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Le blog de sanctuaryofajran

Le blog de sanctuaryofajran

Ceci est un blog ou je publierais des fan fiction CCS, mes nouvelles et romans. Si vous avez des suggestion pour mettre à améliorer tout cela, me faire part de votre avis. N'hésitez pas à me faire part de votre avis en me laissant un commentaire.


Fugue princiére

Publié par sanctuaryofajran sur 17 Octobre 2015, 09:52am

Catégories : #fugue princiére

Alie et le prince galopèrent jusqu’au coucher du soleil. Ghalen décida qu’une halte s’imposait, avant que la nuit ne tombe. Il descendit de son cheval et tendit la main à la princesse pour aider la princesse à rejoindre la terre ferme. Ce n’était pas vraiment nécessaire étant donné que la princesse pratiquait l’équitation depuis qu’elle avait l’âge de cinq ans. Cependant, la galanterie n’avait pas besoin d’être utile pour faire plaisir, la princesse saisit donc délicatement la main du garçon. De plus, la jeune fille avait décidé que l’audace de prince méritait récompense. Elle avait donc décidé de ne pas être en reste aux jeux de la séduction. Cela était un peu embarrassant, car le jeune âge de Ghalen l’a dérangeait un peu, mais aussi parce que jusqu’ici, elle avait toujours laissé à ses prétendants l’indicative de la chose à ses prétendants. La jeune fille fit donc semblant de faire un faux mouvement et de chuter en avant vers le prince qui l’a rattrapa. Ils se retrouvèrent dans les bras l’un de l’autre.

Il a l’air d’apprécier d’avoir une jolie fille dans ses bras, songea la princesse. Elle s’écarta un peu de lui, juste assez pour qu’il ait la possibilité d’admirer son décolleté. Ce qu’il ne manqua pas de faire, évidemment. Les hommes étaient décidément tous les mêmes.

« Vous m’avez dérobé quelque chose tout à l’heure pouvez-vous me le rendre.

Il l’a regarda alors avec incompréhension. Ne comprenant pas du tout le reproche qui lui était fait ?

« Vous devez faire erreur, damoiselle, je ne vous ai rein volé. Je ne me serais jamais permis.

« Si, ça ?

Et elle lui déposa un baiser aussi rapide que celui qu’il lui avait volé une heure plus tôt.

« Vous m’aviez volé un baiser, lui rappela-t-elle amusé devant l’air choqué du garçon. Mais n’allez pas vous faire de fausse idée, vous avez encore un long chemin à faire avant que je consente à épouser un garçon de deux ans mon cadet.

Le jeune homme reprit un peu de contenance.

« Ne devriez-vous pas envisager les choses à plus long terme, lui suggéra-t-il. Mon âge est un problème éphémère destiné à disparaitre avec le temps. Moi ou un autre, vous devez choisir quelqu’un avec qui vous estimez avoir des chances d’être heureuse. Je me permets d’ailleurs de vous rappeler que si vous me choisissez nous ne marierons pas avant deux ans. J’aurais alors quinze ans et vous dix-sept, la différence d’âge sera déjà moins gênante.

Alie devait bien admettre que c’était un argument de poids en sa faveur. Même si elle annonçait leurs fiançailles à l’occasion de son quinzième anniversaire, leurs mariages n’auraient pas lieu avant deux années, car il devait être tous deux être majeur pour pouvoir convoler. Cela leurs laisserait le temps d’apprendre à se connaitre et s’apprécier, voire davantage.

« Je prends bonne note de vos conseils, murmura-t-elle pensive.

« J’espère bien ! J’ai cru devenir en apprenant que j’étais l’une de vos prétendants préférés, mais que vous refusiez de m’envisager parce que j’étais trop jeune.

La princesse sursauta, surprise et un peu choquée, car ce que le prince venait de dire était tout à fait exact. Était-ce de la part de Ghalen, une simple déduction ou fallait-il y voir les offices de l’espion qu’il avait à la cour de son père. Cela l’intriguait.

« Qui vous dit que c’est l’unique raison de votre éviction à la place de mari. D’ailleurs qui vous dit que j’ai rejeté votre proposition.

« N’est-ce pas ce que vous avez confié à votre suivante?

L’éventualité que sa suivante ait pu la trahir en colportant les confidences qu’elle lui faisait la choquait, car elle la considérait comme une amie. Il fallait absolument qu’elle en ait le cœur net. Seulement pour arracher la vérité au prince, elle devait retrouver sa lucidité. En trois inspirations, la jeune fille se calma.

« Et comment savez-vous de quoi je parle avec ma suivante ?

« Qu’est-ce que vous croyez ? Je n’ai pas attendu pour vous envoyer mes espions.

Ce n’était donc pas une supposition, mais une information obtenue par le biais d’un espion que le royaume d’Ambre était parvenu à introduire à la cour, malgré la vigilance de messire Leodagan, l’éminence grise de son père. Pourtant, elle se moquait de cela. Après tout, le royaume d’Ambre était une nation alliée. En dehors de quelques accords commerciaux obtenus au profit d’Ambre, on ne pouvait pas dire que la présence de cet espion menace la prospérité du royaume. Ce qui la perturbait infiniment plus était l’hypothétique –mais ça se confirmait de plus en plus- de la trahison de sa suivante qu’elle pensait être son amie.

Pour autant, la princesse ne laissait rien paraitre de son trouble. Elle s’était constitué un masque de nonchalance pour masquer son trouble. Cela faisait partie de l’éducation d’une princesse que de ne pas laisser transparaitre ses émotions de manière trop évidente.

« Ma suivante m’a donc trahie. Je pensais pourtant qu’elle ne ferait jamais une chose pareille, même pour tout l’or du monde.

« Ce n’est pas de votre suivante que nous tenons nos informations et cela ne nous a pas couté tout l’or du monde. À peine quelque bonbon.

On m’a trahie pour des bonbons ? songea avec incrédulité la princesse qui trouvait cela complètement irréaliste. Puis soudain, elle comprit qui l’avait trahi. Le page Olivier un petit garçon de huit ans qui lui servait de serviteur personnel, même si sa petite sœur, la princesse océane qui avait le même âge que le page, le réquisitionnait souvent pour jouer. Le garçon avait effectivement pu entendre ses confidences. Il trainait si souvent dans ses jupes qu’il lui arrivait d’oublier sa présence. La salle petite canaille, elle lui donnerait une fessée dès son retour.

« Enfin, bref, conclus le prince, si vous ne me choisissez pas, merci de trouver une raison un peu moins débile que la différence d’âge.

« Comme le fait que vous soyez un pervers, suggéra la princesse se souvenant que récemment ses mains s’étaient attardées sur certaines partie de son anatomie qu’aucun homme n’avait touchée avant lui. La princesse se surprenait d’ailleurs d’avoir laissé passer un tel affront.

Le garçon poussa un soupir.

«Par exemple. Mais vous savez « être pervers » ce n’est pas forcément, un défaut, tout dépend du contexte et de la personne. Il arrive même que certains qui apprécient.

« Vous pensiez donc que j’apprécierais lorsque vos mains se sont attardées là, ou elle n’avait pas leur place ?

Ghalhen haussa les épaules.

« Ça n’a pas eu l’air de vous déplaire tant que ça.

« Je vous ai tout de même frappé, la princesse, lui rappela la princesse.

Instinctivement le prince posa sa main sur le léger hématome qui se trouvait juste au-dessus de son sourcil à l’endroit où son coude l’avait frappé. Alie s’imagina avec amusement, dans quelque année en train de se remémorer le jour de son enlèvement, la princesse pourrait lui rappeler que ce jour, elle lui avait cassé la figure. Elle trouva cela si drôle qu’elle ne put s’empêcher de sourire.

Le garçon haussa les épaules.

« Vous auriez pu appeler la garde, mais vous ne l’avez pas fait, parce que vous m’aviez reconnu, lui fit remarquer le prince.

« Arrêtez de dire des bêtises. C’est juste que je tienne à vous punir moi-même pour votre outrage.

« Ah oui, la fessé ! Dois-je, baissé mon pantalon.

Et sans attendre la réponse de la princesse, il fit mine de déboutonner son pantalon.

« Je crois que l’on va trouver autre chose.

Le regard d’Alie tomba sur la robe de bure que Ghalen avait sortie. Les lèvres de la princesse s’étirèrent et une expression machiavélique apparue sur son visage

« Je propose que nous échangions nos rôles. Ainsi, je serais vengé et nous aurons moins de risque d’être pris.

« Que voulez-vous dire ? demanda le prince qui ne voyait pas du tout où la princesse voulait en venir.

« Hé, bien vous voulez que nous nous changions de vêtements pour ne pas attirer l’attention, n’est-ce pas? Sauf que demain le roi ne nous manquera pas de nous envoyer des gardes pour nous ramener et qu’il nous rattrape, ces vêtements ne suffiront pas à garantir notre anonymat, car ils auront certainement nos descriptions.

« Certes, c’est pour cela que nous devrions profiter du temps qui nous reste pour prendre un maximum d’avance, afin qu’il ne nous rattrape pas.

« Je suis d’accord ! Mais ne serait-il pas bon également de prendre quelques précautions supplémentaires pour le cas ; il nous rattraperait

« Et que suggérez-vous ?

« Eh bien ! Nous pourrions peut-être faire en sorte de ne plus correspondre à nos descriptions en échangeant nos vêtements par exemple.

Le prince hoqueta de surprise.

« Ce n’est pas possible.

« C’est votre punition, décréta la princesse impitoyable.

« Si je dois me rendre ridicule pour satisfaire vos caprices, soit. Seulement, mon humiliation risque d’attirer l’attention sur nous et pas seulement celle des gardes.

« Vous ne serez pas ridicule si personne ne se doute de votre sexe. Vos traits son assez fin pour que vêtue d’une robe l’on vous prenne pour une jeune fille.

Le jeune garçon leva les yeux au ciel.

« Je n’ai pas vraiment le corps d’une fille. Je n’ai ni les fesses ni la poitrine.

La princesse fit un petit geste de la main

« Certaines filles sont moins gâtées par la nature, cela n’en fait pas des hommes pour autant. Moi-même, je n’ai pas beaucoup de formes.

« Si fait ! protesta Ghalen. Je vous assure que vous avez tous ce qu’il faut là où il le faut. Pour avoir vérifié, je peux vous confirmer que vos rondeurs ont largement de quoi remplir la main d’un homme.

La princesse savait qu’elle aurait dû s’offenser des propos du jeune prince. Il n’était guère seyant pour un gentil homme de parler de ses choses en présence d’une dame. Cependant les paroles du prince l’ammusaire et elle ne purent retenir un gloussement.

« Mais vous n’êtes pas encore un homme. Et puis vous êtes encore en pleine croissance, vos mains sont encore petites.

Le prince regarda ses mains avec un air dubitatif. Il ne l’a trouvait pas si petite que ça, lui.

« De toute façon la robe est à ta taille, si je la mettais, je ne marcherais sur le pan de la robe. En plus, je ne pourrais pas porter l’épée et il me sera impossible d’assurer votre protection correctement attifée de la sorte.

Alie se couvrit la bouche de sa main pour masquer son sourire. En le voyant dire cela de manière si sérieuse, elle ne doutait pas qui pensait ce qu’il disait. Cela n’aurait pas été gentil de sa part de se moquer. Elle trouvait l’assurance à toute épreuve du jeune homme séduisant, mais dans la situation présente, c’était quand même un peu grotesque. Les hommes qu’on ne manquerait pas d’envoyer à leurs poursuites seront des hommes entrainés. La princesse imaginait mal ce que Ghalen du haut de ses treize ans et de son mètre soixante pourrait faire contre eux. De plus, la princesse qui était de deux ans son ainée et qui était plus grande que lui, s’estimait être au moins aussi forte que lui. Cela n’en restait pas moins adorable. La plupart de ses autres courtisant n’en auraient’ pas fait autant et aucun d’eux n’aurait eu l’idée de la kidnapper. Une telle audace méritait bien une récompense. Se souvenant qu’il lui avait volé un baiser, un peu plus tôt, elle jugea que le moment était venu pour le lui reprendre.

« Nous attendrons donc le prochain village, pour vous trouver une robe plus à votre taille, conclus la princesse qui bien que conciliante n’avait pas renoncé à son idée première, qui était de travestir son prétendant.

La princesse poussa alors un profond soupir pour se donner du courage, car après tout si Alie avait beaucoup été courtisée, mais c’était l’initiative qu’elle prenait le devant. D’ordinaire c’était au garçon de faire le premier pas. La fougue du prince devait être contagieuse.

La jeune fille s’approcha alors du garçon jusqu’à ce qu’ils ne furent plus qu’à un pas l’un de l’autre.

« Il y a quelque chose que je voudrais vous avouer, commença la jeune fille.

« Heu… Je vous écoute, princesse, fit le jeune garçon non sans une certaine hésitation. Il semblait avoir perdu un peu de son assurance. Étrangement la princesse s’en réjouit, jugeant que c’était une bonne chose qu’elle lui fasse perdre un peu ses moyens.

Elle remarqua qu’il lançait régulièrement des coups d’œil à son décolleté, décidément, les garçons étaient tous les mêmes. Apparemment, si elle avait un peu de mal à le considérer comme un homme en raison de son jeune âge, lui n’avait aucun mal à la voir comme une femme. Pour une raison qui lui échappait encore, le petit côté pervers du prince ne la dérangeait pas plus que ça.

Alie se décida à franchir le pas qui le séparait du garçon. Elle s’arrêta juste pour que la pointe de ses seins touche légèrement sa poitrine. Ils n’auraient pas pu être plus proches l’un de l’autre, à moins d’être dans les bras l’un de l’autre. La princesse se surprenait, elle-même de se montrer si aguicheuse. Elle n’avait assurément jamais fait ce genre de chose avec ses autres prétendants. Approchant ses lèvres des siennes, elle dit :

« Il y a quelque chose que je dois vous avouer je….

La jeune fille sentit son cœur accélérer… Elle se sentait à la fois excitée et euphorique. La princesse ne se souvenait pas avoir jamais ressenti ça, même lors de son premier baiser. D’un autre côté, son premier baiser cela avait été avec un vieux de vingt-quatre ans. Elle n’avait pas énormément de points de référence, mais ce qu’elle éprouvait en cet instant, était infiniment plus fort que tous ce qu’elle avait ressenti jusqu’à ce jour.

Alie voulait l’embrasser comme elle n’avait jamais voulu embrasser qui que ce soit. En même temps, elle était complètement paniquée. Crainte d’autant plus ridicule que la jeune fille savait sans l’ombre d’un doute qu’elle lui plaisait. Cela ne l’empêchait pourtant pas de paniquer. Ses lèvres si proches des siennes qu’elle pouvait sentir son souffle. Son envie de l’envie de l’embrasser la consumait. Elle prit alors sa décision.

Une fois, sa décision prise, la princesse pressa son corps un peu plus contre celui du prince avec des mouvements qu’elle espérait langoureux.

« Je voulais que vous sachiez que….. Commença-t-elle en penchant légèrement la tête de côté pour l’embrasser. Ce qui ne fut pas le cas. La princesse le poussa et le garçon trébucha sur la jambe de ça qu’elle avait glissée derrière. Ghalen se retrouva donc le cul par terre sans comprendre ce qu’il lui était arrivé.

« Je peux vous renverser d’une seule main.

La jeune fille mit à profit ce moment d’incompréhension pour prendre la robe de bure qui trainait toujours par terre, enfourcher le cheval et partir au grand galop en riant

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