Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le blog de sanctuaryofajran

Le blog de sanctuaryofajran

Ceci est un blog ou je publierais des fan fiction CCS, mes nouvelles et romans. Si vous avez des suggestion pour mettre à améliorer tout cela, me faire part de votre avis. N'hésitez pas à me faire part de votre avis en me laissant un commentaire.


chapitre I Calin de fer

Publié par sanctuaryofajran sur 6 Mars 2011, 14:12pm

Catégories : #une année de séduction

 


 

 

 

Chapitre I

Le câlin de fer

Ce fut le temps d’un battement de paupière, et elle me regarda sans me voir. Et ce fut la gloire et le printemps et le soleil et la mer tiède.

Albert cohen

 

Shaolan les yeux ronds regardaient la splendide jeune fille l’air estomaqué. Comment était-il parvenu à faire le lien avec la gamine qu’il gardait, il y a quelque année ? Elle n’avait physiquement plus rien de commun avec la petite fille de douze ans  qu’il avait vue pour la dernières fois, trois ans plus tôt.  Cela restait un mystère. Si à bien y regarder, il notait une certaine ressemblance avec la petite fille qu’elle était autrefois, ce n’était pas  le genre de détail qui se remarquait au premier coup d’œil. Et pourtant loin de démentir son soupçon la réaction de la jeune fille l’avait confirmé.

«Tu ne devrais pas être au lycée.

«Ce n’est de toute évidence pas le cas, puisque je fais ma rentré universitaire.

Le jeune chinois connus alors un moment de doute et fis un rapide calcul qui confirma ce qu’il pensait. Désormais sur de son fait il fusilla l’adolescente d’un regard réprobateur.

 «Ne te fiche pas de moi ! Tu es presque six ans plus jeunes que moi.

«Cinq et neuf mois, corrigea-t-elle. Ne t’en fais pas cela ne me dérange pas de sortir avec un vieux.

 Eriol prit un air dégouté.

«Tu me dégoute ! lança le jeune puritain à l’adresse de Shaolan.

Si un arbre tombe dans la foret et que personne ne l’entend tomber, fait-il vraiment du bruit? Cette question philosophique et purement rhétorique s’appliquait parfaitement à la situation présente. Car le couple ne sembla même pas remarquer les jacassements outragé de l’anglais. Pas plus qu’ils ne le remarquèrent s’éloigné au comble de l’excédassions.

«Je sais encore compter, dit le jeune homme à l’adresse de la jeune adolescente.

«Encore heureux, badina-t-elle d’un ton léger. Si tu ne le savais pas, je me poserais de sérieuse question sur le niveau d’admission dans les universités japonaises.

«Tu sais très bien ce que je veux dire, tu n’as que seize ans.

« Tzzz. Désolé, je n’en n’ai encore que quinze. Mais  ne soyez pas trop déçus vous repartez avec un splendide jeu de Monopoly.

Shaolan se renfrogna.

«Tu devrais donc être en seconde au lycée et ne faire ton entrée à l’université que dans deux ans.

«Ce qui t’arrangerais bien dans la mesure où tu es sensée obtenir ton doctorat cette année. Franchement, tu espérais m’échapper aussi facilement. Remarque, j’ai pas mal galéré, pour sauter deux classes, ça mérite bien un petit baiser.

Elle se rapprocha de lui et approcha ses lèvres de son visage. Son parfum était envoutant, ses magnifique yeux émeraudes avait quelque chose d’inexplicablement hypnotisant, quant à son corps bien qu’elle fut encore adolescente, il avait pris toute les rondeurs de l’âge adulte. Et quelles rondeurs songea-t-il  en se demandant pourquoi il faisait de la résistance. Ce n’était pourtant pas dans ses habitudes de résister aux avances des jolies femmes. Sauf qu’en l’occurrence, Sakura n’était pas encore vraiment une femme.

« Tu ne trouves pas que la différence d’âge est un peu grande.

« Je te rappelle que tu m’a promis de sortir avec moi quand je serais à l’université.

Shaolan se souvenait vaguement avoir dit un truc dans le genre pour consoler la gamine qu’elle était à l’époque. Franchement comment aurait-il pu se douter que cette petite amourette d’enfant continuerait à l’obséder trois ans plus tard.

« Si j’ai bonne mémoire j’ai dit quand tu serais grande et non lors de ton entrée à l’université.

 En fait, il ne se souvenait pas de ses paroles exactes, il espérait seulement que ce serait aussi  son cas.

 «C’était « quand je rentrerais à l’université », affirma-t-elle sans l’ombre d’un doute dans la voix. Et puis de toute façon, je suis aussi grande que toi.

Et comme pour confirmer son propos, elle vint se planter à quelque centimètre de lui.  Profitant de la vue plongeante sur le décolleté de la jeune fille que cette soudaine proximité lui donnait, il ne remarqua pas tout de suite qu’elle essayait de  comparer leurs tailles respectives. Même si par « grande », il ne voulait pas parler d’âge et pas de taille, il ne put s’empêcher de remarquer qu’elle avait raison.  

« Je crois même que je suis plus grande que toi, décida-t-elle soudain.

« Je ne crois pas.

« Tu mesure combien ?

« Un mètre septante-huit.

La jeune fille émit un gloussement.

« Je te bat de deux centimètres. Je fais un mètre quatre-vingt.

Il haussa les épaules.

« Je voulais dire c’est que tu es trop jeune.

 « Comme si tu étais du genre à te préoccuper de ce genre de chose. Tu n’espères tout de même pas que je vais lâcher l’affaire pour si peu. Cela fait bien trop longtemps que je suis sur le coup pour renoncer.

Elle avait raison, bien sûr. D’habitude, il sautait sur tous ce qui bougeait du moment que c’était mignon et que rien ne bandouillait entre les jambes ça lui convenait très bien. Coup d’un et relation à court termes, lui convenait très bien. Des quatorze filles avec qui il avait couchées l’année dernière, il ne se rappelait que de deux ou trois noms.

C’était sans doute le problème, il ne s’agissait pas d’une  beauté anonyme. Sakura était la fille de ses voisins. Avant son entrée à l’université, il jouait les baby Brother. A l’âge de onze ans, elle s’était amourachée de lui, et il s’en était amusé. Il serait si facile de prendre ce qu’il voulait et l’abandonner en douceur. Shaolan ne voulait pas lui faire de mal et de toute façon, il doutait qu’elle abandonne aussi facilement que c’est autres conquêtes.

 « Ecoute, Sakura ce n’est pas une bonne idée de t’enticher de moi.  Dis-toi que je n’ai eu de toute ma vie aucune de mes histoire d’amour n’a duré plus de trois mois.

Il se garda bien de préciser que les rares fois où  il  pensait à elle c’était comme à une gamine de douze ans. Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire après tout.

La jeune fille haussa les épaules.

« Il y a un début à tout. L’heure est venue de te casé, mon coco.

 « Tu ne comprends p…

Elle lui posa un doigt sur la bouche pour le faire taire. Le cœur du jeune homme s’emballa, juste à cause de cette soudaine proximité. Bon sang ! Qu’est ce qui lui arrivait. Il lui en fallait plus pour l’excité d’habitude.

« Je comprends que ce soit nouveaux pour toi. Mais nous ne sommes pas obligés d’aller trop vite. Nous pouvons nous contenter pendant un moment d’être simplement amis. Le temps que l’on, apprenne à mieux se connaitre.

Ne s’attentant pas à une proposition si raisonnable de la part de la jeune fille, il ne put réponde non sans un certain étonnement.

« Vraiment ?

« Bien sûr ! Pour être honnête, cela m’arrange. Moi et Tomoyo, nous avons réfléchis à des dizaines d’approche et autre moyens de séduction pour arriver à te mettre dans ma poche.  Ce serait un tel gaspillage si toutes cette belle imagination devait être gâchée.

Shaolan eut à peine le temps de se dire qu’il ne s’en sortait pas si mal que ça, enfin de compte. Il allait avoir un peu de temps pour voir venir et qui sait peut-être que Sakura obtiendrait ce qu’elle voulait. Enfin cela restait quand même assez peu probable. La Jeune fille pointa un doigt qu’elle lui enfonça dans sa poitrine.

« Une petite mise aux point, quand même monsieur l’érotomane, dit –elle d’une voix qui avait quelque chose de légèrement menaçant. Si j’apprends que tu dragues une autre fille, je t’envoie à l’hosto.

« Même si on n’est qu’ami ?

«Evidemment! Je veux bien me montrer conciliante mais il y a des limites. Je préférerais ne pas avoir à de faire mal, alors je te préviens si à un moment donné, j’ai le sentiment que tu es peu trop intime avec une autre fille, je n’hésiterais pas à te casser la gueule.

Amusé par cette tirade puérile, il lui demanda :

« Tu t’en crois la force.

 Elle se renfrogna et le toisa avec un air de défi.

« Tu te crois fort ?

Le jeune homme décida sans trop savoir pourquoi  –l’instinct de  survie peut-être- de tempérer son propos.

« Je n’ai pas dit ça. Je suis un geek. Et comme tout bon membre de cette communauté qui se respecte, j’ai une mauvaise condition physique du à une exposition prolongé aux jeux vidéo et à la toile. Je n’en reste pas moins un mec, pourtant, alors ne soit pas si sure de toi.

 Elle lui lança un regard espiègle.

« Pas faux ! On fait un câlin de fer pour voir qui ai le plus fort ?

« Un quoi ?

Sakura ne répondit pas à sa question. Elle le saisit par la taille l’attira à elle et lui passa son bras libre autour des épaules.  Leurs lèvres ne devait pas être séparé par plus d’un ou deux centimètre. Si proche que lorsqu’elle parla, il put sentir son souffle.

« Maintenant essaye de te libérer pour voir, le défia-t-elle.

« Pourquoi, est ce que je ferais une chose pareil ? Je trouve ma position actuelle très confortable.

Elle lui adressa un sourire espiègle.

« Hé ! Ça ne me dérange pas de rester comme ça,  toute la journée.

Jugeant qu’elle était tout à fait capable de mettre ca menace à exécution, il décida à contre cœur de se libérer. En douceur tout d’abord, puis comme l’adolescente tenais bon, en y mettant plus de force sans plus.  Le pire était que Sakura ne semblait pas se démener pour le garder prisonnier de ses bras. Elle ne le serait pourtant pas spécialement fort.  Cela n’aurait pourtant pas déplus au jeune homme qu’elles raffermissent un peu plus ça prise. Les seins de la jeune fille effleurait à peine sa poitrine, c’était suffisant pour l’émoustillé, tout en étant loin d’être satisfaisant.

 Autant me l’avouer, il ne me déplairait pas qu’elle se plaque un peu plus  contre moi.

 Cette pensée à peine formulée il sentit une vague de honte le submergé. Pour le coup, Shaolan se faisait l’effet d’un pédophile. Ce qui était somme toute ridicule. Sakura n’était plus une enfant et elle était parfaitement consciente de ce qu’elle faisait. Intellectuellement, il comprenait que l’on ne pouvait pas lui reprocher d’abuser de la situation. Cependant entre tête et cœur, il y avait un clivage que la simple raison ne pouvait combler pour l’instant. Lorsqu’il pensait à elle s’était comme à une enfant qu’il gardait occasionnellement.  Et même si les choses avaient changées, il lui faudrait un moment pour assimiler cette nouveauté.

N’empêche la situation devenait gênante pour lui. Il avait beau se démener comme un beau diable, nulle tension trahissant un quelconque effort n’apparaissait sur le visage de l’adolescente. Et plus il mettait de force pour se dégager plus son sourire s’élargissait.

« C’est tout ? se moqua-t-elle. Je me doutais que j’étais plus forte que toi, mais quand même.

« Je ne suis pas contre le fait de rigoler un peu mais j’ai un cour dans un amphithéâtre qui se trouve de l’autre côté du campus.

« Loin de moi l’idée de nuire à des études mon amour.

« Alors tu vas me lâcher.

« Dès que tu m’auras accordé deux petite choses.

« Lesquelles ?

« Tout d’abords, je veux un rendez-vous.

« Je croyais que tu étais d’accord pour que l’on ne soient qu’ami.

« On peut sortir en ami. Un film, une soirée jeux vidéo, un rendez non romantique et sans rien d’équivoque…

Elle marqua une pause. La jeune fille l’observa en penchant la tête légèrement de côté ce que Shaolan trouva non sans surprise adorable. D’habitude, il ne remarquait pas ce genre de détail chez une fille.

« Enfin sauf dans ta tête, mais peut-on vraiment te le reprocher. Je me poserais des questions si tu ne fantasmais pas un minimum après avoir passé un rendez-vous non satisfaisant sexuellement parlant avec moi.

« Je vois qu’on n’a les cheville qui enflent, mais pourquoi pas. C’est quoi le second truc ?

«  Reconnais que je suis plus forte que toi.

« C’est juste que tu as un truc.

« Le truc c’est que j’ai plus de force que toi, le taquina-t-elle.

« Dans tes rêves.

« Alors, je ne ta lâche pas.

Shaolan n’était pas macho. Il avait bien conscient que son hygiène de vie geek et le fait de ne pratiquer aucun sport à part celui du lit faisait que sa condition physique était bien en dessous de la moyenne.  Il n’avait donc pas de problème à admettre qu’une fille un peu athlétique puisse le battre. Et Sakura appartenais de toute évidence à cette catégorie. Elle avait toujours été sportive, pratiquant plusieurs sport et faisant de la compétition.

Le souci -outre qu’il était embarrassant de reconnaitre qu’une fille de quinze ans était plus forte que lui- était  que s’il reconnaissait cet état de fait, il n’aurait pas fini dans entendre parler. Il pourrait même abusé de la situation, si elle voyait ses doutes confirmé.

Il tenta à nouveaux de ce dégagé sous les gloussements amusés de la fille. Puis l’accident arriva. En tentant de libérer son bras droit, il lui balança involontairement un coup de boule.

« Aie. Les coups sont interdits quand on fait un câlin de fer.

« Sakura, je suis désolé, fit le jeune homme sincèrement mortifié.

« C’est rien, mais tu as la tête dur.

« Je te jure que je ne l’ai pas fait exprès.

« Sans blague, se moqua-t-elle.

« Je te jure parfois je…

« Shaolan, l’interrompit-elle. Laisse-moi te poser une question. Est-ce que tu es le genre de mec à te prendre la tête avec ce genre d’incident au point que ça t’empêche de dormir.

« J’en ai peur.

Elle poussa un profond soupir.

« Ha, les mecs, je vous jure.

Elle plia son buste vers l’arrière et lui balança un magistral coup de tête.

« Voilà on est quitte comme ça.

Shaolan ne répondit pas.

« Ho, ho…. Shaolan.

Elle se rendit alors compte qu’il se serait effondré au sol si elle ne le soutenait pas. Ce pouvait-il qu’elle l’aie assommé.   Pourquoi pas. Elle n’y était pas aller si fort que ça, mais elle avait déjà vu des filles mise ko pour moins que ça quand elle pratiquait la boxe.  Elle le posa à terre. Complètement paniqué, elle hésita sur la suite des opérations puis décida d’aller demandé de l’aide.

« Je vais à l’infirmerie, je reviens toute de suite ; lui dit-elle sachant qu’il ne l’entendait pas. 

Mais arriver à l’angle de deux couloir, elle perçut un bruit. Elle se retourna et vit Shaolan se relever et lui adressa un sourire avant de fuir comme un dérater.

Cet enfoiré a fait semblant d’être assommé.

Furieuse, elle se lança à sa poursuite. Il avait une bonne avança, mais l’adolescente était plus rapide que lui et le rattrapa. Elle le coupa en pleine course d’un croche-pied bien placé de la jeune fille, ce qui l’envoya valdinguer face contre terre. Il dut se faire mal, mais le capitale de compassion de la jeune fille était provisoirement épuisé. Elle lui tordit le bras droit derrière le dos et le força à se relever. Elle l’attira dans les toilettes. 

 

 

Chapitre II

Tension sexuelle

 

Pendant que Sakura plongeait la tête de Shaolan dans les WC, Eriol débitait son discours de bienvenue aux nouvelles recrue du club des « jeunes chastes ». Il était bien plus nombreux que ce qu’il avait imaginé quatre nouveaux inscrits cette année. Pour un groupe aussi rigoriste que le leurs autant dire que c’était Woodstock. Eriol avait pourtant la sagesse de tempérer son enthousiasme. Combien en resterait-il parmi les quatre à la fin du mois ou même après la fin de son discours ? La ligne de conduite que l’on imposait aux membres du club n’était pas facile à suivre. Il n’y avait pas de place pour les faibles. Le club avait faillis cesser toute activité faute de membre. Il n’avait pas toujours été facile de réunir les cinq membres minimum exigés. Même avec cette épée de Damoclès au-dessus de sa tête, Eriol ne se déciderait jamais à assouplir l’exigence morale du club. On ne transigeait pas avec la moral et les bonnes mœurs.

« Soyez les bienvenue en enfer, commença Eriol. Comme vous sortez tous juste du lycée, je suppose que vous avez tous à un moment donné flirter, participé à des fêtes et je ne serais même pas surpris si l’un de vous m’annonçait qu’il n’était plus vierge. (Disant cela, il eut une grimace de dégout pour souligner qu’il s’agissait à ses yeux du summum de la dépravation) Mais tous cela n’est pas grave, car aujourd’hui vous allez commencer une vie. Je ne vous mentirais pas en présentant que cela sera facile et amusant parce que cela ne le sera ma pas.  Mais vous savez quoi… (il marqua une pause toisant avec sévérité les nouveaux arrivant)Vous êtes à l’université, maintenant. Votre vie n’est pas censée être facile. Vous avez fait jusqu’ici des études général, vous n’avez donc aucune qualification, aucun métier à l’heure actuelle par conséquent c’est maintenant et durant les années qui vont suivre que votre vie va se jouer. Si vous voulez intégrer notre club, oublié tout de suite  les clichés sur les fêtes, les fraternités et le sexe. (il  leur tourna le dos et d’une démarche ridiculement théâtral ouvrit la porte) Si c’est cela que vous voulez libre à vous de vous en aller, maintenant. Votre vie de débauche, d’alcool  et de luxure vous attend. Mais réfléchissez bien que vous restera-t-il après. Une vie misérable, un poste sans intérêt – à supposer que vous vous en trouviez un-  Tout ça parce que vous avez préférez, vous amusez plutôt que vous consacrer à vos études. En choisissant d’intégrer ce club, vous faîtes un investissement sur  votre avenir et prenez une options pour réaliser pleinement votre potentiel. Mais cela à un prix, parce qu’en nous rejoignant vous tournez le dos au sexe, aux fêtes, à l’alcool et tout autre activité récréative. Durant les quatre prochaines années vous allez vous consacrer uniquement à vos études. Maintenant si vous voulez renoncer c’est maintenant.

Un silence passa. Deux se levèrent, un garçon et une fille. Ils prirent la direction de la porte, mais arrivés à la hauteur d’Eriol, celui-ci lâcha

« Larves.

Ils marquèrent une pose puis la fille fit volte-face

« On peut savoir, c’est quoi ton problème.

« C’est quoi ton problème, répéta Eriol la parodiant en prenant une voix ridiculement criarde et historique ce qui ne manqua pas te susciter les gloussements des anciens mêmes. Mon problème, c’est les putes, les idiotes (puis se penchant de côté pour lancer un regard au garçon) et les petits branleurs.

Le garçon blêmit. Il se retourna et saisit Eriol par le col de sa chemise. Ce dernier lui adressa un sourire méprisant.

« Qu’est-ce qu’il y a ? Tu veux me péter la gueule. Ne te gagné surtout pas , tu ne serais pas le premier à essayer, affirma-t-il  avec un regard amusé au ancien. Et tu ne serais pas le premier que je fais virer.

La fille posa une main sur l’épaule du garçon.

« Ne le frappe pas ! C’est ce qu’il veut. Il ne mérite pas que tu te fasses virer à cause de lui.

Les efforts que fit  le jeune homme pour regagner son contrôle étaient visibles sur son visage. Il se décida finalement à le lâcher.

« Tu as raison après tout ce n’est qu’un frustré et un minable.

« Beaucoup de gueule, mais pas grand-chose dans les couilles.

Ils se détournèrent et quittèrent la pièce en claquant la porte.

« J’aurai aimé les faire virer, murmura-t-il comme pour lui-même bien qu’il est parlé assez fort pour être entendu de tous dans la pièce.

Cette dureté était nécessaire envers les déserteurs ainsi ceux qui resterait y réfléchirai à deux fois avant de leur faire défaut.

« Bien, lança-t-il à l’adresse des deux autres. Avant de commencer, j’aimerais savoir si l’un d’entre vous a déjà couché? La question est indiscrète, mais nécessaire pour le rituel d’initiation.

Le garçon leva une main. Eriol jeta un regard plein de dégout à ce nouveau membre et se tourna vers l’autre.  Il l’observa d’un air critique. C’était une jeune fille très belle, elle avait de longs cheveux noirs et portait un pantalon qui mettait son fessier en valeur,  et un haut qui produisait le même effet sur sa poitrine. Eriol se dit que si elle devenait un membre permanent du groupe, il lui ordonnerait de revoir sa garde-robe de manière plus sobre. Il ne doutait pas un seul instant d’être obéi car dans son club on lui obéissait ou on dégageait.

« Comment vous appelez-vous ?

« Tomoyo.

« Tu sais Tomoyo, nous ne te jugeront pas si tu nous dis que tu as eu des relations sexuelle.

« J’ai vus ça, lâcha-t-elle avec une note de sarcasme dans la voix.

Eriol fit semblant de ne pas l’avoir remarqué et reprit :

« Par contre, il est important que tu nous dise la vérité. Si nous apprenons que tu ne l’est pas alors que tu as prétendu le contraire, cela risque d’être une très mauvaise façon de commencer.

La jeune fille que l’insistance du président commençait à agacer planta un regard noir dans le sien.

« Je suis vierge. Maintenant, si vous continuez à insinuer le contraire, c’est vous qui n’aurez plus de couille. Ou plus exactement, elles ne vous serviront plus à grand-chose quand j’en aurais finis avec.

Eriol la foudroya du regard.

« Je crois que certaine personne ici, on besoin d’apprendre le respect.

« C’est aussi mon avis. Je serais ravi d’être votre professeur.

Quelque rire étouffés accueillir cette répartie cinglante. Eriol décida qu’il lui faudrait mater ce comportement rebelle, mais plus tard.

« Bien. Toi comment t-appelles-tu ? demanda-t-il d’une voix agressive à l’adresse du malheureux qui avait  avoué sa dépucelage.

« Akira.

« Répète après moi « Je m’appelle Akira et je suis un « pervers ».

Le jeune homme regarda avec des yeux ronds le président.

« Hé bien ? s’impatienta Eriol.

« Je ne suis pas un pervers, s’indigna Akira.

Eriol s’avança vers le garçon et sans autre avertissement le gifla à toute volé.

« Ne te fiche pas de moi, tu as reconnus ta perversion, espèce de dépravé.

Akira tourna un regard ou l’on pouvait lire de l’incompréhension.

« J’ai juste dit que j’avais déjà couché. Je ne vois pas où est le mal.

Eriol ton la complaisance était déjà limité en temps normal, n’était nullement disposer à faire la moindre concession après avoir été si vertement remis en place par la nouvelle. Il avait besoin de se défouler sur quelqu’un et celui-ci ferai aussi bien l’affaire qu’un autre.

« Tu as fourniqué et tu ne vois pas où est le mal ? hurla-t-il furieux. Et Que ce serait-il passé si elle était tombée en cloque  ou si elle t’avait refilé le Sida.

Le regard du garçon se durcit.

« Cela ne te regarde pas, mais pour ton information, je mets  toujours une capote.

« L’église condamne l’usage des préservatifs. Le pape lui même

« L’église est un repère de prêtre pédophile, le coupa une voix féminine.

Tous se tournèrent vers Tomoyo dans un silence choqué. Les regards courroucé l’avertissait de se taire, mais la jeune femme ne se laissa pas intimider pour si peu. Elle continua donc, prête à porter l’estocade finale, un sourire sadique au coins des lèvres.

 « Retire ce que tu viens te dire, espèce de garce.

« La vérité fait mal, monsieur le puritain. C’est pourtant un sujet d’actualité en ce moment. A croire que mener une vie de total renoncement et de tension sexuelle n’est pas très sain pour l’équilibre mental. De toute façon lorsque sa maison est un bordel où règne la dépravation on n’ tout juste le droit de la fermer.

Eriol comprenait, maintenant. Cette fille n’avait jamais voulu intégré leur club. Tout ce qu’elle voulait c’était assister à la cérémonie pour pouvoir les blâmer.

« Si tu ne partages pas nos conviction rien ne t’oblige à rester.

« Ho, excuse-moi ! J’ignorais qu’il fallait partager tes croyances religieuses pour être admis.

« Peut-être, que mes convictions religieuse n’ont rien à faire la dedans; mais nous défendons certaine valeur si  tu ne les respectes pas, tu n’as rien à foutre ici.

 Je suis venue parce  que je suis d’accord sur l’idée de base. (Elle se tourna vers les anciens membres)Ce concentrer sur les études,  faire preuve de modération et avoir une bonne hygiène de vie, je suis d’accord avec  tout ça. (elle esquissa un mouvement de tête méprisant en direction d’Eriol)  Le problème ce qu‘un type comme lui qui prends sont pied à humilier les autres est le pire représentant de ces valeurs.

Eriol haussa les épaules.

« Pauvre chérie, se moqua Eriol. S’il en faut si peu pour que tu t’effarouche ce n’est même pas la peine d’essaye. Retourne à ta vie de débauche. Ou alors tu décides de respecter nos règles et de me baiser les pieds en signe de soumission.

Tomoyo leva un sourcil interloquée.

« Te baiser les pieds ? Parce qu’en plus tu es fétichiste.

« Cela fait partie de la cérémonie d’initiation, se défendit le jeune homme d’un air quelque peu embarrassé.

Le jeune femme ne se laissa pas pour autant abuser. A l’air débité de l’ancien membre, il s’agissait là d’une nouveauté pour eux aussi.  Elle se demanda si le président essayait de ce venger de son impertinence ou de satisfaire ses appétit coupable. Elle vérifiera cela plus tard.

« Comme c’est confortable le fanatisme. Pas de demi-mesure. Il y a le bien d’un côté le mal et dieu qui nous observent d’en haut. L’inconvénient mon petit bonhomme c’est que dans la vie rien n’est jamais aussi tranché.

« C’est des paroles de faibles. Les choses peuvent être aussi tranchées. Seulement, ce n’est pas facile de mené une vie saine. Cela demande tu la force caractère.

La jeune fille l’observait avec un amusement non dissimulé

« Dis-moi, est ce que tu vas te masturber  en fantasmant sur une scène dont je serais l’héroïne, ce soir.

Le président du club des jeunes chastes eut un reniflement méprisant.

« Tu montres enfin ton vrai visage. Il n’aura pas fallu  longtemps avant que tu ne sombre dans la vulgarité.

« Détrompe-toi, c’est une question on ne peut plus sérieuse. J’attends la réponse.

Eriol se renfrogna.

« Alors, je te répondrais que ce qui se passe dans mon lit ne te regarde pas.

« Pas plus que ce qui se passe dans le miens ne te regarde, fit –elle calmement remarqué. Cela ne t’a pourtant pas empêché de me demander si j’étais vierge.

« Tu dois l’être en effet, reconnut-il. Et idiote à pleurer avec ça si tu ne vois pas la différence entre  se masturber et coucher.

« Il s’agit dans les deux cas d’une activité sexuelle, il me semble. Tu vois les choses ne sont déjà plus aussi tranché dans la réalité. Ne pas Avoir de relation sexuelle et avoir une bonne hygiène de vie est une bonne chose, mais ce que tu exiges va bien au-delà, Mais tu exiges bien plus. Tu voudrais que les membres de ce club mènent une vie de moine.

« Si tu préfères la médiocrité…

« Mais justement vous êtes des médiocres. (Elle se pencha et sorti un dossier de son porte document) J’ai piraté le système de l’université pour consulter les résultats des membres du club. Et ce que j’ai trouvé n’est pas brillant.

« Tu n’as donc aucune moralité, cracha Eriol.

La jeune fille gloussa, fort satisfaite de son petit effet.

« Tu es jaloux ? Remarque  avec les notes que tu te payes tu n’es certainement capable t’en faire autant. Tu n’es pas le seul, pas un des membres du club présent ou passé n’a la moyenne. Pour des gens qui présentent se consacrer  uniquement à leur étude, c’est un peu la honte.  (elle s’approcha de lui, puis lui tourna autours lui agitant sous le nez le feuillet de papier) En fait, si on regarde les résultats des membres avant leurs entrés au club était meilleurs.

Elle se plaqua alors  contre son dos. Ses seins contre son dos produire leurs petits effets et Eriol dut prendre sur lui pour ne rien laisser paraitre de son trouble. Elle se pencha vers son oreille et lui susurra :

 Comment tu expliques ça ? Moi, j’ai une théorie, à mon avis c’est un souci d’équilibre.  Certes menée une vie de débauche et de sexe est nuisible aux études, mais mené une vie monastique l’es tout autant. Ce n’est pas saint. Si tu réprimes toutes tes pulsions plutôt que de les contrôler, tu accumules de la tension sexuel et au final tu finis par ne plus pensée à rien d’autre qu’au sexe.

« C’est ridicule.

« Ho, vraiment ?

Elle se décolla de lui et revint au centre de la pièce pour être bien vu de tous. Elle poussa alors une profonde inspiration qui souleva sa poitrine légèrement avant de retomber.

« Vous voyez rien que pour ça, tous les jeune males présent dans cette pièce vont se repasser en boucle c’est quelques seconde des centaines de fois avant de s’endormir, certains ne trouveront pas le sommeil juste parce que j’ai respiré un peu fort.  Il est pathétique qu’il en faille si peu pour émoustiller des hommes de votre âge, mais d’un autre côté comment pourrait-il en être autrement avec les règles rigides que vous vous imposer.

« Nous ne sommes pas des animaux, nous pouvons encore nous contrôlez.

Elle fit volteface et toisa d’un regard inquisiteur le président.

« Que tu crois? On ne peut pas brider c’est pulsion indéfiniment. Faute de quoi on ne pense plus qu’au sexe à longueur de journée et l’on est incapable de ce concentrer sur quoi que soit d’autre.

Elle se dirigea vers Eriol.                                                    

« Au final on ne pense plus avec ça,  (elle envoya une pichenette entre les deux yeux du président) mais avec ça.

Et joignant le geste à la parole, elle empoigna l’entre-jambe du président sous les regards choqués de toutes les personnes bien-pensantes de la pièce. Personne cependant ne la rappela à l’ordre, car il se produisit un évènement quelque peu inattendu. Le visage de Tomoyo se décomposa pour devenir un masque ou l’horreur se disputa au dégout. Une seconde plus tard, elle retira sa main est recula en poussant un cri.

« On peut savoir ce qui me prend.

La jeune fille reprenant contenance, lui assena un regard furieux.

« Tu oses poser la question ? Hé, bien je vais te le dire ce qui ne va pas. Tu bande comme âne, voila le problème.  Et après, tu oses te pauser en donneur de leçon alors que tu n’es même pas foutu de parler à une fille sans perdre ton contrôler.

Elle vit volte-face, et s’enfuit en claquant la porte non sans balancer un ultime :

Espèce de sale pervers.

Une fois sortie de la pièce un sourire machiavélique se dessina sur les lèvres de la jeune fille. Elle allait beaucoup s’amuser cette année. Elle prendrait beaucoup de plaisir à dévergonder ce petit puritain d’Eriol, mais certainement pas autant que les tortures qu’elle lui infligerait avant. L’humiliation publique ferait office d’incident vaguement gênant en comparaison de ce qu’elle prévoyait de lui faire subir. Intellectuellement, elle savait que c’était mal, mais elle ne parvenait pas à concevoir les mecs autrement que comme des jouets. Dans la situation présente le fait qu’Eriol soit un  petit con arrogant l’arrangeait bien. Elle se sentait l’ame d’une justicière tout en satisfaisant à ces appétits sadiques. A part Shaolan peut-être. Mais lui et elle était des animaux de la même espèce. Heureusement, pas tout à fait puisqu’il ne considérait pas les femmes comme des jouets mais comme de produit jetable. Pensant à cela, elle espérait que Sakura ne lui sauterait pas trop vite au coup. Pour que sa cousine ne soit pas une parmi d’autre, il fallait que le jeux de la séduction est le temps de faire son office.

Shaolan tempérerait probablement dans un premier temps. Il lui faudrait un moment pour envisager Sakura pour ce qu’elle était et non plus comme la petite fille qu’il gardait petite pour se faire de l’argent.

Soudain son regard fut attiré par un jeune homme aux cheveux mouillé. Avec un sourire, elle  se dirigea vers lui et pour tout salut, empoigna fermement une de ses fesses.

« Quel beau petit cul. Si tu musclais un peu tout ça, je pourrais tomber amoureuse.

Le garçon se retourna pas le moins du monde étonné par ce type de comportement de la part d’une jolie jeune fille.

«  Ca fait un bail Shaolan.

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents