi ses manière, tu oses partir sans moi.
Il se tourna et vit l'adolescente qui lui courrait après. Sans trop savoir pourquoi, il accéléra. Cependant, Natsu avait beau être en vélo et rouler aussi vite qu’il le pouvait, il n’arrivait pas à la distancer bien qu’elle soit à pied. C’était même plus que ça. Lentement mais surement, elle réduisait l’écart entre eux.
Cette fille était un véritable monstre de la nature, elle devait courir à prés de trente kilomètre heure.
« Hé qu’est ce qui te prends. Tu veux faire la course ? Ce n'est pas vraiment ce que j'avais en tête quand je t'ai demandé de prendre des initiatives, mais pourquoi pas. Le premier sur le campus.
Elle accéléra de plus belle et très vite, se retrouva juste derrière lui. Il ne devait plu être qu’à une centaine de mettre de l’université quand elle arriva à sa hauteur.
« Tu imagines la honte si je te bat. C’est déjà gênant de perdre contre une fille, mais en plus perdre avec un telle handicap.
Natsu tenta d’accélérer, mais Lucy parvint quand même à le coiffer au poteau juste avant de passer les portes.
« Gagnée, lança triomphalement l’adolescente. Faut absolument que je te remette en forme. En tout cas, tu peux te vanter de m’avoir fait suée.
« Désolé, dit-il en tentant de retrouver son second souffle. Il allait ajoutée qu’elle n’était pas obliger de lui courir après comme un psychopathe, mais Lucy repris la parole avant lui.
« Pas grave. Je t’obligerais à laver tout mon corps de cette sueur avec ta langue dès qu’on sera rentré à la maison.
Natsu l’à regarda mortifié. La fille la fixa avec le plus grand sérieux du monde une dizaine de seconde puis elle éclata de rire.
« Je plaisante, bien sûr. Je ne suis pas perverse à ce point.
Le jeune homme poussa un soupir de soulagement.
« On se contentera juste de prendre un bain et tu me lavera le dos.
« Tu plaisante, encore.
« Pas du tout pourquoi ?Tu n’aimes pas les bains. Quoi que je puisse comprendre se baigner dans sa propre crasse ce n’est pas idéal.
« Alors, on oublie ?
« Si tu veux.
Natsu eut beaucoup de mal à dissimuler son soulagement. Celui fut de toute façon de courte durée, car Lucy ajouta :
« On prendra une douche.
Le pauvre geek baissa la tête, l’air totalement désespéré. Il aurait bien aimé protesté, mais il savait que cela ne servirait à rien. Il garda donc le silence et comme il ne répondait rien Lucy lui demanda :
« On annonce à tout le monde qu’on sort ensemble ou tu préfères que l’on attende encore un peu.
« Plus tard ! Quand tu seras grande.
« Heu.. Natsu… Je ne suis pas sur que ce soit une réplique approprié quand elle est destinée à une fille à qui tu arrive à la poitrine quand elle est en haut talon.
Elle faisait semblant de ne pas comprendre, comprit Natsu. Celui-ci décida de changer de tactique et décida d’y aller direct.
« Je veux dire que tu es encore une gamine.
« Si je suis une gamine alors toi t’es un pédophile.
« N’importe quoi !
« Tout ce que je dis c’est que mon jeune âge n’avais pas l’air de te déranger, hier soir.
Natsu déglutit. Sa réaction n’échappa pas à Lucy qui sourit.
« Tu sais quand tu m’as maté pendant que tu pensais que je dormais.
Le garçon était mal, mais alors surper mal, pour le coup. C’était sans doute l’un de moments les plus embarrassant de sa vie qui en comptait pourtant déjà quelque uns.
Lucy qui se retenait à grand peine de ne pas éclater de rire le regarda un moment amusée. Puis fit un pas dans sa direction, lui administra une grande claque sur les fesses et décréta :
« Allez, on va annoncer aux autres que l’on sort ensemble.
Derechef, Sans attendre une hypothétique réponse, elle lui saisit la main et l’entraina vers le bâtiment. Natsu réprima son envie d’essayer de se libérer, car cette situation lui rappelait un traumatisme liée à son enfance. Pourquoi fallait-il que ce soit toujours à lui que ce genre de chose arrivait.