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Le blog de sanctuaryofajran

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Ceci est un blog ou je publierais des fan fiction CCS, mes nouvelles et romans. Si vous avez des suggestion pour mettre à améliorer tout cela, me faire part de votre avis. N'hésitez pas à me faire part de votre avis en me laissant un commentaire.


LEÇON 2 : DEMANDE, OFFRE & MARCHES CONCURRENTIELS

Publié par sanctuaryofajran sur 13 Août 2015, 11:59am

Catégories : #Economie notes de cours

LEÇON 2 : DEMANDE, OFFRE & MARCHES CONCURRENTIELS

1. La loi de la demande se formule par « toutes choses égales par ailleurs, la quantité demandée d’un bien diminue au fur et à mesure que son prix augmente ». Lorsque le prix (la variable) se modifie, le consommateur se déplace le long de la courbe. Les autres déterminants de la demande (le « toutes choses » = les paramètres) sont les prix des biens substituables et complémentaires, le revenu et les préférences du consommateur. Lorsqu’un de ces éléments au moins se modifie, la courbe de demande.

2. Pour mesurer la sensibilité de la demande par rapport à une variation de prix, on utilise le concept d'élasticité-prix, c'est-à-dire le rapport entre la variation relative des quantités et celle des prix. Cette élasticité est normalement comprise entre - et 0 (sauf lorsque la courbe est "anormale" - effets Giffen & Vleben). Elle est influencée par différents facteurs, tels que la nature des besoins couverts par le bien, les possibilités de substitution, l'importance relative du bien dans le budget du consommateur, le temps.

3. L'élasticité-revenu permet de mesurer l'impact d'une variation du revenu sur la demande ; conformément à la loi d'Engel, elle amène une classification en biens inférieurs, courants, supérieurs (de luxe).

L’élasticité prix croisée de deux biens permet de voir s’ils sont substituables, complémentaires ou indépendants.

Le surplus du consommateur représente le gain résultant de la différence entre le prix qu’il était prêt à payer pour acheter le bien, et le prix auquel il l’a obtenu sur le marché. Les producteurs mettent en oeuvre des stratégies pour se l’accaparer.

5. L'analyse du comportement du producteur repose sur la loi de la productivité marginale décroissante (leçon 1). Afin de maximiser son profit, l’entreprise doit impérativement minimiser ses coûts. Ceux-ci sont de deux types : variables et fixes. Le coût marginal constitue le coût de production d’une unité supplémentaire.

6. La quantité offerte d’un bien représente la quantité que les producteurs sont prêts à produire et vendre à un prix déterminé au cours d’une période donnée. La loi de l’offre se formule par « toutes choses égales par ailleurs, la quantité offerte d’un bien augmente au fur et à mesure que le prix s’accroît ». Lorsque le prix se modifie, le producteur se déplace le long de la courbe. Les autres déterminants de l’offre sont le coût des facteurs de production, la technologie, les prix des substituts et compléments de production. Lorsqu’un de ces éléments au moins se modifie, la courbe d’offre se déplace.

7. L'élasticité-prix de l'offre indique dans quelle mesure les quantités réagissent à une variation du prix. Cette élasticité est comprise entre 0 et + .

Il faut bien distinguer les différents horizons sur lesquels on raisonne : à très court terme, l'offre est souvent inélastique ; à court terme elle est relativement inélastique, car les seuls ajustements possibles se font sur le facteur travail ; à long terme, elle peut être plus ou moins élastique.

8. Les hypothèses du modèle de concurrence parfaite sont au nombre de cinq :

Ø rationalité des agents ;

Ø atomicité de l'offre et de la demande ;

Ø transparence du marché ;

Ø homogénéité des produits ;

Ø mobilité des agents et des facteurs de production.

9. Le modèle que nous avons étudié est celui de l'équilibre partiel. En situation statique, le prix du marché est déterminé par la rencontre entre l'offre et la demande. L'équilibre obtenu est normalement unique et stable. Cette dernière propriété est démontrée par le fait que si l’on essaie de fixer d’autorité un prix plus élevé (plus bas) que le prix d’équilibre, les quantités demandées diffèrent des quantités offertes, et il y a rationnement des offreurs (rationnement des demandeurs). Les offreurs vont alors glisser le long de leur courbe vers le bas (vers le haut) et le prix va retourner à son niveau d’équilibre. Ce prix s’impose à tous les acteurs du marché (condition d’atomicité), qui sont dès lors des « price-takers ».

Lorsque, pour des raisons exogènes (modification de coûts, de revenu...), l'offre et/ou la demande se déplacent (on appelle cela des chocs d’offre et de demande), un nouvel équilibre apparaît, permettant de déterminer les prix et les quantités échangées.

10. Le consommateur est attentif non seulement au prix absolu des biens, mais également aux prix relatifs. Par exemple, lorsque le prix d’un bien augmente, il réorganise l’ensemble de sa consommation (son allocation budgétaire) afin de minimiser sa perte d’utilité. La meilleure allocation de ses ressources par le consommateur consiste à égaliser les rapports des utilités marginales sur les prix unitaires respectifs des n biens consommés.

11. Afin de maximiser son profit, l’entreprise doit impérativement minimiser ses coûts. Pour cela, elle doit choisir la combinaison de facteurs la moins chère, en égalisant pour l’ensemble des facteurs les rapports Pm/p. En conséquence, toute augmentation de productivité d’un facteur lui est favorable, alors que tout accroissement de son coût entraînera une substitution par l’autre facteur. Par ailleurs, l’entreprise acceptera d’utiliser un facteur pour autant que la recette qu’elle tire de sa production marginale soit au moins égale à son coût.

Reste à répondre à la question du « combien produire ? ». L’entreprise étant « price-taker », son Cm étant croissant et le prix du marché constituant sa recette marginale, elle produira tant que ce prix sera supérieur, et à la marge égal au Cm. En effet, tant que la recette obtenue pour la dernière unité produite est supérieure à son coût, elle accroît son profit total.

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