Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le blog de sanctuaryofajran

Le blog de sanctuaryofajran

Ceci est un blog ou je publierais des fan fiction CCS, mes nouvelles et romans. Si vous avez des suggestion pour mettre à améliorer tout cela, me faire part de votre avis. N'hésitez pas à me faire part de votre avis en me laissant un commentaire.


Fugue princiére Chapitre 4

Publié par sanctuaryofajran sur 6 Mars 2016, 16:50pm

Catégories : #fugue princiére

Alie et le prince avait chevauché toute la nuit, sans prendre un instant de repos. Le jeune garçon pensait que leurs poursuivants pouvaient déjà être alors poursuite. De son côté, la princesse n’en était pas si sûre.

Après tout, elle avait clairement fait savoir aux serviteurs et aux nobles du château qu’elle était indisposée et avait réclamé expressément qu’on ne la dérange pas. Initialement son objectif était de passer une journée tranquille, mais cela ne changeait rien à l’affaire. Il était plus que probable que pour cette raison son enlèvement passe inaperçu encore quelques heures. Cependant, elle n’en était pas tout à fait certaine. Après tout, il était tout à fait possible que le maître des lieux lui envoie un médecin pour s’enquérir de sa santé. Elle ne pouvait donc totalement exclure l’éventualité que le prince ait raison. Or, et contre toute attente force lui était de reconnaître qu’elle prenait beaucoup de plaisir à cette petite escapade. Elle aurait même été contrariée que son enlèvement avorte prématurément. Après toute une occasion comme celle-là ne se présentait pas tous les jours.

Elle s’était donc résolue à endurer l’inconfort d’une nuit passée à chevauché. Et commençait même chose incroyable à envisager très sérieusement ses épousailles avec un garçon qui était de deux années sont cadets.

Épouser le jeune prince avait sans nul doute bon nombre d’avantages pratiques. Tout d’abord, il était plutôt bien fait de sa personne. Alors certes, il était plus petit qu’elle et pas qu’un peu qu’elle puisse qu’elle le dépassait d’une tête. Mais cela n’en restait pas un désagrément passager. En revanche les avantages étaient permanents et bien plus nombreux. À commencer par le fait qu’en épousant un garçon qui était son cadet la date de son mariage serait repoussée à dans deux ans. Ne se sentant pas prête voler en justes noces cela faisait bien les affaires de la jeune fille. Enfin le caractère un peu particulier de son prétendant et pas pour lui déplaire, d’autant qu’il embrassait très bien… enfin, elle le croyait. Leur premier baiser avait été si rapide. Il faudrait qu’elle vérifie.

Le jeune couple finit par s’arrêter aux premières lueurs de l’aube à proximité d’un village à moins qu’il ne s’agisse d’une petite ville.

Le prince descendit de cheval, fouilla dans sa sacoche et en tira une robe.

« Il va vraiment falloir que vous la mettiez.

La jeune fille poussa un profond soupir de résignation. Elle savait qu’elle n’avait pas le choix.

« Mais la robe est si moche. Je suis sûr que je vais attraper des maladies de peau si je la mets.

« Arrêtez de faire votre petite princesse !

« Vous pouvez parler, commença-t-elle avec mauvaise foi, vos vêtements sont plus jolis que les miens.

Le garçon baissa les yeux sur sa tenue de voyageur ne voyant pas ce qu’elle avait de seyant. Puis haussant les épaules, il dit d’une voix moqueuse :

« Nous pouvons échanger nos vêtements si vous le désirez.

« Je pensais que le but recherché était de passer inaperçu.

« Oui et alors… à

la jeune fille lui jeta un regard mauvais.

« Commença et alors ? La plus jolie princesse de tous le continent s’habillant comme un homme pour vous ce n’est pas quelque chose susceptible d’attirer l’attention.

« Tout dépend, répondit simplement le jeune prince.

« De quoi ?

« Et bien du fait que l’on vous identifie comme étant une jolie fille ainsi vêtue.

« Comment pourrait-il en être autrement ? Je n’ai pas vraiment le corps d’un homme.

Un sourire moqueur fendit le visage du prince lorsqu’il lui répondit :

« si vous qui le dites. Personnellement j’aimerais avoir des bras aussi musclés que les vôtre et mes vêtements sont plutôt amples peut-être que cela suffira à cacher le peu de forme que vous avez.

La jeune fille tourna vers le garçon un regard où l’on pouvait lire la promesse d’une mort longue et douloureuse.

« Je ressemble suffisamment à une femme, grogna-t-elle, pour vous faire traverser deux pays et des centaines de lieux.

Mais pour qui se prenait-il ? Comment osait-il lui parler de la sorte ? Après tout elle était une aristocrate et une princesse. Aucun de ces prétendants n’avait osé lui parler de la sorte. Bien au contraire en général c’était elle qu’il est mené par le bout du nez.

Alie était quand même contente car elle pensait lui avoir rabattu son caquet.

« C’est vrai que je suis attiré par le charme la beauté et l’intelligence chez une femme… il laissa sa phrase en suspend un instant.

Ha quand même se dit la princesse, il revient à une attitude de courtisan un peu plus conventionnel. J’espère qu’il a de beaux compliments à me faire pour effacer ces vilaines piques. Pourtant, quand le prince repris, il poussa un long et profond soupir.

« Et pourtant, c’est vous que j’ai choisi. Les coups de cœur ça ne s’explique vraiment pas.

Alie n’était pas contente mais alors pas contente du tout. Elle avait beau savoir qu’il la taquinait et qu’elle était très belle, elle n’était pas à tuer à ce que ces prétendants lui parlent ainsi. Bon sang ! Qu’est-ce qu’ils avaient dans le sang les hommes en Ambre pour être aussi contrariant.

Elles envisage a un bref instant de piquer une colère mémorable comme elle en avait le secret. Après tout s’il voulait l’épouser autant qu’il sache tout de suite qu’elle a rapide elle pouvait être. Et peut-être que lorsqu’il serait quel enfer elles pouvaient faire de sa vie, il surveillerait davantage son langage.

Cependant, elle ne voulait pas l’effrayer trop tôt. Comme il ne répondait pas le garçon continua d’une voix moqueuse :

« Mais ne vous inquiétez pas ! Mon oncle est un grand magicien, il sera bien la rangé votre physique ingrat.

Coralie commençait vraiment à être agacée par les réflexes désobligeantes de Khalen. De toute sa vie elle ne s’était jamais retenue autant avant de piquer une crise. Cependant, il était bien trop tôt pour révéler au jeune prince sont très mauvais caractères. Elle décida donc de ne pas lui faire une scène pour cette fois-ci, cependant elle se promit en son for intérieur qu’il ne perdait rien pour attendre.

« Auriez-vous oublié que vous êtes censés faire votre cours, Monsieur, lui rappela la jeune fille d’un ton sec. N’êtes-vous pas censés me complimentés et non m’insulter.

Khalen eut un geste évasif de la main.

« Je plaisantais, bien sûr. Il ne faut pas prendre les choses autant au sérieux, vous savez. Je ne pensais pas la moitié de ce que je disais.

« Donc vous en pensez la moitié des méchancetés que vous m’avez dit, conclut la princesse. Le fait que je sois bâti comme un homme ou que je sois moche.

« Alors pour commencer je ne me souviens pas avoir dit que vous ressemblez l à un homme. Je puis vous assurer que je n’ai aucune tendance homosexuelle et je n’apprécie pas que vous l’insinuiez. Excusez-vous.

« Je rêve je me fais traiter de cageots et c’est moi qui dois m’excuser.

« Nous aborderons l’ingratitude de votre physique plus tard. Je veux bien m’excuser pour des choses que j’ai dites même si c’était sur le ton de la plaisanterie, mais pas pour des propos que je n’ai jamais tenus.

« Vous avez dit… elle hésita, cherchant à se rappeler ces propos exacts ce qui n’était pas facile car elle avait une mémoire à court terme très sélective. Vous avez dit que j’avais les bras suffisamment musclés pour passer pour un homme.

« Un homme peut-être pas, mais un adolescent, je pense que cela pourrait passer.

« Arrêtez de dire n’importe quoi ou je vais finir par me vexer !

Le jeune prince pris un air contrit. Il avait l’air vraiment désolé ce changement d’attitude n’était pas pour déplaire à la princesse.

Ah ! Enfin, il se rend compte qu’il est allé trop loin, songea la jeune fille. Elle se dit que puisqu’il s’était rattrapé juste à temps, elle n’allait pas lui en faire baver. Enfin pas trop… après tout il fallait bien qu’ils se fassent pardonner pour toutes les méchantes insinuations qu’il avait insinuées.

« Vous n’êtes pas moches ! Si tel était le cas, je ne me serais jamais embêté avoue c’est comme je le fais. Je me serais contenté de faire la volonté de mes parents.

La jeune fille fronça les sourcils l’air contrarié.

« La volonté de vos parents ? Dois-je en conclure que je n’étais pas votre premier choix ?

Le jeune prince haussa les épaules.

« Comme mes parents savaient que vous étiez capricieuse et superficiels, il ne pensait pas que vous me choisirez.

« Capricieux et superficiels, répéta la princesse en articulant lentement chaque syllabe pour montrer son mécontentement. Eh bien ! Comment pourrais-je ne pas être séduit après autant de compliments.

Ghalen haussa les épaules.

« Vous avez déjà des centaines de courtisans pour vous lécher vos royales bottes et dire ce que vous avez envie d’entendre. Ce n’est pas ainsi que je me ferais remarquer.

« Ce n’est pas ainsi que vous ferez bien remarquer, le repris la jeune fille d’un ton sec.

« Le jeune homme lui adressa un sourire entendu.

« Il faut que vous sachiez à quoi vous en tenir avant le mariage. Il ne serait pas honnête de ma part de croire qu’en m’épousant vous pouvez faire à tout moment votre volonté.

« C’est bien ce que je compte faire, pourtant. Que ce soit avec vous que je me marie ou avec un autre.

« Alors ce ne serait trop conseillé un autre, car moi je vous dresserais.

Coralie se renfrogna. Mais pour qui se prenait-il à la fin. Personne n’avait eu le droit de lui parler ainsi, elle était une aristocrate après tout. Rien que pour ça, elle devrait l’épouser pour faire de sa vie un enfer et qui puisse se rendre repentir pendant de nombreuses années de lavoir mésestimé. Durant un instant, elle s’est dit que c’était peut-être justement la réaction que le jeune prince attendait de sa part. Il était assez retors et machiavélique pour cela. Elle y pensa une seconde et écarta cette considération l’instant d’après.

Peu lui importait qu’il la manipule. Elle ne pouvait pas tolérer de se faire ainsi mener par le bout du nez par un de ces prétendants. Ghalen la menait par le bout du nez depuis qu’il avait « enlevé. » Décemment cela ne pouvait pas continuer ainsi. Elle devait leur remettre à sa place, même si pour cela elle devait l’épouser. Si c’était le but poursuivi par le jeune garçon, il risquait bien vite de regretter le fait que son plan est si bien fonctionné. Elle se serait bien lui démontrée sa supériorité.

Elle poussa une profonde inspiration et plutôt que de poursuivre dans cette voie, elle décida de changer de sujet. Coralie prit alors un petit air pincé et dit :

« Contente de voir que vous aviez un plan de secours. J’aurais donc moins de scrupules à vous dire non.

Elle n’était pas véritablement vexée. Elle savait que dans son milieu où l’on se mariait par intérêt plusieurs choix étaient systématiquement envisagés lorsqu’il était question de mariage. Mais cela ne coûtait rien à la jeune princesse de ce servir de cet argument comme prétexte pour faire la tête au jeune présomptueux.

« J’avais un premier choix, marmonna le jeune prince. Malheureusement, en décidant de vous courtiser comme je le fais cette possibilité est plutôt compromise.

La jeune fille opina avec un air compréhensif.

« Il n’est jamais très agréable pour une femme de se contenter des restes d’une autre. Mais cela est souvent le cas dans notre milieu, je ne vois donc pas pourquoi, cela serait un problème insoluble.

« Tout simplement parce qu’elle risque de ne pas apprécier le fait que j’ai courtisé sa sœur avant elle.

Le cœur de Coralie manqua alors un battement et pour le coup elle perdit son attitude hautaine pour regarder le jeune prince avec un air de pur stupéfaction.

« Je n’ai qu’une sœur, bredouilla-t-elle. Et elle n’a que huit ans.

« Oui et alors ? Moi je n’en ai que treize. Il n’y a que cinq ans de différence. Quand quand elle aura 15 ans, j’en aurai vingt. Franchement on a vu pire !

« Mais c’est de la pédophilie, souffla Coralie horrifiée.

« Ne me dites pas que parmi les centaines de prétendants que vous avez avez, il n’y en a pas plusieurs qui ont cinq ans ou plus de différence d’âge avec vous.

La princesse ne répondit pas. En vérité, la plupart de ces prétendants avait effectivement pour la plupart quelques années de plus qu’elle.

« Mais cela n’a rien à voir !

Le jeune prince tourna un regard interrogateur vers la princesse.

« Vraiment ? Et pourquoi.

« Parce qu’elle n’a que huit ans.

« Arrêtez de faire comme si nous avions l’intention de la courtiser comme je le fais avec vous. En vérité je n’ai eu l’intention de le faire avant plusieurs années.

« Je refuse de vous avoir comme beau-frère.

« Dans ce cas, arrêtez de me houspiller et épouser moi avant que je ne commence à penser que je n’ai peut-être pas choisi la bonne sœur. À défaut d’être fille fraîche, vous pourriez être aimables. Ce n’est pas si cher.

« À donc maintenant je ne suis plus fraîche.

« Vous avez quinze ans vous n’êtes donc plus toute jeune.

La princesse senti le rouge lui montait aux visages. Franchement pour qui se prenait-il ? Pourquoi ne pourrait-il pas être comme tous les autres et faire ses quatre volontés. D’un autre côté s’il avait été comme ça, elle ne se serait pas intéressée très longtemps à lui.

Elle poussa donc une profonde inspiration se forçant à retrouver son calme une fois de plus. Décidément ce jeune prince mettait en péril sa zen attitude.

« Et bien soit, pour le bien de ma petite sœur, j’accepte de vous épouser. Seulement, vous feriez mieux de mettre un peu d’eau dans votre vin et de surveiller la manière dont vous me parlez.

« Mon Dieu ! Je suis terrifié.

« Ce serait en effet une bonne chose que vous le soyez. Vous devriez tenir compte de mon avertissement, si vous ne voulez pas découvrir à vos dépens que vous n’avez pas encore passé l’âge de recevoir une fessée.

« Ce n’est qu’un prétexte pour toucher mes fesses, n’est-ce pas ? Petite coquine !

« Aimeriez-vous vérifier ?

« hummm… je me demande si je vais me laisserais faire.

« Cela ne sera peut-être pas nécessaire, après tout, n’avez-vous pas admis vous-même ma supériorité physique.

« Pas vraiment ! Je pense que ça reste à voir.

La princesse envisagea un bref instant de lui sauter dessus afin qu’il en est le cœur net. Après tout, pourquoi pas ? Qu’avait-elle la perte ? Rien. Puis une idée lui vint à l’esprit et un sourire apparut sur les lèvres de la jeune fille.

Les lèvres de la jeune fille ces tirèrent alors en un sourire de prédateur.

Chaque chose en leur temps, songea-t-elle.

Pour l’instant, le prince lui avait toujours tenu la bride haute. Elle n’avait pas l’habitude que ces prétendants lui résistent. Et elle n’était pas sûre d’aimer ça, mais ça n’en restait pas moins challenge intéressant.

Dans l’esprit malade et retors de la jolie princesse ce mettait en place une ébauche de plan pour reprendre l’avantage dans cette petite guerre faite de séduction et de piques en tous genres qu’elle livrait au jeune prince. Pour l’instant, les choses n’étaient pas à son avantage, mais elle avait une idée pour inverser la tendance. Ce n’était cependant pas pour toute suite. Sachant fort bien que l’un et l’autre ils étaient trop bornés pour céder, elle décida de mettre à cette conversation stérile en lui demandant :

« je veux bien vous pardonner en échange d’un baiser.

« Puisque vous me suppliez, souffla-t-il l’air résigné à accomplir une corvée.

« Vous êtes vraiment… la princesse n’eut pas le temps de finir sa phrase que le prince la saisit par la taille pour l’attirer vers elle et l’embrasser.

La princesse eue la confirmation de ce qu’elle avait pressenti lors de leur tout premier baisait. Il embrassait vraiment très bien. Dommage qu’il avait un caractère aussi épouvantable. Étrangement, cela lui rappelait quelqu’un. Qui cela pouvait-il être ? Ah oui, elle.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents