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Le blog de sanctuaryofajran

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Ceci est un blog ou je publierais des fan fiction CCS, mes nouvelles et romans. Si vous avez des suggestion pour mettre à améliorer tout cela, me faire part de votre avis. N'hésitez pas à me faire part de votre avis en me laissant un commentaire.


LEÇON 5 : AGREGATS MACRO-ECONOMIQUES.

Publié par sanctuaryofajran sur 13 Août 2015, 12:02pm

Catégories : #Economie notes de cours

LEÇON 5 : AGREGATS MACRO-ECONOMIQUES.

1. La macro-économie se base sur quelques concepts fondamentaux, tels que le PN (produit national), le taux de chômage, le taux d’inflation, qu’il est important de quantifier. Cette quantification est le but poursuivi par la comptabilité nationale. Trois approches de l’activité économique d’un pays sont possibles : l’optique produit, l’optique revenu, l’optique dépense.

2. L’approche produit conduit à estimer le Produit Intérieur Brut (PIB) ou son alternative, le Produit National Brut (PNB). Le calcul du PIB se base sur la notion de valeur ajoutée par les entreprises ; celles-ci utilisent la totalité de leur valeur ajoutée pour rémunérer les facteurs de production. Les sommes des VA nettes au coût des facteurs de l’ensemble des secteurs économiques fournit la valeur du PINcf. En y ajoutant les amortissements, on obtient le PIBcf. En ajoutant à ce dernier les impôts indirects et en retranchant les subventions, on obtient enfin le PIBpm.

3. Le PIBpm utilise les prix du marché, et prend donc en compte l’inflation; on parle alors de PIB nominal, ou monétaire, ou à prix courants. Afin de pouvoir mesurer l’évolution du PIB en volume, on utilise le concept de PIB réel, ou à prix constants; on l’obtient en divisant le PIB nominal par le déflateur du PIB.

4. Le revenu national (RN) est défini comme la somme des rémunérations attribuées aux détenteurs de facteurs de production. Le RNN est égal au PNNcf. A partir de ce RN, on dégage le revenu par habitant, qui permet de comparer la richesse des pays. Il faut toutefois prendre en compte la répartition du revenu national, mesurée par la courbe de LORENZ et par l’indice de GINI. La dépense nationale (DN) montre comment est « dépensé » le produit national : consommations privées et publiques, formation brute de capital fixe, exportations nettes de biens et de services.

5. Ces concepts font l’objet de nombreuses critiques, à cause de leur aspect à la fois « mécanique » et matérialiste. Ainsi, le PIB ne prend en compte ni les activités souterraines, ni les externalités négatives générées par la croissance. C’est la raison pour laquelle certains économistes proposent un nouveau concept, celui du Bien Etre Economique Net. De son côté, le PNUD calcule un indice de développement humain (IDH) qui tient non seulement compte du RN/habitant, mais également de facteur tels que l’espérance de vie et l’éducation.

6. La consommation privée constitue la composante la plus importante du PIB. La fonction de consommation est un concept fondamental en macro-économie; elle représente la relation entre le revenu disponible Yd de l’agent économique et sa consommation. De là découlent les notions de propensions moyenne et marginale à consommer, propensions qui a priori diminuent au fur et à mesure que le revenu s’accroît. L’épargne représente le solde entre Yd et C.

7. Diverses théories ont tenté de mettre en évidence une corrélation entre la consommation et d’autres éléments que Yd. La théorie de Friedman suppose que les individus réagissent différemment selon que la variation de leur revenu semble permanente ou pas (théorie du revenu permanent) ; Modigliani y intègre la notion de cycle de vie, dans laquelle les jeunes empruntent et les vieux désépargnent ; enfin, Duesenberry avance des facteurs sociologiques et imagine l’effet de cliquet : le niveau de consommation antérieur conditionne le niveau courant.

8. L’investissement est également une composante importante du PIB, et stimule la croissance économique; il comprend les logements, les investissements publics et la formation brute du capital fixe (FBCF) des entreprises. Pour une entreprise, le coût d’un investissement est en général représenté par le taux d’intérêt réel. Si les recettes prévues sont suffisantes, l’investissement est rentable. Plus le taux d’intérêt est élevé, moins il y aura de projets rentables ; la fonction de demande d’investissements est donc décroissante au taux d’intérêt.

9. Une autre composante importante du PIB est la dépense publique. Pour faire fonctionner ses structures administratives, offrir des biens publics, assurer une protection sociale à ses citoyens et investir dans des infrastructures, l’Etat (sensu lato) a d’abord besoin de recettes Dans une très large mesure, celles-ci proviennent des impôts et taxes payés par les agents économiques, ménages et entreprises. Dans les pays européens, la pression fiscale se situe entre 40 et 50% du PIB, parfois au-delà.

10. La dette (total des encours des emprunts) et le déficit (différence entre recettes et dépenses annuelles) publics constituent deux défis de taille pour un état moderne. Dans le cadre européen de la monnaie unique, des traités obligent les états membres à limiter leur dette publique à 60% du PIB, et leur déficit à 3%, avec une tendance à l’équilibre. Tout membre qui n’atteint pas ces normes doit se soumettre à une cure d’austérité. Par ailleurs, certaines études ont montré que les dépenses publiques ne stimulaient autant pas la croissance que les théories keynésiennes l’affirmaient : en empruntant, les états font monter les taux d’intérêt et évincent ainsi une partie de l’investissement privé.

11. La balance des paiements est un compte qui enregistre les transactions économiques et financières d’un pays avec le reste du monde. Elle se compose de la balance des transactions officielles (BTO), regroupant d’une part la balance courante (dont exportations et importations) et d’autre part la balance des capitaux, et du mouvement des réserves de devises de la banque centrale.

Les transactions enregistrées dans la balance se traduisent par des entrées et des sorties de devises. Le solde de la balance courante est appelé « exportations nettes » ; s’il est positif, les entrées de devises sont supérieures aux sorties ; le solde de la balance en capital est appelé « exportations nettes de capital » ; un solde positif traduit une balance négative, les sorties de devises étant supérieures aux entrées. Lorsque les entrées de devises sont supérieures aux sorties, la banque centrale peut acheter l’excédent et augmenter ainsi ses réserves ; dans le cas contraire, elle peut couvrir l’excédent de demande de devises en diminuant ses réserves.

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