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Le blog de sanctuaryofajran

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Economie : Leçon 1

Publié par sanctuaryofajran sur 13 Août 2015, 11:12am

Catégories : #Economie notes de cours

Economie : Leçon 1

RESUME

1. Toutes les questions économiques découlent d'un seul fait fondamental : la rareté des ressources existantes, dépassées par les besoins des êtres humains.

Partant de ce postulat, l'Economie a évolué pour devenir la science qui étudie le comportement humain en tant que relation entre les fins et les moyens rares à usage alternatif. La micro-économie analyse plus particulièrement le comportement des agents individuels ; la macro-économie s’intéresse au fonctionnement de l’économie dans son ensemble.

2. L'économiste, en tant que scientifique, cherche à comprendre ce qui est (question positive) sans se prononcer sur ce qui devrait être (question normative). Pour atteindre ses objectifs qui sont d'expliquer et de prévoir, l’économiste utilise des méthodes de travail empruntées aux sciences naturelles.

La méthode inductive est fondée sur l'observation des faits, afin d'élaborer des LOIS ; l'économiste doit alors affronter deux difficultés majeures : la première est le passage d'une observation particulière, limitée dans le temps et l'espace, à une conclusion d'ordre général ; la seconde résulte de la complexité du phénomène étudié. La connaissance ainsi fournie sera schématique et approximative, conséquence de la simplification initiée par les hypothèses de base.

3. Les théories économiques sont régies par deux lois fondamentales, l’utilité marginale décroissante et les rendements marginaux décroissants. Tout individu éprouve des besoins qu'il va satisfaire en se procurant des biens et des services. La loi de la stabilité des besoins individuels, ou loi de GOSSEN, pose le postulat de l'utilité marginale décroissante : plus on consomme d'un bien, plus l'utilité marginale (de la dernière unité consommée) a tendance à diminuer. Les économistes supposent que le consommateur est rationnel (homo oeconomicus), en ce sens qu'il répartit son revenu en recherchant la satisfaction optimale.

4 L'entreprise achète ou loue des facteurs de production (nous avons essentiellement retenu le capital et le travail), appelés INPUTS, qu'elle combine pour produire des OUTPUTS. Cette combinaison est décrite par une fonction de production. L'analyse du comportement du producteur repose sur la loi de la productivité marginale décroissante, qui montre que si on ajoute à un facteur fixe des doses constantes de l'autre facteur, la productivité marginale (de chaque unité) décroît.

5. La rareté implique que la société opère des choix. Les choix possibles sont, en terme de production de richesses, symbolisés par la frontière des possibilités de production (FPP). Celle-ci indique les quantités maximales de biens qu'un système économique peut produire compte tenu de ses ressources disponibles. Tout accroissement des ressources, toute amélioration de la technologie "élargit" la FPP. Celle-ci symbolise également l'efficacité du système puisqu'une économie située sur sa FPP ne gaspille aucune ressource.

6. La science économique est née en 1776 avec l’ouvrage d’Adam Smith, communément appelé « la richesse des nations ». Ses apports essentiels se situent au niveau des concepts fondamentaux, tels ceux de valeur et de prix. Il a également tenté de répondre à la question fondamentale du fonctionnement de l’économie de marché par le phénomène de la MAIN INVISIBLE : chaque individu poursuit exclusivement et de manière égoïste ses propres objectifs ; en cela, il est conduit par une « main invisible » à poursuivre l’intérêt collectif ; il n’y a pas de contradiction entre ce dernier et les intérêts privés, et l’Etat ne doit pas intervenir dans ce mécanisme, sous peine de lui nuire.

7. Robert Malthus, « disciple » de Smith, constate que les périodes d’expansion des populations ont été inéluctablement suivies par des périodes de recul démographique ; c’est le piège malthusien : la hausse de population vient buter sur l’épuisement des ressources, dans un cadre de techniques stables. Pour éviter la catastrophe, il préconise la limitation volontaire des naissances. Selon MALTHUS, chaque fois que le salaire s’élèvera au-dessus du minimum de subsistance, la population augmentera, ce qui aboutira à une baisse des salaires. C’est la LOI D’AIRAIN DES SALAIRES.

8. L’analyse de Karl Marx prend en compte les liaisons entre les structures sociales et économiques, l’économique étant inséparable d’une analyse globale de la société. Trois idées importantes : l’Etat est l’expression politique du pouvoir de la classe qui détient les moyens de production et est un instrument de domination d’une classe sur l’autre ; le droit codifie le type d’appropriation des moyens de production par une classe déterminée ; les idées dominantes sont celles de la classe dominantes.

Toute société est traversée par des antagonismes de classes. Dans la société capitaliste, la détention des moyens de production permet à une classe, la bourgeoisie capitaliste, d’en exploiter une autre, le prolétariat (aliénation du travailleur) ; la compression des salaires provoque des crises de surproduction. Les contradictions du mode de production bourgeois provoqueront à terme sa disparition, et le développement d’un autre mode de production. Au capitalisme succédera ainsi le communisme.

9. La science économique se doit de résoudre quatre problèmes fondamentaux et interdépendants posés à toute société :

Ø que produire et combien ?

Ø comment produire ?

Ø pour qui produire ?

Ø qui prend les décisions ?

Un système économique s’articule autour de deux éléments : les agents décideurs et un mécanisme de coordination. Dans nos économies, ce sont les MARCHES qui jouent le rôle de coordinateur. Les ménages, qui cherchent à maximiser leur satisfaction, demandent des biens et des services aux entreprises ; celles-ci, à la recherche du profit maximum, vont produire les biens et les services désirés en utilisant les combinaisons de facteurs les moins coûteuses, en évitant tout gaspillage des ressources. C’est par le biais des prix que les décisions des agents sont coordonnées sur les marchés.

D'autres formes de mécanismes coordinateurs sont envisageables (et existent), telle que la planification, c'est-à-dire la coordination par directives.

10. Si l'application pure et simple des « lois du marché » (la main invisible) conduit à l'efficacité, le système n'en génère pas moins des inégalités. Pour beaucoup, le marché serait une jungle, un univers impitoyable, où règne la loi des plus forts. Dès lors, nos démocraties se sont tournées vers un système d'économie MIXTE, c'est-à-dire mêlant libre marché et réglementation. En fait, l'Etat intervient en tant qu'agent décideur pour corriger les effets pervers du marché, suivant en cela les principes développés par l'économiste John Maynard KEYNES en 1936.

L'Etat se doit ainsi de mettre en place un arsenal de politiques économiques pour protéger les plus faibles de ses citoyens, et prévenir les crises économiques, sources d'inflation et/ou de chômage; il doit également soutenir la croissance économique dans la stabilité.

Le concept de l’Etat-Providence a soulevé de nombreuses critiques, relatives à son inefficacité. John Rawls a bien tenté de fonder théoriquement l’Etat-Providence : les libertés priment par-dessus tout, et les inégalités « illégitimes » doivent faire l’objet d’aménagement ; l’Etat doit instaurer « l’égalité des chances », et les aménagements doivent profiter aux plus défavorisés. Cette théorie a été dénoncée par les libéraux et les libertaires ; l’idée d’égalité induit en effet une question fondamentale : égalité de quoi ?, à propos de laquelle le débat est loi

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